Allocution de Francis R. WHYTE

Recteur de l'Université du Québec à Hull

Votre excellence M. l'Ambassadeur de France au Canada,

Monsieur le représentant de la Gouverneure générale du Canada,

Monsieur le député de Hull-Aylmer,

Monsieur le recteur de l'Université dOttawa,

Monsieur le président de la Biennale,

Membres de la famille d'Henri Bergeron,

Mesdames, Messieurs,

Cet été, dans la région d'Ottawa-Hull, nous avons eu le privilège de vivre au rythme de la francophonie en recevant chez nous les participants à la quatrième édition des Jeux de la Francophonie. C'était une expérience inoubliable.

La Biennale de la langue française vient maintenant approfondir cette expérience en y apportant une dimension supplémentaire de réflexion sur la langue. Cela nous rejoint en tant qu'établissement d'enseignement supérieur francophone, car il y a deux questions qui sont au cœur de nos préoccupations, qui nous inspirent et qui sont à plusieurs égards notre raison d'être : l'avenir des jeunes, et le développement dune société francophone en Amérique du Nord.

Et voilà pour les prochains jours, vous êtes réunis chez nous précisément autour de ce thème qui est aussi le nôtre : la jeunesse et la langue française. Vous comprendrez ainsi que c'est avec un très grand enthousiasme que je vous accueille ce matin à l'ouverture de la Biennale, et qu'en particulier je vous souhaite la bienvenue dans les murs de l'Université du Québec à Hull, au nom de tous les membres de notre communauté.

La semaine dernière j'ai assisté à une rencontre de poètes francophones, dont plusieurs assistent à la Biennale. Le groupe partait en tournée à Montréal, à Trois-Rivières et à Québec, à la découverte de la poésie québecoise. Quel merveilleux projet.

J'espère que vous aussi qui venez de l'étranger, vous profiterez de votre séjour parmi nous pour sortir et pour vivre le français sur le terrain, si je peux m'exprimer ainsi. Surtout, il faut prendre connaissance de nos deux merveilleuses régions de la capitale canadienne et de l'Outaouais.

L'hiver dernier, il y avait une annonce publicitaire à la télévision américaine qui mettait en vedette des ours noirs chantant l'opéra italien en pleine forêt. Ici, par contre, je peux vous assurer que la nature est bel et bien francophone. Nos ours sont plutôt amateurs de Bizet, et vous vous trouverez ainsi tout à fait chez vous dans nos forêts et sur les bords de nos lacs enchanteurs.

Je vous souhaite la bienvenue, un bon séjour, et des expériences des plus enrichissantes.