Biennale de la Langue Française

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Envoyer Imprimer PDF

Allocution de M. Roland ÉLUERD
Président de la Biennale

Parmi les personnes qui n'ont pas pu être avec nous et auxquelles nous pensons, figurent notre vice-présidente, Mme Madeleine Ouellon, et M. Jean Cadieux, ancien recteur de l'Université de Moncton. Notre ancien vice-président mais membre de notre comité d'honneur, M. Alain Landry, membre également du Haut conseil de la francophonie, qui aurait tant aimé pouvoir être avec nous et l'est par le cœur, est retenu par des questions professionnelles. Et puis quelqu'un que vous connaissez tous, dont l'absence fait que Henri Bergeron est un peu seul ici, c'est Gilbert Picard.

Je tiens également à remercier très profondément, très sincèrement M. Andrei Magheru, présent à cette tribune, qui fut jusqu'à il y a peu de temps conseiller à l'ambassade de Roumanie en France. Il nous a accueilli à l'ambassade, conseillé avec tant de gentillesse, tant de persévérance que nos remerciements ne peuvent être à la mesure de l'aide qu'il nous a rendue. Merci, Monsieur Magheru.

Je dois également mille mercis à M. Dragulanescu, président de la Ligue de coopération culturelle et scientifique France-Roumanie, qui lui aussi au téléphone et par correspondance nous a rendu tant et tant de services qu'en arrivant ici nous avions déjà l'impression d'être chez nous. Merci, Monsieur Dragulanescu.

J'ai remercié tout à l'heure Son Excellence l'Ambassadeur de France, je dois également remercier par avance Son Excellence l'Ambassadeur du Canada et le chargé d'Affaires, M. Russel Merifield, qui nous accueillera après la séance de clôture.

Je dois également des remerciements à tous ceux qui nous ont aidés à préparer cette biennale : les gouvernements de Roumanie, du Canada et de France, la communauté française de Belgique l'Agence de coopération culturelle et technique et pour la première fois dans nos biennales, j'espère que personne n'en sera choqué, des mécènes venus du privé. Par ordre alphabétique : Air France, France Télécom, les Editions Hachette et Nathan. Dans l'approche de ce mécénat, j'ai reçu un appui important, celui d'une personne qui a rendu ainsi grand service à la biennale, qui rejoint notre bureau et que je vous demande de remercier publiquement : Mme Marie-Aimée Randot-Schell.

Je remercie également les deux organisations de voyages Arcadia-Tour ici et La Procure à Paris.

Je dois enfin des remerciements à Monsieur le Président fondateur. Dans la course de relais, si l'on s'arrête en passant le relais et que l'autre parte à ce moment-là, cela ne marche pas; il faut un long moment, un très long moment, de longues années où l'on court ensemble, côte à côte, et cela M. Guillermou le fait très bien. Vraiment son aide a été très, très grande et je ne sais pas comment nous aurions pu, j'aurais pu tenir sans son aide et sans son amitié. Quant à ce qu'il a dit de M. et Mme Ogée je pourrais le répéter dix fois, vingt fois, cent fois, mille fois, je vous assure que nous serions encore au-dessous du dévouement qu'ils manifestent. Je crois que monsieur Guillermou ne me démentira pas : sans eux la biennale n'existerait pas.

Maintenant je voudrais vous lire deux extraits de lettres que nous avons reçues et qui, vous verrez, nous importent. La première est d'un biennaliste qui n'a pas pu venir, il s'agit de M. Bernard Quemada, le vice-président du Conseil supérieur de la langue française. Il m'écrit en substance ceci : «Cher président et ami, ainsi que je vous le laissais pressentir dans ma réponse de janvier, un projet européen dans lequel le Conseil se trouve impliqué va se concrétiser dans deux semaines sous la forme d'une rencontre de lexicographie et d'informatique linguistique. Cette semaine interlatine se tiendra sous les hospices de la Real Academia madrilène et avec le concours de Bruxelles. Elle me rend indisponible pour toute autre manifestation estivale. Je regrette d'autant plus que le thème de votre session 95, choisi très à propos, correspond à une des priorités de la politique que le Conseil supérieur recommande au gouvernement depuis plusieurs années. Peut-être connaissez-vous les premiers résultats, mêmes modestes, de notre action, la création du Conseil consultatif pour le traitement informatique du langage, donc en France. Il sera installé à l'automne par le premier ministre... Recevez, avec mes félicitations, mon très amical souvenir.» Bernard Quemada.

Voici la deuxième lettre : «Monsieur le président, je me réfère à votre lettre du 18 avril 1995, dans laquelle vous avez sollicité notre patronage pour la quinzième biennale qui se tiendra à Bucarest du 19 au 25 août. Étant donné l'intérêt que nous portons aux thèmes qui seront débattus au cours de cette réunion, j'ai le plaisir de vous informer que j'accepte bien volontiers d'octroyer le patronage de l'organisation à cette biennale. Avec tous mes vœux pour le succès de vos travaux, je vous prie d'agréer, monsieur le président, l'assurance de ma considération distinguée.» Federico Mayor, directeur général de l'Unesco.

Mes chers amis, il me reste un détail technique à préciser avant que nous gagnions les salons où nous sommes invités. Les vœux que nous présenterons lors de notre séance de clôture devront être très efficaces, très ponctuels. Henri Bergeron m'a plusieurs fois répété que le français était une langue efficace, ce dont je suis, en tant que spécialiste du XVIIIe siècle, infiniment convaincu. Que nos vœux soient exprimés de façon efficace pour que ceux qui sont présents à cette tribune puissent les porter aux responsables.

Il ne me reste plus qu'à souhaiter un bon anniversaire à la biennale et, surtout, à remettre à M. le recteur Zghura, selon l'habitude, la collection complète de nos Actes, mais je ne saurais le faire moi-même, car chacun sait que, ces Actes, Mme Ogée en est la responsable. Donc, ma chère responsable des Actes...

Ceux d'entre vous qui étaient à Avignon se souviennent que lors de la séance de clôture, me tournant vers Monsieur le président-fondateur, Monsieur le professeur Alain Guillermou, je lui avais dit devant tout le monde : Il faut que vous nous fassiez une promesse. Vous-même, de vive voix, déclarerez ouverte la seizième biennale à Bucarest. Monsieur le Président-Fondateur, il est l'heure de tenir votre promesse.



M. Alain GUILLERMOU
J'ai le plaisir de vous annoncer que la seizième biennale de la langue française est ouverte.

 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XVIe Biennale

SOMMAIRE DES ACTES DE LA XVIe BIENNALE


SOMMAIRE

XVIe Biennale de la langue française Bucarest 1995

La place du français sur les autoroutes de l'information

SOMMAIRE

Avant-Propos d'Alain GUILLERMOU

Préface de Roland ÉLUERD


SÉANCE SOLENNELLE D'OUVERTURE

Allocution de M. Alain GUILLERMOU

Message de son Excellence Téodor MELESCANU

Allocution de M. Gheorghe ZGURA

Allocution de M. Henri REVOL

Message de son Excellence Bernard BOYER

Message de M. Xavier DENIAU

Allocution de Roland ELUERD


I ENJEUX SCIENTIFIQUES ET CULTURELS

Jean-Claude GUÉDON

Jean-Alain HERNANDEZ

Eric WEHRLI

Henri ZINGLÉ

Jocelyn NADEAU

Adrian MIHALACHE

Questions et commentaires

Alain VUILLEMIN

Maria TENCHEA et Ecaterina GRÜN

Jacqueline PICOCHE

Albert DOPPAGNE

Charles MÜLLER

François YERGEAU


II ENJEUX POLITIQUES ET FRANCOPHONES

Henri REVOL

Madeleine OUELLON

Suzanne RICHER

Dominique LAMICHE

François-Pierre LE SCOUARNEC

Jean-Paul BUFFELAN-LANORE

Andrea SCHMITZER et Andrei MANITIU

Rabah CHIBANE

Souleymane Bachir DIAGNE

Vieux SAVANÉ

Jacques CHEVRIER

Jean SOUILLAT

Michel TÊTU

Henri BERGERON


III-ANALYSES ET ENQUÊTES

Claire-Anne MAGNÈS

Line SOMMANT

Roland DELRONCHE

Pierre AGRON

Christian PELLETIER


IV LA ROUMANIE ET LA FRANCOPHONIE

Paula ROMANESCU

Andrei MAGHERU

Gheorghe BULGAR

Nicolae DRAGULANESCU

Dan Ion NASTA

Mariana PERISANU

Petru MUNTEAN et Maria BASARAB

Alexandru ALDEA

Constantin BOGDAN et Vladimi Iulu GUSIC

Irina MAVRODIN


V FORUM DES ASSOCIATIONS

-présenté par Catherine PONT-HUMBERT

Marcel BEAUX

Bernard PÉCRIAUX

Jean BUREL

Roland DELRONCHE

Jeanne OGÉE

Sophie OPRESCU

Kazaro TASSOU

Eric WEHRLI


SÉANCE DE CLÔTURE

Vœux de la XVIe Biennale

Discours de clôture par Roland ÉLUERD

Échos de la Biennale dans la presse

Liste des participants


Allocution d'Alain GUILLERMOU


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93