Biennale de la Langue Française

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Envoyer Imprimer PDF

Noëlle GUILLOTON

Terminologue, Service des communications, Office de la langue française, Montréal


Les mots jeunes : des mots pour toutes les générations


Dans la communication que voici, je me bornerai à rappeler quelques grandes lignes de la démarche néologique, en les illustrant de néologismes pour la plupart en usage ou créés au Québec. Ensuite et surtout, je vous présenterai un aperçu des activités et des travaux reliés à la néologie et menés à l'Office de la langue française principalement, aperçu d'un ensemble de services et de publications dont l'objectif est de proposer et de diffuser des mots nouveaux répondant aux besoins d'expression des francophones du Québec, des jeunes comme des moins jeunes.

La langue évolue de plusieurs façons : parfois accidentellement, parfois nécessairement puisque tout change en nous et autour de nous et qu'elle répond à nos besoins, parfois même à nos fantasmes , lit-on dans la préface du Petit Robert.

Dans la langue, ce qui évolue de la façon la plus remarquable, c'est bien sûr le vocabulaire, le lexique. Mais si le mot néologisme a jusqu'à assez récemment eu une connotation péjorative, cette méfiance face aux mots nouveaux (il semble même que logiciel a d'abord été condamné par l'Académie française!) se constate encore chez certains, qui ont tendance à préférer un mot anglais relativement usité à un néologisme de formation française auquel leur oreille n'est pas habituée… Et pourtant, l'univers des mots nouveaux du français a quelque chose de fascinant et de fort stimulant!


Pourquoi et dans quels domaines se créent les mots?

Aucun mot nouveau n'est gratuit. Par exemple, l'un répond au besoin de désigner une réalité nouvelle (cybercafé, familialiste), un autre sert à désigner une réalité jusque-là sans appellation précise (cuisiniste, enseigniste, galeriste, employabilité), un autre encore est une désignation sentie comme socialement plus acceptable (euphémismes de la nouvelle orthodoxie : clochard est remplacé par sans-abri, voire par itinérant) ou dans le courant de la mode -- ou même, pour être néologique, tendance . C'est pourquoi certains sont fantaisistes (photocopillage), d'autres savants formés d'éléments grecs et latins (pyrotraumatologie), certains appartiennent à la langue générale (covoiturage, piquerie, baladeur) et d'autres semblent -- du moins à l'heure actuelle -- réservés aux spécialistes (parentalité, hémotoxique, écho-mirage). Il faut par ailleurs reconnaître que certains mots nouveaux peuvent confiner au jargon (lorsqu'ils sont trop longs, peu motivés, dictés voire rabâchés par la mode) et que l'expression n'y gagne pas toujours alors en simplicité et en clarté. En cette matière aussi bien sûr, le discernement est de mise…

Selon ce qu'écrit le lexicologue Jean-Claude Boulanger dans son article intitulé "Pour dire aujourd'hui" publié l'année dernière dans la revue Infolangue, si l'on se fie aux ajouts faits au Petit Larousse illustré entre 1995 et 2000, les domaines les plus productifs ont été l'informatique, l'alimentation, la santé et la médecine, la vie en société, les sports et les loisirs. On remarquera qu'il s'agit là de domaines pour lesquels, si on y ajoute le commerce, les sociétés contemporaines manifestent beaucoup d'intérêt.


Comment se créent les mots?

La création lexicale fait appel à des procédés variés qu'il est possible de ramener à deux grandes catégories, la néologie de forme et la néologie de sens, et qui permettent d'arrimer des mots nouveaux à ceux qui sont déjà usuels:

·la néologie morphologique ou néologie de forme. On crée rarement des mots de toutes pièces -- ou de toutes lettres -- : on en obtient plutôt par dérivation, c'est-à-dire surtout par l'emploi de préfixes et -- encore plus -- de suffixes (robotique, chef-de-filat; signalons aussi au passage la productivité des suffixes qui servent à former des féminins d'appellations de personnes, dont le nouveau suffixe -eure de docteure, ingénieure ou professeure), par troncation (surtout dans la langue familière : micro et ordi pour micro-ordinateur), par composition (société point-com, le nom copier-coller), par siglaison (sida, cédérom), par agglutination (c'est le cas du mot-valise, qui résulte de la réduction d'une suite de mots à un seul mot qui ne conserve que la partie initiale du premier et la partie finale du dernier (photocopillage, alicament, courriel, [j'y reviendrai plus loin]). Et la néologie d'emprunt, avec ou sans adaptation de la graphie (bagel/baguel, Web, bogue et sa famille), se rapproche de la néologie de forme.

·la néologie sémantique ou néologie de sens. C'est le cas d'emprunts d'un domaine à l'autre, de métaphores figées (naviguer et navigateur, souris, puce), de mots anciens remis en circulation souvent sous l'influence de l'anglais (gouvernance, crédibilité).


Où se créent les mots?

Toutes les aires de la francophonie sont productrices de mots nouveaux, et le Québec n'est pas en reste. Il est même particulièrement créatif en la matière : pensons à exemplier, homardier, échéancier, véloroute, récréotourisme, téléavertisseur, microbrasserie, et même à terminologue, qui sont des québécismes.

Pour partager les mots nouveaux et les harmoniser tout en respectant les particularismes pertinents, une veille néologique est pratiquée à l'échelle de la francophonie, par l'entremise du Réseau international francophone d'aménagement linguistique ou Rifal. Si plusieurs synonymes émergent en même temps, c'est en fin de compte l'usage qui sera appelé à trancher. Voici quelques exemples de coexistence (ou de concurrence) de formes néologiques au Québec et en France :

urgentologue (QC)/urgentiste (F)

caravane flottante (QC)/coche de plaisance (F)

binette (QC)/frimousse (F)

webmeste (QC)/administrateur de site (F)


Le vocabulaire d'Internet

Comment justement parler de mots nouveaux sans parler du vocabulaire d'Internet, et comment parler du nouveau vocabulaire d'Internet sans citer le terme courriel ?

Il faut dire que ce courriel mérite un coup de chapeau. C'est un exemple de réussite d'implantation au Québec, et il entame une carrière internationale dans la francophonie. Il y a quelques années à peine, le mot-valise courriel formé à partir de courrier et de électronique a fait une apparition remarquée dans le livre La planète cyber, de Jean-Claude Guédon. Adopté presque d'emblée et maintenant bien implanté au Québec, il est même attesté dans le Petit Larousse depuis l'édition 2000. Courriel désigne également le message électronique lui-même; il est aussi employé comme adjectif et produit des dérivés, ce qui est un signe de sa lexicalisation réussie (courrieller, courriéliser, courriéliste).

Dans le domaine d'Internet, d'autres termes nouveaux connaissent un assez bon succès, et plusieurs d'entre eux ont été proposés par les terminologues de l'Office de la langue française, ainsi :

clavardage, bavardoir, pourriel (mot-valise au carré !, formé de pourri et de courriel, déjà mot-valise), témoin (pour cookie)ainsi que binette et webmestre, déjà cités.


Le vocabulaire du golf

Voici un vocabulaire qui n'est pas à proprement parler néologique, ni conçu expressément pour les jeunes -- bien que ceux-ci s'intéressent à ce sport et le pratiquent de plus en plus --; il n'est pas non plus associé à un domaine de pointe, mais c'est sa diffusion qui est relativement récente. En effet, on assiste actuellement à l'implantation de ce vocabulaire au Québec, dans la presse écrite et électronique ainsi que dans l'affichage et la signalisation des terrains de golf. L'Office de la langue française vient de distribuer largement une affiche et un mini-vocabulaire du golf pour faire mieux connaître la terminologie française de ce sport qui gagne constamment en popularité. Depuis deux ans, le site de l'Office offre gratuitement ce vocabulaire aux internautes golfeurs.

À titre d'exemples, voici quelques termes qui ne sont pas nouveaux par leur forme, mais qui ont encore à l'oreille de certains des consonances nouvelles, bien que leur usage se répande :

voiturette (cart)

vert (green)

fosse de sable (sand trap)

normale (par)

(tee)

aigle (eagle)

albatros (double eagle)

oiselet (birdie)


Le grand dictionnaire terminologique ou GDT

[www.olf.gouv.qc.ca et www.granddictionnaire.com]

Comme plusieurs d'entre vous le savent, Le grand dictionnaire terminologique est la version grand public de la Banque de terminologie du Québec. Depuis près d'un an, il met gratuitement à la disposition du public internaute du monde entier trois millions de termes français et anglais dans pratiquement tous les domaines de l'activité économique, technique et scientifique. C'est l'équivalent de 3000 ouvrages de référence! Le GDT, comme on l'appelle familièrement, existe aussi en version cédérom. Des travaux sont en cours pour y ajouter du chinois, de l'espagnol et du portugais.

À la consultation de ce formidable outil s'ajoute pour les internautes du Québec le précieux service électronique @ssisterme. Ce service d'assistance terminologique fournit, dans les 48 heures, une fiche terminologique nouvelle ou mise à jour aux usagères et usagers québécois -- et uniquement à eux -- qui ont interrogé le GDT et ont signalé n'y avoir pas trouvé de réponse ou y avoir trouvé une réponse insatisfaisante. La fiche nouvelle est communiquée personnellement et en primeur par courriel au demandeur ou à la demandeuse. @ssisterme s'adresse en priorité aux entreprises, à l'Administration et aux professionnels de la langue. Il ne répond pas aux questions portant sur la grammaire, l'orthographe, la typographie, ni sur la traduction de phrases ou d'expressions.

Ce service est aussi pour l'Office un moyen d'exercer une veille néologique et de réagir rapidement aux nouveaux besoins terminologiques que signalent les usagers du GDT.


De nouveaux dictionnaires

Étant donné qu'à l'ère de l'électronique certains livres gardent encore leur utilité et leur agrément, l'Office de la langue française vient de publier en mai et juin derniers deux dictionnaires papier qui ont fait l'objet d'une forte demande de la part du public. Le contenu de ces ouvrages est extrait du Grand dictionnaire terminologique.

Le premier de ces deux dictionnaires a sa place juste à côté de votre tapis de souris! C'est le Dictionnaire d'Internet, de l'informatique et des télécommunications, anglais-français, qui traite de 7000 notions de ces technologies de l'information. Ce pavé -- ou cette brique, au choix! -- de 1450 pages témoigne de façon on ne peut plus tangible que le français est bien une langue du XXIe siècle. Par la dizaine de milliers de termes qu'il répertorie, ce dictionnaire reflète la richesse de notre langue technique.

Il permet par exemple de saisir la différence qui existe entre sauver, sauvegarder et enregistrer, de savoir comment rendre streaming, warez ou upgrade en français (respectivement en transit ou en continu; logiciels piratés ou logiciels pirates; version améliorée ou mise à niveau), de connaître les équivalents français du fameux préfixe anglais e- et de découvrir une mine de renseignements sur le vocabulaire de domaines en plein essor. Il s'adresse aussi bien à l'informaticien qu'à la traductrice ou au rédacteur technique, autant au webmestre qu'à la journaliste, à l'étudiante qu'au professeur, pour qui il constitue un précieux outil pédagogique.

L'ouvrage présente en effet les termes anglais accompagnés de leurs équivalents français, de définitions, de notes explicatives fort détaillées et, au besoin, de précisions sur les différents usages au sein de la francophonie. Un index des termes français et des termes cités en note multiplie les possibilités de consultation.

Autre nouveauté toute récente en librairie, le Dictionnaire de l'industrie automobile, français-anglais, qui reprend quant à lui plus de 3000 articles du Grand dictionnaire terminologique. Le domaine d'activité est sans doute en soi moins innovateur, mais les nouvelles technologies et techniques ainsi que les nouveaux matériaux y ont aussi fait leur apparition, et l'industrie automobile est dorénavant un nouveau domaine d'application de l'électricité, de l'informatique et de l'électronique. Les progrès de la mécatronique (elle-même désignée par un mot-valise formé à partir de la troncation des termes mécanique et électronique) en témoignent. On sait que le secteur de l'automobile a été fortement anglicisé au Québec et que, dès le début des travaux de l'Office de la langue française destinés à améliorer la qualité du français au Québec, ce qui remonte à 1961 -- en passant, l'Office fête cette année son quarantième anniversaire --, des efforts de recherche terminologique, de diffusion et d'implantation ont été consacrés au domaine automobile. Et ces efforts ont porté leurs fruits, puisque les brakes et les bumpers ne font plus partie du vocabulaire courant des Québécois, qui parlent aujourd'hui spontanément de freins et de pare-chocs. Il reste maintenant à familiariser les professionnels du domaine et les automobilistes avec des termes nouveaux comme pare-broussaille, barre parechoc safari (parechoc en un mot, conformément à la graphie préconisée par les Rectifications de l'orthographe) ou barre safari, motoquad et clé à puce, par exemple.

Ce dictionnaire français-anglais comporte aussi des définitions et des notes, plus un index des termes anglais.


Le Comité de terminologie de Radio-Canada

En septembre 1999, le Comité de terminologie et de linguistique de la Radio française de Radio-Canada a pris la succession du Comité de linguistique qui avait été actif pendant près de 40 ans avec tout le succès que l'on connaît (et que connaissaient notamment ses petites fiches jaunes auprès des langagiers).

Ce nouveau comité se compose de représentants de la Radio française et de la salle des nouvelles de Radio-Canada, de l'Office de la langue française et de terminologues, et il est animé par le conseiller linguistique de la radio de Radio-Canada, Guy Bertrand. Le comité souhaite aussi pouvoir bientôt compter sur des membres correspondants dans la francophonie pour examiner avec eux les questions d'ordre néologique qui lui sont soumises et mettre en commun certaines propositions.

En effet, le comité a principalement pour mission de proposer des termes pertinents pour désigner les réalités nouvelles dont il est question dans les informations et qui appartiennent aux domaines de la radiotélévision bien sûr, mais aussi de l'informatique et des télécommunications, de la politique, du commerce, de la vie en société, de la santé, de l'alimentation, des sports et des loisirs, notamment. Ses travaux sont diffusés dans le site Internet de Radio-Canada (par Le français au micro, bulletin de linguistique hebdomadaire de la Radio française), dans la banque de terminologie de Radio-Canada, dans Le grand dictionnaire terminologique de l'Office de la langue française et dans Termium.

Voici quelques exemples des notions étudiées récemment et des néologismes proposés par le comité, dont les fiches complètes sont consultables dans Internet :

entreprenaute, équivalent de yettie (young enterpreneur of technology)

alphanétisation, alphabétisation populaire réalisée par l'entremise d'Internet

disque-échantillon, pour sampler

gratuiciel publicitaire ou annonciel, pour adware

imagisme, pour lookism, qui est une discrimination basée sur l'apparence

administratique, pour e-government. Le suffixe -tique vient ici évoquer l'élément électronique ou informatique représenté par le e- en anglais.

actualité-spectacle, pour infotainment

aliment-doudou, pour comfort food, mot composé proposé par l'écrivain David Homel

psychotonique : smart drink, boisson stimulante composée de vitamines, d'acides aminés, d'extraits de plantes.

Et je vous assure que le comité ne boit pas de psychotonique avant chaque réunion!


Les mots de la Francofête

La Francofête est un ensemble d'activités, de manifestations et de festivités autour de la langue française organisé depuis des années par l'Office de la langue française et ses partenaires : c'est la semaine du français et de la francophonie entourant la Journée internationale de la Francophonie, le 20 mars. Et depuis trois ans, l'Office de la langue française propose à la population, notamment aux milieux de travail et à ceux de l'éducation, donc aux jeunes tout particulièrement, dix mots pour fêter, dix mots à partager, dix mots pour jouer et pour servir de thème à de l'animation linguistique.

Pour 2002, les dix mots ont été sélectionnés après un appel lancé dans le site Internet de la Francofête et auprès des partenaires de la Francofête. Ce sont : arbre, curiosité, horizon, lumière, magique, mémoire, regard, rythme, sourire et tendre. On remarquera que, parmi ces mots proposés, il y a non seulement des noms, mais aussi des adjectifs et des verbes. Quelques-uns de ces mots appartiennent à deux catégories grammaticales (c'est le cas de sourire et de tendre), ce qui augmente encore leur potentiel d'exploitation . Certains mots sont concrets, d'autres abstraits, d'autres encore ont un sens propre et un sens figuré (comme arbre, mémoire et curiosité), mais tous ont paru particulièrement puissants et évocateurs. Les textes et les jeux qu'ils inspireront à la Francofête 2002 nous le confirmeront, espérons-le! C'est à suivre… dans le site de l'Office de la langue française et dans celui de la Francofête, notamment!


Le site de l'Office de la langue française (www.olf.gouv.qc.ca)

Ce site est en cours de refonte complète. À l'automne 2001, il sera devenu le cyberfuté de la langue française , une mine de ressources linguistiques, de renseignements sur le français d'aujourd'hui, de jeux et d'outils de perfectionnement, ainsi que de conseils pour vivre en français. Bref, un portail largement ouvert sur tout ce qui touche à la langue française et à la francophonie. Nous vous y donnons rendez-vous!

Comme l'a si bien écrit Alain Rey dans sa présentation du Dictionnaire historique de la langue française : Le langage d'aujourd'hui -- le nôtre -- et celui même de l'actualité, de la modernité, porte en lui mille ans de vie active. Ces mots qui donnent forme à nos sentiments, à nos pensées sont en nous et autour de nous, dans la communication sociale. […] Le français survivra, aussi riche, aussi lucide, aussi sensible qu'aux âges classiques, à condition de ne pas s'oublier lui-même, de se ressourcer sans répit.

C'est évidemment ce à quoi nous devons nous employer tous ensemble. Trouver les mots pour dire le monde d'aujourd'hui et de demain en français, et ne pas oublier de les faire nôtres, au quotidien et avec confiance -- car dans confiance, il y a foi --, quelle que soit notre génération.

 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XIXe Biennale

SOMMAIRE

XIXe Biennale à Hull-Ottawa 2001

Jeunesse et langue française. Créer, partager, entreprendre.

Langue française au Canada et en Amérique du Nord.


Préface par Roland Eluerd

Remerciements

SEANCE SOLENNELLE D'OUVERTURE

Messages de:

La très Honorable Adrienne Clarkson

L'Honorable Lise Thibault

L'Honorable Sheila Copps

Allocutions de:

M. Marcel Proulx

S.E. M. Denis Bauchard

M. Marcel Hamelin

M. Francis R. Whyte

M. Roland Eluerd

et Hommage posthume à Henri Bergeron par Roland Eluerd

Résultats de l'enquête par Mme Jeanne Ogée

JEUNESSE ET LANGUE FRANÇAISE

I . Créer

I. A . La poésie

Débat la poésie

I. B . Les technologies de l'information

Alain Vuillemin

Jean-Alain Hernandez

Louise Guay

Frédéric Nolin

Synthèse de René Morin

Remise des prix du concours “Les mordus de la langue”par Alain Landry

II . Partager

II. A . Les mots

Albert Doppagne

Noëlle Guilloton

Claire-Anne Magnès

Débat sur les mots animé par Antonine Maillet

II. B . Les engagements, les O.N.G.

Angèle Bassolé-Ouédraogo

Herman Zoungrana

Gabriela Marcu

Débat

II. C . L'enseignement du français

Micheline Sommant

Pascale Lefrançois

Sally Rehorick

Pierre C. Bélanger

Débat 1 sur l'enseignement

Marius Dakpogan

Mioara Todosin

Cécilia Gaudet

Fabienne Cauchi

synthèse par Ibnou Dia

Débat 2 sur l'enseignement

Hommage à Philippe Desjardins

III . Entreprendre

III. A . Jeunes entrepreneurs

Théodore Boukaré Konseiga

Sidney Ribaux

Daniel La Bossière

Débat 1 sur Entreprendre

III.B . Espace linguistique de la jeune entreprise francophone

Éric Bergeron

Jean-Paul Buffelan-Lanore

Isabelle Plouffe

Débat 2 sur Entreprendre

LANGUE FRANÇAISE AU CANADA ET EN AMÉRIQUE DU NORD

A . Paysage linguistique canadien et nord-américain

Gratien Allaire

Lise Dubois

Paul Dubé

Geneviève Labrecque

Samia I. Spencer

Débat Canada Amérique 1

B . Langue et culture dans le contexte canadien et nord-américain

Lise Gaboury-Diallo

Naïm Kattan

Miléna Santoro

René Cormier

C . Vitalité de la langue française au Canada

Lisa Balfour Bowen

Michel Chartier

Joan Netten

James Thériault

D.Témoignages

Isabelle Chiasson

Luc Lainé

Anne Pham-huy

Débat Canada Amérique 2

Mot de la fin par Norman Moyer

Allocution de Jean-Louis Roux

TABLE RONDE Le choc des cultures

Animateur Jean-Louis Roy


SEANCE DE CLOTURE

Vœux

Discours de clôture par Roland Eluerd

Liste des participants

Échos de la XIXe Biennale


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93