Biennale de la Langue Française

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Accueil Les Actes de la XVIe Biennale B16 Introduction B16 Allocution d'Alain Guillermou
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Allocution de M. Alain GUILLERMOU
Président-Fondateur de la Biennale de la langue française


Roland Eluerd

C'est avec une immense émotion que nous nous retrouvons en ce lieu après deux années de préparation, et tant de mois. Je passe la parole à celui qui a été le fondateur de la biennale de la langue française, qui fête aujourd'hui ses trente ans. Quel est l'antécédent de qui? est-ce la biennale, est-ce celui qui? enfin vous trouverez vous-même, mais il fête ses trente ans. Je le salue aussi avec une très grande émotion. Devant nous Monsieur Alain Guillermou, président-fondateur de la biennale de la langue française, va tenir la promesse qu'il nous avait faite à Avignon il y a deux ans, d'ouvrir la Biennale de Bucarest.


Alain Guillermou

(M. Alain Guillermou prononce quelques mots d'accueil en roumain, pour l'amusement étonné de ses auditeurs.) Je m'arrête parce que je vais me faire réprimander par moi-même, qui ai recommandé à tous les orateurs français qui prennent part à un congrès à l'étranger de ne pas baragouiner une mauvaise langue étrangère, et vous savez laquelle, mais de parler la sienne. En quoi, il défend sa langue et aussi l'esprit de la France, et il fait plaisir aux auditeurs.

Je ne prononcerai pas ici de discours solennel sur l'amitié franco-roumaine ni sur l'intérêt du choix qui a été fait de Bucarest pour notre Biennale.

Je voudrais, avant que cette biennale ne commençât, rendre hommage à ce que j'appellerais notre Treine. Il y a des trinités qui existent sans être saintes et qui sont également vénérables.

La Trinité, c'est Roland Eluerd, le président, assisté de Gildas Ogée, le secrétaire général, et de la toute charmante Jeanne Ogée.

Vous devinez le sentiment qu'on éprouve après avoir vécu pendant trente ans l'expérience et les aventures des biennales, l'impression qu'on éprouve de savoir que l'entreprise a vécu trente ans et qu'elle est promise à un avenir indéfini. La biennale vivra grâce à la solidité des collaborateurs qui vont s'en occuper après mon départ.

Je pourrais tenir devant vous un discours un peu officiel, employer une langue d'acajou ou d'ébène. Je préfère ne pas du tout parler de ce qui va nous occuper pendant cette biennale mais égrener certains souvenirs. Mes amis qui sont Africains connaissent ce que sont les griots. Un griot connaît tout le passé de la tribu à laquelle il appartient. Il est capable de réciter devant ses frères les annales de la tribu. Je voudrais jouer un peu le rôle d'un griot. Vous savez qu'on dit en Afrique : «Quand un griot meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.» Tant que mes souvenirs franco-roumains sont intacts, je voudrais en égrener quelques-uns devant vous.

Ils sont encadrés par deux personnalités : Brancusi et Elvire Popesco. Je vais tracer une courbe depuis Brancusi jusqu'à Elvire Popesco en bon griot à la mémoire fidèle.

J'ai connu Brancusi en 1943. C'était déjà un vieillard, un peu courbé, avec une belle barbe. Nous étions à l'ambassade de Roumanie à Paris près de l'Etoile. Je l'ai abordé au milieu du tumulte de la réunion diplomatique en lui disant : «Il y a plus de calme à Targu Jiu, auprès des monuments que vous avez créés, notamment la table de pierre». Il m'a regardé - et je n'oublierai jamais l'expression de ses yeux, d'une pureté extraordinaire -. Il a souri et a murmuré : «C'est vrai, c'est vrai.»

Je voudrais aussi évoquer avec vous des souvenirs très précieux, ceux que je garde d'Eugène Ionesco. Je l'ai connu à l'occasion d'un événement très pittoresque. J'avais créé à Nice, sous l'égide de l'Université de Nice au Centre universitaire méditerranéen, une chaire Mihail Eminescu, qui existe encore. Un jeune homme, qui était Eugène Ionesco, à ce moment-là attaché culturel à l'ambassade de Roumanie à Vichy, était venu assister à cette inauguration. J'ai parlé avec toute la flamme dont j'étais alors capable d'"Eminescu, poète de l'amour et de la mort". A la fin de ma conférence, Hélène Vacarescu, tout habillée de violet et de mauve, et qui tenait à la main un bouquet de violettes, s'est approchée de moi en me disant avec ce magnifique accent roumain que je pourrais difficilement imiter : «Je vous apporte le tribut de mes larmes».

Un peu plus tard j'ai retrouvé Ionesco dans des circonstances dramatiques. Mais auparavant, voici un petit épisode pittoresque. Après l'inauguration, j'avais organisé un repas d'une dizaine de personnes dans un restaurant niçois. C'était une époque, en 43, où on ne trouvait pas grand-chose à manger. Ionesco était notre invité. Lorsqu'il est arrivé au repas, il a retiré de ses poches des boîtes de sardines, des tablettes de chocolat. Avec quelle reconnaissance nous avons remercié ce diplomate de nous apporter d'aussi bonnes nourritures terrestres! Le diplomate s'était changé en prestidigitateur. Peu après j'ai été arrêté par les Italiens et ma femme, voulant me faire libérer, était intervenue auprès de Ionesco pour qu'il touche le personnel diplomatique italien à Vichy. Sa démarche n'a pas réussi mais il est intervenu et j'ai reçu le fac-similé de la réponse que les Italiens lui avaient faite : C'étaient des compliments! J'étais un personnage periculosissimo ... per la sua attiva propaganda, gaullista e communista. J'avais la double étiquette gaulliste et communiste... pour les Italiens.

J'ai retrouvé Ionesco à Paris. Il me racontait ses expériences, me disant qu'il avait fait jouer dans un Café-théâtre, «La tête de l'art», sa première pièce, où se juxtaposaient les phrases de la méthode Assimil. Il avait assisté à sa pièce comme spectateur et s'était dit : «Mais c'est un sketch de rien du tout, il faut en faire une comédie.» Et du coup il reprit son texte, le coupa en deux, en y insérant l'épisode du pompier et de la petite bonne. Et le sketch est devenu La Cantatrice chauve. Depuis, les exégètes, étudiant La Cantatrice chauve, ont discerné, dans l'apparition de ce pompier, le thème du feu, lié à un érotisme élémentaire. Je peux dire que j'ai été le confident de la création de La Cantatrice chauve, qui devait être d'abord une «Institutrice blonde». L'acteur qui devait prononcer le mot «institutrice» bafouillait tout le temps. Il avait dit le mot de Cambronne et ajouté : «Elle n'est pas institutrice, elle est cantatrice, et elle n'est pas blonde, elle est chauve!» Ionesco prit bonne note et en fit le titre de sa pièce de théâtre, qui est la championne de toutes les pièces de théâtre de Paris et d'ailleurs. Elle est jouée rue de La Huchette depuis des décennies et le sera encore pendant longtemps.

Un soir où Ionesco m'avait invité à dîner chez lui, après le repas il va à sa bibliothèque, prend un livre, c'était Caragiale. Il l'ouvre à Moshi et lit. Il y était question de bonnes d'enfants, de barbes à papa, de militaires, c'était la fête à Neu-Neu de Bucarest. Caragiale a écrit un texte extraordinaire, et Ionesco me dit, en éclatant de rire: «C'est mon maître. J'ai tout trouvé là-dedans.» J'aurais pu ajouter : «Vous avez peut-être aussi lu Urmuz?» Cette confidence m'a paru précieuse parce qu'elle me prouve que dans le théâtre de Ionesco, dans son inspiration, il y a quelque chose de profondément roumain, du moft, même si c'est de l'absurde de temps en temps.

Un jour, Pierre Messmer, qui était alors Premier Ministre et que je connaissais depuis nos années d'étudiants, me demande de lui faire connaître Eugène Ionesco. Ils vinrent tous deux dîner chez moi et je n'oublierai jamais cette rencontre entre le baroudeur et l'écrivain. Je ne sais pas lequel des deux admirait le plus l'autre.

J'ai connu aussi Emil Cioran, récemment disparu. Je me souviens qu'un jour je lui ai dit : «Pourquoi n'écrivez-vous pas vos ouvrages en roumain? Je vous les traduirais!» Il m'a répondu : «Non. J'ai besoin du français. Cette langue est pour moi une camisole de force.» La formule lui paraissait sans doute significative. Je l'ai trouvée plus tard dans un de ses livres.

Nous avons parlé de son pessimisme et je lui ai dit :»N'êtes-vous pas le fils spirituel de Dromichetes et de Decebal ? Vos ancêtres pleuraient à toutes les naissances parce qu'ils voyaient venir au monde un être humain qui allait connaître le mal d'être et ils se moquaient de la mort à tel point qu'ils étaient les soldats les plus coriaces de toute l'Antiquité. Ils ont donné du fil à retordre à nos ancêtres, les Romains. Vous êtes un disciple de ces Daces rebelles». Il a souri et m'a dit : «Ce n'est pas tout à fait faux ce que vous dites là.» Ce que je crois, c'est qu'une grande partie de l'inspiration de Cioran, ce pessimisme roumain, ce désespoir, vient des Daces. Les ancêtres de ce pays avaient une philosophie un peu pessimiste, qui leur donnait une énorme volonté de vivre et de gagner. Je crois qu'un homme comme Cioran a fait exactement comme Eminescu, qui était pessimiste mais créait. L'auteur qui crée une poésie et qui veut que cette poésie soit immortelle ne peut pas être pessimiste. Il est optimiste parce qu'il croit aux valeurs de l'esprit et aux valeurs de l'éternité de son oeuvre.

Avant de m'arrêter - parce que je me souviens de la formule latine apprise en sixième : «Senior erat et loquacior», qui montrait que le comparatif peut signifier «un peu» : «Il était un peu vieux et assez bavard» -, laissez-moi vous raconter un épisode de ma vie à la Sorbonne. J'avais à ce moment-là comme lecteur de roumain un homme charmant, devenu un très grand ami. J'aime bien son foyer, sa femme qui m'accueille si gentiment, et m'a offert tout à l'heure un formidable repas roumain. C'est Georghe Bulgar. Il a été mon collaborateur aux Langues orientales et à la Sorbonne.

Un jour on m'écrit une petite note : «Le poète roumain Tudor Arghezi veut assister à l'un de vos cours». Tudor Arghezi! Je me suis trouvé dans la psychologie du «prof» de lycée à qui on annonce que l'inspecteur général va venir examiner sa classe. Que les professeurs parmi nous reconnaissent la vérité de mon propos! On sait que ce ne sont pas les élèves que l'inspecteur va examiner, mais c'est vous qui allez être jugé sur la manière dont vous conduisez votre classe. Alors j'ai fait quelque chose qui participe de ce qu'on appelle un canular normalien. J'ai dit à mes étudiants : «Vous allez dans le quartier latin acheter un petit bouquin rouge qui s'appelle Choix de poésies d'Arghezi. On va préparer l'improvisation et traduire une de ces poésies devant notre visiteur.» J'ai choisi un texte délicieux : «La berceuse pour endormir Mitsura». Le père de la petite Mitsura va faire une petite cabane, il mettra de petites coquilles de noix, une petite coquille d'escargot et quand toute la cabane sera bien installée, «Mitsura pourra y venir, et moi, Papa, je viendrai avec toi dans la cabane.» On traduit sérieusement ce texte. Le jour où Arghezi ouvre la porte, je vois un vieillard, une dame et une autre dame plus jeune. C'était Mitsura, sa fille. En traduisant le texte, mes étudiants se sont révélés d'excellents roumanisants, ils n'ont pas fait beaucoup de fautes et Arghezi était enchanté. À la fin, j'ai dit : «Madame Mitsura - elle était actrice -, vous allez nous donner la grande joie de lire vous-même ce poème qui vous a été dédié, à vous, Mitsura.» Et ce fut un moment de grande émotion, elle se mit à lire d'admirable manière devant mes étudiants ce petit poème qui lui était dédié. Mes étudiants ont alors demandé à Tudor Arghezi de dédicacer leurs volumes. Arghezi s'est installé à une table et, je le vois encore, il écrivait des dédicaces gentilles et il fredonnait : «Bietul Arghezi!». Je ne sais pas ce que signifiait dans sa pensée : «Pauvre Arghezi!», mais, rentré en Roumanie, dans une petite revue qu'il publiait, il écrivit un article sur son séjour à Paris non sans évoquer l'atmosphère catifelata , veloutée, de la Sorbonne. C'était charmant de sa part.

J'aurais encore beaucoup d'autres choses à vous raconter. Un souvenir, en particulier, m'est très cher. A l'époque, on célébrait à Ipoteshti le soixante-quinzième anniversaire de la naissance d'Eminescu, et c'est un des moments les plus pathétiques de ma vie. J'arrive par des chemins encombrés de charrettes, de voitures, de gens à pied, et je demande à mon guide roumain : «Qui sont tous ces gens-là?» «Eh! bien, ils vont à la cérémonie d'Eminescu». Vous imaginez-vous, Français, que, pour célébrer un anniversaire de Victor Hugo à Besançon, toute la campagne environnante soit pleine de paysans? Et je me suis trouvé sur une estrade encore plus impressionnante que celle où je suis ici, ce soir, parce qu'il y avait à peu près quinze mille personnes devant moi et qui chantaient. Derrière il y avait la forêt, et l'estrade où nous étions était tapissée de magnifiques tapis roumains. J'étais au premier rang, honoré. Tout à coup l'organisateur me dit : «Il faut monter. Vous allez prononcer quelques paroles.» Et j'ai dû le faire. Il y avait là, à côté de moi, Lazslo Galdi, qui était un très savant éminescologue hongrois. Je monte sur l'estrade et je dis quelque chose comme ceci: «Je suis ému de parler devant cette maison d'Ipoteshti où Eminescu a connu les premiers mystères de la vie, de l'amour et de la mort. Et ces mystères de la vie, de l'amour et de la mort, il les connaît maintenant tout dévoilés dans le cimetière Bellu où il repose à Bucarest». Quand je suis descendu de l'estrade, les parents prenaient leurs enfants et les poussaient contre moi en leur disant: «Touche les vêtements du professeur de la Sorbonne». Jamais je n'ai été honoré de cette façon-là, d'autant plus qu'ensuite, à Botoshani, on a pris un repas terrible avec des petites bouteilles de vin blanc. Je me souviendrai toujours du monceau de petites bouteilles vides juxtaposées à mes pieds!

J'ai d'autres souvenirs encore, très touchants. Vous me direz que je devrais les écrire. En effet, j'ai de quoi remplir un livre de souvenirs franco-roumains mais je commence à me sentir un peu vieux.

Il y a aussi mon voyage à Iashi où on a célébré la traduction par Gheorghe Bulgar de ma thèse, qui venait de sortir d'imprimerie. Mais G. Bulgar m'a dit : «La censure n'a pas laissé passer Doina dans votre livre.» Doina, c'était une poésie d'Eminescu dans laquelle le grand poète dit ceci : «Allez, Etienne le Grand, lève-toi. Prends ton sabre et fiche-moi à la porte toute cette racaille!» Cela ne pouvait pas passer et avait été censuré. Mais pendant la séance, invité à prendre la parole, j'ai pris une petite revanche. J'ai fait une démonstration un peu théâtrale. J'ai montré d'une main le petit bouquin de poésies d'Eminescu, que j'avais acheté à Bucarest, jeune étudiant, de l'autre main ma thèse sur Eminescu et j'ai dit : «Voyez-vous, entre les deux il y a trente ans». Et j'ai ajouté : «Je suis heureux d'être parmi vous pour célébrer la sortie de ce livre, mais il m'inspire le souvenir d'un devoir de philosophie que j'ai dû faire en khâgne quand je préparais l’École normale supérieure. Le devoir de philosophie tenait en quelques mots : «De la réalité de l'absence».»

Tout le public a compris que l'absence de Doina dans ma thèse rendait d'autant plus réelle son existence et l'affirmait.

J'aurais encore beaucoup d'autres choses à vous dire, mais vous êtes impatients d'entendre nos orateurs vous parler des thèmes de la biennale. Je vous dis toute ma joie d'être au milieu de vous, ici, ce soir, de retrouver ce Bucarest d'il y a soixante ans. C'est extraordinaire de venir sur des lieux où j'étais pour d'autres raisons que ce soir, mais où j'ai été très heureux.

J'ai encore à vous raconter l'anecdote d'Elvire Popesco, je vous la dois. C'est la dernière. C'était il y a quelques années, sous le règne de Giscard d'Estaing. J'avais été invité à l’Élysée - de temps en temps on fréquente de mauvais lieux. Entre beaucoup de brillantes personnalités, je vois une dame un peu effondrée dans un fauteuil, c'était la divine Elvire Popesco. Vous savez qu'elle pouvait parler français sans aucun accent mais qu'elle faisait exprès de prendre l'accent roumain pour avoir plus de succès sur la scène. Je m'approche d'elle, car on ne peut passer devant un tel monument sans s'incliner et je lui dis : «Omagiile mele!». Elle me regarde: «Vous êtes Français?» «Oui.» «Et vous parrlez rroumain? C'est à cause d'une femme!» Je ne l'ai pas détrompée parce qu'au fond de ma pensée c'était vrai et cette femme je vous dirai, en m'inspirant des propos de Michelet pour qui la France est une personne, eh! bien la femme que j'ai aimée, c'est la Roumanie!

Tsara mea de glorie
Tsara mea de dor!

comme dit Eminescu,

«Mon pays de gloire
Mon pays d'amour!»

Roland Eluerd

Nous prévoirons pendant la biennale un moment pour que les biennalistes puissent toucher le vêtement du président fondateur!

 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XVIe Biennale

SOMMAIRE DES ACTES DE LA XVIe BIENNALE


SOMMAIRE

XVIe Biennale de la langue française Bucarest 1995

La place du français sur les autoroutes de l'information

SOMMAIRE

Avant-Propos d'Alain GUILLERMOU

Préface de Roland ÉLUERD


SÉANCE SOLENNELLE D'OUVERTURE

Allocution de M. Alain GUILLERMOU

Message de son Excellence Téodor MELESCANU

Allocution de M. Gheorghe ZGURA

Allocution de M. Henri REVOL

Message de son Excellence Bernard BOYER

Message de M. Xavier DENIAU

Allocution de Roland ELUERD


I ENJEUX SCIENTIFIQUES ET CULTURELS

Jean-Claude GUÉDON

Jean-Alain HERNANDEZ

Eric WEHRLI

Henri ZINGLÉ

Jocelyn NADEAU

Adrian MIHALACHE

Questions et commentaires

Alain VUILLEMIN

Maria TENCHEA et Ecaterina GRÜN

Jacqueline PICOCHE

Albert DOPPAGNE

Charles MÜLLER

François YERGEAU


II ENJEUX POLITIQUES ET FRANCOPHONES

Henri REVOL

Madeleine OUELLON

Suzanne RICHER

Dominique LAMICHE

François-Pierre LE SCOUARNEC

Jean-Paul BUFFELAN-LANORE

Andrea SCHMITZER et Andrei MANITIU

Rabah CHIBANE

Souleymane Bachir DIAGNE

Vieux SAVANÉ

Jacques CHEVRIER

Jean SOUILLAT

Michel TÊTU

Henri BERGERON


III-ANALYSES ET ENQUÊTES

Claire-Anne MAGNÈS

Line SOMMANT

Roland DELRONCHE

Pierre AGRON

Christian PELLETIER


IV LA ROUMANIE ET LA FRANCOPHONIE

Paula ROMANESCU

Andrei MAGHERU

Gheorghe BULGAR

Nicolae DRAGULANESCU

Dan Ion NASTA

Mariana PERISANU

Petru MUNTEAN et Maria BASARAB

Alexandru ALDEA

Constantin BOGDAN et Vladimi Iulu GUSIC

Irina MAVRODIN


V FORUM DES ASSOCIATIONS

-présenté par Catherine PONT-HUMBERT

Marcel BEAUX

Bernard PÉCRIAUX

Jean BUREL

Roland DELRONCHE

Jeanne OGÉE

Sophie OPRESCU

Kazaro TASSOU

Eric WEHRLI


SÉANCE DE CLÔTURE

Vœux de la XVIe Biennale

Discours de clôture par Roland ÉLUERD

Échos de la Biennale dans la presse

Liste des participants


Allocution d'Alain GUILLERMOU


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93