Imprimer

Message de Son Excellence Bernard BOYER
Ambassadeur de France


Roland Eluerd

Dans la préparation de cette biennale, nous avons également reçu une aide très précieuse de la part de son Excellence l'ambassadeur de France en Roumanie. Il est ici représenté par M. Majesté Larrouy, premier conseiller à l'ambassade de France.


Allocution de M. Lionel Majesté LARROUY

Premier conseiller à l'ambassade de France

L'ambassade de France souhaite la bienvenue à tous les biennalistes de la langue française, venus de tous les continents, pour se joindre autour de leur outil commun, la langue française.

Comme le disait à l'instant le Sénateur Revol, je suis personnellement et intimement convaincu que l'enjeu culturel linguistique, politique et économique des autoroutes de l'information est crucial. Le choix des organisateurs de cette seizième biennale de mettre l'accent sur ce sujet constitue une opportunité unique de resserrer les liens de la communauté francophone et de réfléchir vite à l'épanouissement de la communication francophone informatique, électronique du vingt et unième siècle.

L'ambassadeur de France a souhaité marquer l'ouverture de cette biennale à Bucarest en me demandant de vous faire part du message ci-après.



Message de Son Excellence Bernard BOYER
Ambassadeur de France

Il n'y a pas d'endroit plus qualifié pour accueillir la biennale de la langue française que la ville de Bucarest.

Qu'il s'agisse de ses monuments, de sa vie culturelle et artistique, la capitale de la Roumanie offre tous les signes d'un intérêt séculaire et jamais démenti pour tout ce qui touche à notre langue et à notre culture.

N'est-il pas à la fois extraordinaire et profondément émouvant de constater que pendant cinquante ans, pendant cinquante longues années, où la France dut s'effacer devant des idéologies totalitaires imposées au peuple roumain, celui-ci continua à conserver précieusement l'amour de notre pays et nous restitua intact en 1989 le dépôt que lui avaient laissé cent ans d'histoire commune.

Cette fidélité sans faille, nous nous devons d'y répondre en nous efforçant de donner aux Roumains de nouvelles raisons adaptées à notre temps de nous apprécier et d'apprécier ce que nous représentons. Il faut que la jeunesse de ce pays puisse continuer à apprendre notre langue et à bénéficier de nos enseignements, si elle le souhaite. Il faut aussi qu'ayant fait le choix de la France et de la francophonie qu'elle n'ait jamais à le regretter. Nous ne réussirons dans cette entreprise que si nous conservons notre action sous des formes multiples, qui englobent non seulement la langue et la culture mais également la présence économique et le développement scientifique.

Il faut enfin que nos amis sentent en permanence la force de notre amitié, la puissance de notre aide et la constance de nos sentiments.

Ainsi devrait se perpétuer une relation dont on ne trouve nulle part un autre exemple en Europe et qui fait de nos pays des jumeaux nourris tous deux par la louve romaine.