Biennale de la Langue Française

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Alain VUILLEMIN

Professeur à l' Université d'Artois Directeur du Centre d'études et de Recherches sur les Textes électroniques littéraires (C.E.R.T.E.L.), Association AMOPA


La place des littératures d'expression française sur les nouvelles technologies de l'information (N.T.I.)


Inexistante en 1995, la place des littératures d'expression française était encore très marginale et très inégale en cette fin de l'année 1999 sur Internet et, d'une manière plus générale, sur ce qu'on appelle les "nouvelles technologies de l'information" ou "N.T.I.". Les raisons en sont multiples. En 1999, selon des sources autorisées, les informations qui circulaient sur Internet l'étaient en anglais pour 95%, en espagnol pour 2,5% environ, en français pour 2% et, pour 0,5%, en toutes les autres langues. Ce qui circule sur les littératures est encore plus infime. C'est une situation qui est assez difficile à apprécier toutefois, dans la mesure où le développement des réseaux de télécommunications est devenu vertigineux et où l'on prévoyait que, au seuil de l'an 2000, Internet compterait déjà plus de 200 millions de sites connectés entre eux. De surcroît, toujours en 1999, l'imperfection des logiciels et des "moteurs" de recherche sur Internet faisait que, lors d'une consultation, 30% des informations seulement, susceptibles de répondre aux termes des questions posées, étaient effectivement identifiées. Or, sur Internet, les "moteurs" de recherche cernent mal la notion de "littérature d'expression française". Les créateurs de sites et les fournisseurs de services d'information sur ce sujet utilisent plus volontiers les termes de "francophonie" ou de "littérature francophone", dont on connaît déjà toutes les ambiguïtés, quand ils n'emploient pas le mot "littérature" dans son sens très restreint de "bibliographie" Aussi faut-il multiplier les interrogations, les confrontations et les recoupements pour tenter de savoir ce qu'il en est. D'où, aussi, la modestie de ce propos, qui cherchera seulement à inventorier ce qui était disponible au mois d'octobre 1999, comme offre d'information sur les littératures en langue française, soit "en ligne", sur Internet, par l'intermédiaire des différents réseaux de télécommunication disponibles, soit "hors ligne", sur des supports dits "transportables", et consultables à l'aide d'un ordinateur individuel quelconque.


I. L'offre en ligne

En ce qui concerne l'offre d'information "en ligne", sur Internet, la place que les littératures d'expression française occupe est donc impossible à établir d'une manière définitive, ne serait-ce qu'en raison des motifs d'un ordre technique qui ont été déjà évoqués. Cette place tend à s'étendre toutefois, encore que d'une manière très dispersée et disparate, au fur et à mesure qu'un nombre croissant de textes littéraires, de grands et de moins grands écrivains, sont proposés sous des formes d'éditions électroniques variées, à savoir, en termes techniques, en "mode image", en "mode texte" et en "mode enkysté".

Le "mode image" désigne une manière de reproduire une page de texte imprimé sous la forme d'un "fac similé" numérisé. Les pages des livres sont photographiées et ce sont des reproductions photographiques digitalisées qui s'affichent sur les écrans des ordinateurs. C'est sur ce principe technique que la Bibliothèque nationale de France a constitué dès 1996 un fonds textuel numérisé riche de 300 000 volumes, extraits de ses propres collections et entièrement reproduits de cette façon. Il était prévu, que, à la fin de l'année 1999, 86 000 de ces volumes seraient consultables en interne, sur le site de Tolbiac de la Bibliothèque nationale de France, à partir de "stations de lecture assistée par ordinateur" spécialisées, et que 70 000 environ seraient proposés à la consultation à l'extérieur, via Internet, à partir d'un site expérimental, Gallica(1) qui a été créé en 1997 et qui comportait déjà, en 1998, près de 20 000 documents. Les éditions "princeps" de la plupart des grands écrivains français font partie de ce fonds. La part des textes qualifiés de "francophones" y est très réduite et, à ce sujet, il serait plus exact de parler de textes "français" relatifs à des pays que l'on dit aujourd'hui "francophones". Les œuvres disponibles en ligne sont en effet toutes antérieures à 1925 pour des raisons d'ordre juridique. La Bibliothèque nationale de France n'est autorisée à diffuser, en effet, que des reproductions d'ouvrages "libres de droit", c'est-à-dire tombés dans le domaine public. Or, la durée des droits d'auteur (et, donc, des droits des éditeurs) a été prolongée et se clôt désormais au terme d'une période de soixante-dix ans à compter de la date de la mort de l'auteur. Or, c'est seulement vers 1930 que les littératures francophones ont commencé à se constituer, notamment en Afrique ou aux Antilles, et c'est à partir des années 1960, et du temps des indépendances, que ces littératures se sont affirmées. Dans ces conditions et en 1999, ces littératures d'expression française, trop modernes, sont - et seront jusqu'à nouvel ordre - absentes des NTI. Il en résulte aussi que, dans ces fonds qualifiés de "francophones" en mode image, dominent surtout les relations de voyage et les récits des explorations menées par des marins, des missionnaires ou des savants tels que, par exemple, la relation de Jacques de Bourges, au Siam, entre 1666 et 1713, l'Histoire naturelle du Sénégal de Michel Adanson en 1749-1753, les Mémoires de Pamphile de Lacroix sur Haïti et Saint-Domingue, les travaux de Maspéro sur l'égyptologie au XIX° siècle. Il s'agit là, toutefois, au sens strict, de textes écrits par des auteurs français, et non vraiment "francophones", mais relatifs, cependant, à des pays qui se réclament désormais, en cette fin du XX° siècle, sur un plan politique, de l'Organisation des États francophones.

Le "mode texte" correspond à un autre mode d'édition, en informatique, qui permet de proposer des textes, sur quelque sujet que ce soit, qui soient préhensibles par l'intermédiaire de ce qu'on nomme un "système de traitement de textes". Les textes sont également reproduits en entier. Ils sont aussi "téléchargeables" , c'est-à-dire qu'ils peuvent être recopiés à distance. Ils sont aussi susceptibles d'être récupérés sur tout ordinateur personnel connecté à Internet. Deux grandes catégories de textes se rencontrent : des éditions brutes, limitées à la reproduction du seul texte imprimé comme ce poème "Femme une femme noire", proposé en illustration, extrait des Œuvres poétiques de Léopold Sédar Senghor, et diffusé sur Internet par le Club des Poètes(2). Ou bien des éditions plus élaborées, où le même type de texte peut se trouver associé à des résultats de traitement linguistiques, stylistiques ou documentaires divers comme sur le site de la banque Frantext(3) de l'Institut national de la Langue française, qui possède une collection de 3 000 grands textes littéraires français, écrits entre 1660 et 1960, consultables de cette manière. Un nombre croissant de sites consacrés à de grands écrivains en langue française, sur Balzac, Hugo, Zola, par exemple, proposent ainsi ces deux modes d'édition textuelle tantôt concurremment tantôt simultanément. D'autres sites, notamment sur les littératures québécoise, belge ou suisse, correspondent plutôt à des formes d'édition "sauvage", directe, réalisée en quelque sorte à compte d'auteur, directement, par de jeunes écrivains, poètes ou romanciers encore inconnus ou méconnus, qui choisissent de livrer, librement, sur Internet, tout ou partie de leurs poèmes ou de leurs romans. Ce sont de nouvelles formes de littérature marginale, parfaitement inédites, qui surgissent ainsi.

À l'inverse, les éditons en "mode enkysté" ne permettent pas le "télé-déchargement". Les œuvres littéraires qui sont éditées sur Internet sous cette forme sont en quelque sorte enfermées, "enkystées", à l'intérieur d'un logiciel de "lecture assistée par ordinateur", qui en interdit la reproduction ou la récupération. Dès lors, les textes concernés ne peuvent être lus, découverts ou explorés qu'à l'intérieur de parcours de lecture qui sont prédéterminés par les éditeurs ou par les créateurs de sites d'information. Les futurs livres électroniques portables, les "e-books" (pour "electronic books") dont on annonçait la diffusion pour le milieu ou la fin de l'année 2000, prolongeront ce principe d'édition. Ces "livres électroniques" pourront se connecter au réseau Internet. Il sera possible de recopier sur ces livres jusqu'à plusieurs dizaines d'ouvrages, que de grandes maisons d'édition prévoient de fournir sur Internet par collections entières. Mais les textes qui seront recopiés sur les livres électroniques ne pourront être "lus" que par l'intermédiaire de logiciels qui seront élaborés et imposés par les maisons d'édition. Aucun autre mode de traitement ou de reproduction ne sera permis. Nul n'était encore en mesure de prévoir en 1999 comment ces futurs "livres électroniques" seront accueillis par le grand public ni quel genre de littérature, quel qu'il soit, sera privilégié par la diffusion de ces nouveaux supports.

Ainsi se présente cette offre d'information naissante sur Internet, "en ligne", sur les littératures d'expression française. De nouvelles formes d'édition électroniques sont apparues, inégalement développées, en mode "image", "texte" ou "enkysté". De premiers fonds numérisés, de premières collections de textes littéraires électroniques se constituent, à partir d'ailleurs de toutes sortes d'éditions imprimées antérieures. Ce qui domine, toutefois, dans cette production, c'est la part prépondérante de la littérature française. Les littératures belge, suisse, québécoise n'y sont encore présentes que d'une manière marginale. Les autres littératures francophones en sont absentes.


II L'offre hors ligne

En dehors d'Internet, l'offre d'édition sur des supports dits "transportables", les disquettes micro-informatiques, les cédéroms, les "DVD-ROM"(4), était très réduite en cette fin de 1999. Il n'existait pratiquement rien sur les littératures québécoise, belge ou suisse d'expression française. Il a existé, pendant un temps, à l'Université d'Artois, une maquette d'édition d'une anthologie poétique sur Aimé Césaire, sous la forme d'un "hyperlivre"(5).Il a paru, depuis le début de 1999, un premier cédérom multimédia, aux éditions Jeriko, sur Léopold Sedar Senghor : le poète président. Qu'en est-il donc, dans le détail, par catégorie de supports, selon qu'il s'agit de disquettes, de cédéroms ou de DVD-ROM ?


Sur disquette, le Centre d'études et de Recherche sur les Textes électroniques de l'Université d'Artois a réalisé entre 1996 et 1999 une maquette d'édition en mode hypertextuel d'une anthologie poétique qui portait sur un choix de poèmes d'Aimé Césaire. Cette maquette, intitulée Aimé Césaire : Anthologie poétique, réalisée avec le concours de Karine Gurtner, a été présentée en public, pour la première fois, au Brésil en mars 1998 à Salvador de Bahia, dans l'Etat de Bahia, lors de la "Première semaine de la francophonie" jamais organisée au Brésil. Cette maquette a été ensuite présentée en 1999 en Roumanie, en Moldavie, à Iasi en mars 1999, lors de la semaine de la francophonie de cette année-là. Une diffusion ultérieure de cette maquette, sous une forme définitive, avait été prévue à cette date-là, avec le concours de la librairie Klincksieck.

Sur cédérom, en dehors d'une douzaine de titres qui portent exclusivement sur des auteurs français et qu'on n'évoquera pas, l'unique titre qui avait été commercialisé sur les littératures francophones, en 1999, par la maison d'édition électronique Jeriko, était un cédérom multimédia intitulé Léopold Sedar Senghor : le poète président. Ce disque avait été produit avec le concours de l'Institut national de l'Audiovisuel et des sociétés 3001 Multimédia, La Faktory et la 5° Multimédia, en partenariat avec le Ministère (français) de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie, l'Agence de la Francophonie, le Ministère de la Culture et de la Communication, le Ministère de la Culture et des Communications du Québec, le Centre national d'Enseignement à Distance, le Conseil régional de la Basse-Normandie et la Mairie de Verson (le lieu où, en Normandie, Léopold Sédar Senghor s'est retiré). Par son sujet et par son mode de financement, il s'agit vraiment d'une production francophone, franco-québécoise, sur un auteur francophone, sénégalais en l'occurrence. Ce disque comporte en effet plus de deux heures et trente minutes d'archives sonores, extraites des collections de l'Institut national audiovisuel, accompagnées de 13 minutes de séquences vidéo, de 250 photographies et de 300 textes explicatifs, associés à une reproduction de la totalité des textes poétiques de Léopold Sédar Senghor. Sur ces poèmes, 21 sont lus, dont quelques-uns par le poète lui-même, et sont complétés par des commentaires approfondis. Une dernière option, appelée "Carnet", permet enfin d'effectuer des recherches plus fines sur l'ensemble des documents textuels, sonores, vidéos ou iconographiques réunis. Un glossaire de 450 définitions complète le tout. Ainsi conçu, ce cédérom permet de découvrir d'une manière inédite, interactive, la vie et l’œuvre de ce grand écrivain francophone.


Sur DVD-ROM, dans le domaine littéraire, aucun titre n'avait été encore commercialisé en 1999. Au plus trouve-t-on sur ces supports nouveaux, d'une capacité de stockage d'information de dix fois supérieure à celle des cédéroms, des titres d’œuvres littéraires, théâtrales ou romanesques, déjà adaptées au cinéma. Une autre innovation technologique, annoncée pour l'an 2000, concerne les futurs "livres électroniques", relativement clos et protégés contre les formes modernes de "piraterie" informatique. La diffusion de textes littéraires francophones modernes pourrait en être favorisée. Encore faudra-t-il que les principales maisons d'édition des pays francophones soient en mesure d'investir dans ces nouvelles formes de diffusion de la littérature, ce qui n'est pas encore vraiment démontré.

L'offre d'information et d'édition électronique sur les littératures d'expression française était donc quasiment inexistante en 1999 sur les supports que l'on appelle "transportables", à savoir les disquettes, les cédéroms, les DVD-ROM et les nouveaux "livres électroniques". Au plus pouvait-on signaler l'existence d'un tout premier cédérom multimédia, interactif, sur la poésie de Léopold Sédar Senghor, qui ne suffit pas à rendre compte, à lui seul, il faut l'admettre, de l'extraordinaire foisonnement des littératures francophones sur tous les continents en cette fin du XX° siècle.


La place des littératures d'expression française se révèle ainsi très réduite sur les nouvelles technologies de l'information, que ce soit "en ligne", c'est-à-dire sur Internet, ou "hors ligne", sur des supports transportables, en cette fin de 1999. "En ligne", une offre d'information et d'édition, sur la littérature française d'abord, a commencé néanmoins à se constituer sur Internet, en différents modes, soit autour d'institutions comme la Bibliothèque nationale de France soit d'une manière encore très dispersée et désordonnée à partir d'initiatives privées, sans que l'on puisse encore dégager d'orientations très nettes. "Hors ligne", il n'existait pratiquement rien, en dehors du cédérom multimédia qui a été consacré en 1999 à Léopold Sédar Senghor. Le bilan est mince. On assiste, en fait, à un triple phénomène de marginalisation ou encore d'exclusion, pour ne pas dire de ségrégation, qui commence à se manifester sur Internet. Un premier phénomène de marginalisation concerne d'abord la langue. Ainsi qu'on l'a rappelé, 95% de l'information qui circulait sur Internet en 1999 l'était en anglais. La langue française commençait donc à être présente sur Internet mais d'une manière très modeste toutefois. La part de la littérature purement française, dans l'ensemble de ce qui est proposé en français, était encore plus réduite. C'est un second processus de marginalisation qui se manifeste. La part des littératures d'expression française y était encore plus résiduelle, à l'exception des littératures du Québec et, dans une moindre mesure, de celles de la Belgique et de la Suisse. Les autres littératures en étaient pratiquement exclues. Ces tendances ne peuvent que s'aggraver. L'on voit mal ce qui pourrait l'empêcher, en dehors d'une impulsion, nécessairement politique, qui ne saurait venir que des institutions ou des organisations qui ont en charge la Francophonie.


NOTES

(1)Gallica est accessible via le site de la Bibliothèque nationale de France : "http://www.bnf.fr"

(2)Le Club des Poètes, sur le site : "http://www.franceweb.fr/poésie"

(3)La banque Frantext est consultable sur le site\~: "http://www.ciril.fr/~mastina/FRANTEXT"

(4)"DVD-ROM : pour "Digital Video Disk - Read Only Memory", ou "disque vidéo digitalisé à mémoire morte", d'une capacité de stockage de l'information de 10 fois supérieure à celle d'un cédérom.

(5)"Hyperlivre" : néologisme qui désigne un certain type d'éditions en mode hypertexte, diffusé sur disquette ou sur cédérom, notamment par la société d'édition électronique Ilias.

 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XVIIIe Biennale

SOMMAIRE

XVIIIe Biennale de la langue à Ouagadougou 1999

L'expression du droit. Le français, langue africaine et internationale.

La jurisfrancité. Le Burkina-Faso et la francophonie


Préface de Roland ELUERD

Remerciements de Roland ELUERD


SEANCE SOLENNELLE D'OUVERTURE

Allocution de Roland ELUERD

Allocution d'Hélène GUILLERMOU

Allocution de Jeanne OGEE

Discours de bienvenue de Filiga Michel SAWADOGO

Allocution de S. E. Maurice PORTICHE

Discours solennel d'ouverture de S. E. Youssouf OUEDRAOGO

Message de Sheila COPPS

Message de René MONORY

Message d'Anne MAGNANT

Message de Stelio FARANDJIS

Message de Franck BOROTRA

Allocution de Marcel BEAUX

Message de Jacques LEGENDRE


I L'EXPRESSION DU DROIT

Le français, langue africaine et internationale

Jean CLUZEL

A. Le temps et l'espace

Jean-Claude TAHITA

Albert DOPPAGNE

Yvaine BUFFELAN-LANORE

Ouango Paul ZEMBA

Paul SABOURIN


B. Les domaines et les nouvelles technologies

Edmond JOUVE

Pierre LERAT

Jean-Paul BUFFELAN-LANORE

Karl CROCHART


C. La jurisfrancité

Shaheda PEEROO

Pierre DECHEIX

Michel DOUCET

Alain A. LEVASSEUR

Alain LANDRY

Floiran TAVARES

Ridha MEZGHANI


D. Expressions littéraires du droit

Oumar KANOUTE

Mariana PERISANU


II. LE BURKINA FASO ET LA FRANCOPHONIE

A. Structures institutionnelles

Paul Ismaël OUEDRAOGO

Baba HAMA

Salaka SANOU

Urbain AMOA

Herman ZOUNGRANA

Patrick BERGEN

Jean R. GUION

Simon COMPAORE


B. Langues, littératures et enseignement

Michel TETU

Lise SABOURIN

Alain VUILLEMIN

Gisèle PRIGNITZ

Youssouf OUEDRAOGO

Auguste Robert NEBIE


C. Table ronde «La littérature burkinabè: présence de l'oralité, place dans l'enseignement »

Jacques CHEVRIER

Alain Joseph SISSAO

Joseph PARÉ

Louis MILLOGO

Maître Titinga Frédéric PACERE


Discours de clôture de Roland ELUERD

Vœux de la XVIIIe Biennale

Liste des participants


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93