Biennale de la Langue Française

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Les Actes
Envoyer Imprimer PDF

Cheryl Toman

Professeure titulaire, Case Western Reserve University, USA


Francophonie et identité nationale en Croatie





Cher Monsieur le président Eluerd,
Chers membres de la Biennale,

Chers collègues,

Chers amis bulgares,

Je suis très honorée d’avoir été invitée à participer à cette 23e Biennale de la langue française et je tiens surtout à remercier Monsieur Roland Eluerd et les organisateurs de cette opportunité.



L’entrée officielle de la Croatie en Francophonie en 2004 était peut-être peu médiatisée, mais son adhésion comme pays observateur à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) était l’aboutissement logique de l’histoire de ce pays et non seulement un moyen de faciliter son adhésion à l’Union européenne comme certains prétendent. Certes, la Croatie a une tradition francophone différente de celles des anciennes colonies françaises. Depuis le 16e siècle pourtant, le français est parmi une des langues parlées par la haute administration du pays et par l’élite intellectuelle et artistique. Selon les chiffres officiels actuels, 4% de la population croate est francophone ce qui ne semble peut-être pas impressionnant à première vue. Mais en comparant cette statistique avec d’autres pays voisins (à l’exception de la Roumanie où le roumain est une langue néo-latine), on voit qu’il y au moins deux fois plus de francophones en Croatie.

Et pourtant, on ne peut pas nier certains obstacles à une francophonie plus répandue en Croatie à cause de nombreuses conséquences historiques des deux Guerres mondiales et de la guerre des années 90 dans les Balkans précisément. Plusieurs écrivains et intellectuels croates qui ont essayé de trouver un terrain d’entente parmi les peuples à travers la Francophonie se trouvent parfois critiqués par le gouvernement ou par les médias croates. En réponse à la peur de l’Autre créée par la guerre, certains écrivains croates constatent que les pays nouvellement indépendants de l’ex-Yougoslavie sont en effet trop repliés sur eux-mêmes. Pour l’élite intellectuelle du pays, la francophonie est loin d’être un obstacle au nationalisme croate et en réalité, c’est un moyen de reconstruire, sinon, de conserver une identité nationale croate, basée sur douze siècles d’histoire entre la Croatie et la France.


Les premiers liens politiques entre les deux pays remontent au huitième siècle avec l’incorporation de la péninsule d’Istrie dans l’Empire franc en 788 suivi du traité d’Aix-la-Chapelle de 812 qui avait placé toute la Croatie--à l’exception du littoral dalmate et de deux îles (Krk et Cres)--sous l’autorité de Charlemagne. Encore d’autres liens à citer--au début du 14è siècle, les plus puissants comtes croates ont aidé Charles Martel d’Anjou à monter sur le trône pour établir la première dynastie d’origine française en Croatie (les Angevins) qui durait jusqu’au début du 15è siècle (Pandžić 268). Plus tard, c’était François I qui a décidé d’intensifier les relations commerciales et diplomatiques entre la République de Dubrovnik et la France. Par conséquent, Dubrovnik est vite devenu un port d’attache et une fenêtre pour les diplomates et les voyageurs français du Proche-Orient (Peroche 138). Grâce à ces relations notamment, l’usage du français était très répandu à Dubrovnik (Peroche 138). Entre 1809 et 1813, la Croatie faisait partie des provinces illyriennes et donc l’an 2009 marque le bicentenaire de la Croatie au temps de Napoléon, un événement que l’Association des Anciens Etudiants des Universités Croates a commémoré cette année en organisant des conférences à ce sujet.


Outre les réalités politiques, on ne peut pas oublier non plus les nombreux échanges religieux et culturels entre les deux pays à travers les siècles. L’inspiration franque était déjà évidente dans l’architecture croate du neuvième siècle dans la construction de l’église de la Sainte-Trinité, appelée actuellement l’église Saint-Donat à Zadar. A partir de 1060, le rite latin remplaçait la liturgie glagolitique (Franolić 157) et dans la première bibliothèque du monastère dominicain fondé à Dubrovnik en 1225--considérée l’une des plus riches bibliothèques au Moyen âge--on trouvait des livres écrits en latin avec des annotations en ancien français (Franolić 162). Le catholicisme a toujours renforcé les liens entre la Croatie et les pays latins en particulier. Après les croisades du 11è au 13è siècle, les religieux lettrés venaient nombreux en Croatie (Pandžić 267). Surtout au Moyen Âge, le nombre d’étudiants croates à la Sorbonne-- considérée comme le centre intellectuel de la chrétienté à l’époque--n’était pas négligeable non plus (Tuilier 168). Entre le 14è et le 16è siècle, les Dominicains, les Franciscains, et les Pauliniens ont tous fondé plusieurs écoles en Croatie. Notamment, on a élevé le lycée dominicain à Zadar au rang d’université en 1395 et le lycée paulinien à Lepoglava est devenu une Académie en 1582 (Peroche 58). En général, tous les ordres religieux bien établis en Croatie assuraient la croissance du nombre d’étudiants croates en France pendant plusieurs siècles, non seulement à Paris mais également à Chartres, Montpellier, Avignon, Marseille, et Toulouse. La plupart de ces étudiants sont rentrés en Croatie après leurs études où ils ont énormément influencé les arts, les lettres, et les sciences de leur pays natal (Peroche 66).


Quant à la culture et la vie intellectuelle de la Croatie, l’influence française arrivait par l’Autriche et l’Italie. Tristan et Iseut a paru en Croatie au 14e iècle et a été traduit en slavon croate au 16è siècle (Franolić 165). Depuis la période classique, le théâtre représente un lien fort entre les deux pays et il est bien connu par exemple que les spectateurs dans les théâtres de Dubrovnik se réjouissaient des pièces de Molière quelques mois après leurs premières représentations à Paris (Chenu 8). Entre le 17e t le 18e iècle uniquement, 24 pièces de Molière avaient été traduites en croate. Inspiré des modèles classiques français, le théâtre croate a développé de nouvelles formes expérimentales d’expression (Vidan 200). Au 18è siècle, il y avait même un mot dans la langue croate qui voulait exprimer cet engouement des Croates pour la culture française, la franćezarija (Peroche 141), et on dit même que les idées de la Révolution Française avait inspiré la Renaissance croate entre 1830 et 1850. Vers la fin du siècle, deux auteurs croates connus, Toma Basiljević et Julije Bajamonti, écrivaient leurs poésies en français.


Il faut souligner que le latin était la langue officielle de la Croatie entre 925 et 1847 et pourtant la langue croate a toujours joué un rôle essentiel dans la construction d’une identité nationale croate. Les origines du premier journal en Croatie se trouve dans le Télégraphe Officiel, le journal des provinces illyriennes imprimé en français et en croate parmi d’autres langues (Dayre 223). A partir de 1876, les cours de français sont devenus obligatoires non seulement dans tous les lycées croates mais aussi à l’Université de Zagreb (Peroche 189). Et même dans l’entre-deux-guerres, la période où les relations entre les deux pays n’étaient pas les meilleures, le français était la première langue étrangère enseignée en Croatie. Aujourd’hui, il y a environ 3000 mots d’origine française dans la langue croate (Franolić 1976). Depuis sa fondation en 1922 jusqu’à nos jours, l’Institut Français de Zagreb et ses Cercles Français établis dans toutes les villes croates principales contribuent énormément à la diffusion de la langue et la culture française dans tout le pays. Avec ces quelques exemples que je viens de vous citer, il est donc possible de concevoir une Croatie contemporaine où le français joue un rôle important.


Mais peut-on dire véritablement que les Croates sont depuis toujours francophiles ? En 1721, le poète croate Ignjat Burdević a constaté--avec regret--que le français était à la mode à Dubrovnik tout en se moquant des Ragusains à peine francophones qui voulaient se figurer parmi les érudits de l’Europe (Vidan 194). Dans le cadre des provinces illyriennes, l’administration de Napoléon a imposé le français dans l’enseignement, l’administration, et la justice (Peroche 148)—ce n’était pas du tout le choix des Croates à l’époque et en fait, pour certains, c’était une déception qui semblait contredire les idées philosophiques de la Révolution française qui avaient tant inspiré les Croates de trouver leur propre identité culturelle et politique. Et parfois dans l’histoire de la Croatie, une admiration apparente pour la langue française représentait réellement un sentiment contre une autre culture qui était envahissante aux yeux des Croates. Par exemple en 1848, comme moyen de montrer sa réaction anti-autrichienne, le théâtre national de Zagreb mettait exprès au programme de plus en plus de pièces françaises pour faire contrepoids aux représentations allemandes (Peroche 193).


En réalité, ces cas exceptionnels ne peuvent jamais diminuer une admiration authentique pour la langue et la culture française chez les Croates historiquement et donc c’est la raison pour laquelle les intellectuels croates contemporains pensent qu’il est logique de reconstruire ou de conserver même une identité nationale croate à travers une francophonie plus répandue. Pendant le Siècle des Lumières, c’était la philosophie française qui motivait les Croates de connaître l’Autre et ce qui était différent pour « acquérir une connaissance plus systématique des Autres pour pouvoir la comparer avec celle que l’on possédait de soi-même et de ses semblables (Vidan 191). La République de Dubrovnik était un excellent exemple d’une ville croate qui était un important récepteur d’influences et d’idées non seulement françaises mais étrangères où (et je cite Gabrijela Vidan) « l’emprunt de pratiques étrangères ou la présence d’étrangers n’étaient nécessairement considérés comme des symptômes de dénégation du caractère national ou de rejet d’identité nationale, mais plutôt comme l’éventuel principe d’une appartenance culturelle, mais aussi nationale, plurielle » (198-199). Pour une Croatie considérée trop repliée sur elle-même, on comprend donc pourquoi ses intellectuels aujourd’hui se tournent vers la francophonie comme un premier pas pour une Croatie qui a tellement besoin de « s’enrichir du meilleur qu’elle trouve chez les autres » (Chenu 14)--juste comme elle avait fait dans son passé—pour écarter les effets négatifs à propos de l’Autre que la guerre la plus récente avait provoqués. En s’ouvrant aux influences culturelles et humanistes hors de ses frontières, la Croatie peut atteindre ce qu’elle n’a jamais pu auparavant par des moyens politiques.


Historiquement on peut dire que les Français et les Croates s’apprécient mutuellement mais les circonstances des deux guerres mondiales étaient responsables d’une dégradation de leurs relations quand les alliances militaires et les jeux politiques ont bien transformé la Croatie en ennemie de la France pour la plupart du 20è siècle. Mais dans son livre, La Croatie et la France, Gregory Peroche distingue la Croatie de son peuple en disant « Les Croates n’ont jamais été ennemis de la France, n’ayant aucune raison de l’être » (199-200). Peroche constate de plus :

« En 1990, […] la France semble, sans l’avoir souhaité, devoir redécouvrir une vieille nation, européenne depuis mille quatre cents ans, ayant oublié ou refusé de se souvenir que la Croatie avait fait partie de l’Europe de Charlemagne et de Napoléon, et que de liens millénaires ont été tissés entre la Croatie et la France, liens oubliés en France mais indestructibles en Croatie ». (226) 


Un épanouissement renouvelé de ces relations n’est venu qu’après la guerre des années 90, grâce notamment à un vaste mouvement de générosité de la population française qui a fait preuve d’une grande solidarité—c’était la France qui a offert des milliers de tuiles pour réparer les toits de Dubrovnik après les bombardements dévastateurs de cette ville historique, pittoresque, et surtout francophile. En septembre 1996, juste après la fin de la guerre, l’école française dans la capitale a été ouverte de nouveau. Bientôt après, l’Institut Français à Zagreb a initié un échange entre jeunes Français et Croates dans le cadre du programme, Amitié sans Frontières : France-Croatie. La Mission Catholique Croate qui est plutôt un centre culturel existe toujours dans la rue de Bagnolet à Paris dans le 20è arrondissement, toujours avec un programme très riche pour les Français ainsi que pour les Croates en France.


En tant qu’observateur officiel dans l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Croatie s’engage à faire preuve d'un réel intérêt pour la Francophonie et ses valeurs, et à montrer la volonté de favoriser le développement de l'usage du français dans le pays. Cette année, cet engagement s’est manifesté pendant un mois de conférences, d’animations culturelles, et d’autres activités dans le cadre des Journées Croates de la Francophonie 2009. Huit villes croates--Zagreb, Dubrovnik, Koprivnica, Osijek, Rijeka, Split, Varaždin, et Zadar—ont toutes accueilli les intéressés pour un programme rempli de conférences sociologiques, concerts, et films au sujet de la France surtout, mais aussi à propos de la Belgique, du Québec, et de la francophonie en général. Plusieurs conférences offertes étaient entièrement en français et entamaient justement une discussion sur le lien entre la Francophonie et le nationalisme croate.


Avec le temps qui passe et l’entrée éventuelle de la Croatie dans l’Union Européenne, il sera intéressant de voir comment les rapports entre la Croatie et la France vont se développer. Un souci pourtant—quelle que soit la réalité—c’est la conviction bien établie chez certains Croates que les Français ignorent et ont toujours ignoré leur pays (Dayre 237). C’est un analyse que même certains auteurs croates—les mêmes en effet qui soutiennent l’idée d’une ouverture sur le monde francophone—présentent dans leurs écrits. Considérons cet extrait qui se trouve dans l’ouvrage Ceci n’est pas un livre (2005) par Dubravka Ugrešić, écrivaine contemporaine d’origine croate. Quoique bien reçue en France, Ugrešić est consciente quand même des obstacles à surmonter en tant qu’écrivaine croate qui veut se faire publier en France. Dans l’extrait suivant, il s’agit d’une conversation comique mais néanmoins réelle entre Ugrešić et une agente littéraire:


« Vous êtes ? m’a-t-elle demandé sans même lever les yeux de son emploi du emps. Je lui ai indiqué mon nom.

--Europe de l’Est ?

--Oui, ai-je répondu avec concision. Il ne me serait pas venu à l’esprit d’entrer dans des détails géopolitiques.

--Quelle coïncidence, s’est-elle exclamée en s’animant soudain. D’ici quelques jours, je dois y aller justement dans votre Europe de l’Est !

--Et où donc ? me suis-je enquise, m’animant à mon tour.

--Euh…En Roumanie, à moins que ce ne soit pas en Bulgarie…Il faut que je vérifie dans mon agenda, m’a-t-elle cordialement confié.

--Et pourquoi ce voyage ? ai-je poursuivi, de façon complètement incongrue.

--Nous partons en groupe, une délégation d’éditeurs et d’agents. Oui, nous allons un peu flairer le terrain. Peut-être découvrirons-nous quelque jeune écrivain bulgare. Imaginez un peu, nous n’avons pas un seul Bulgare sur le marché en ce moment ! Mais peut-être connaissez-vous quelqu’un ? L’important est qu’il soit jeune et bien de sa personne ! » (56)


Plus tard, Ugrešić révèle une lettre reçue d’encore un autre agent littéraire en France :

«  Je n’ai pas lu votre manuscrit, mais je ne doute pas qu’il s’agisse d’une œuvre exceptionnelle. Cependant, il nous serait difficile de le vendre actuellement à un éditeur occidental. L’Europe de l’Est n’est plus à la mode, c’est triste à dire, mais c’est pourtant vrai. Même Soljenitsyne, en dépit de son prix Nobel, a du mal à se faire publier. Il ne nous reste donc qu’à attendre des temps plus favorables. » (39-40).


Bien sûr, certaines réalités telles que la période communiste et les longues années de guerre expliquent le manque de textes littéraires croates en France. Pourtant, plus de mille romans français ont été traduits en Croatie depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale seulement, ce qui ajoute à ce sentiment chez les Croates que cette méconnaissance n’est pas tout à fait réciproque. Certains Français l’avouent d’ailleurs. Je cite, par exemple, un extrait d’une préface écrite par Pierre Seghers pour le livre La Poésie croate des origines à nos jours (1972) où il critique les Français pour l’ignorance de la littérature croate. Seghers souligne, « Nul ne peut prétendre aimer et connaître un pays s’il ignore ses poètes » (5). Et même encore plus tard en 1989, on trouve la même méconnaissance à propos des écrivains contemporains croates. Dans un numéro spécial de la revue Migrations qui s’intitule « Les jeunes poètes croates », l’éditeur français avait écrit dans sa préface que « Les poètes de la jeune génération […] n’introduisent aucune innovation radicale dans la poésie croate » (50)—c’est justement dans ce numéro où se trouve un extrait de Hologrammes de la Peur, un des premiers écrits de Slavenka Drakulić, aujourd’hui une écrivaine croate mondialement connue et bien estimée…et traduite, bien sûr, en français.


De plus, certains Croates ont l’impression que les Français ne distinguent pas entre la littérature croate et une littérature d’exil croate et pourtant c’est cette dernière qu’on trouve le plus souvent traduit en français aujourd’hui. Dubravka Ugrešić est en fait une de ces auteurs en exil et dans son ouvrage, Ceci n’est pas un livre, elle écrit à ce propos :

«  Je suis une écrivaine qui a, à un moment donné, décidé de ne plus vivre dans son pays parce que ce pays n’était plus le sien (173). Bien que je n’existe plus en Croatie en tant qu’écrivaine, on me présente partout ailleurs, presque sans exception comme un auteur croate. A l’étranger, je suis devenue une écrivaine plus croate que je l’aurais jamais été si j’étais restée en Croatie. Autrement dit, je suis devenue ce que je ne suis pas. » (187)


Certes, il serait difficile de réduire douze siècles d’histoire en une seule communication comme celle-ci mais j’espère avoir réussi à vous présenter le débat plutôt favorable pour une francophonie plus répandue en Croatie sans ignorer d’autres éléments à considérer en analysant les réalités linguistiques, historiques, politiques, et intellectuelles qui continuent à forger une identité nationale pour la Croatie.


Bibliographie :

Chenu, George-Marie. Préface. La Croatie et la France 797-1997 : Douze siècles d’histoire. p. 7-11.

Dayre, Jean. « Croatophiles français au XIXè siècles ». Croatie / France : Plusieurs siècles de

relations historiques et culturelles. p 237-242.

Franolić, Branko. « Les premiers contacts de la Croatie avec la langue et la littérature

françaises ». Les Croates vus par les Français. Paris: Almae Matris Croaticae Alumni,

1998. p. 155-167.

---. Les mots d’emprunt francais en Croatie. Paris : NEL, 1976.

Katanurić, Dražan, éd. Croatie / France : Plusieurs siècles de relations historiques et culturelles.

Zagreb : Bibliothèque Relations Dvojezičnu hrvatsko-francusko izdonje, 1995.

Migrations. Numéro spécial « Les jeunes poètes croates ». Béatrice Taluard, trad., 8 : 1989.

Pandžić, Ivan. « En guise de conclusion : aperçu encyclopédique ». Croatie / France :

Plusieurs siècles de relations historiques et culturelles. p. 267-285.

Peroche, Gregory. La Croatie et la France 797-1997 : Douze siècles d’histoire. Paris : François-Xavier de Guibert, 1998.

Seghers, Pierre. Préface. La Poésie croate des origines à nos jours. Slavko Mihalić et Ivan Kušan, eds. Paris : Seghers, 1972.

Tuilier, André. « Les Croates et L’Université de Paris au Moyen Âge », Croatie / France :

Plusieurs siècles de relations historiques et culturelles. p. 165-187.

Ugrešić, Dubravka. Ceci n’est pas un livre. Paris : Fayard, 2005.

Vidan, Gabrijela. « Les Croates vus par les autres : L’Europe francophone au XVIIIè siècle et la

Croatie ». Croatie / France :Plusieurs siècles de relations historiques et culturelles. p.

189-209.


 


Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXIIIe Biennale

Sommaire

Remerciements

Allocutions et messages

M. le Président Gueorgui Parvanov

M. Alain Joyandet

L'Honorable James Moore

M. Roland Eluerd

Vœux de la 23e Biennale et Voeux en bulgare

Synthèse des travaux, rédigée par Roland Eluerd

Actes du colloque en Sorbonne, samedi 29 novembre 2008

M. Radu Ciobotea

M. Antony Todorov

Gueorgui Jetchev

René Meissel


Actes de la XXIIIe Biennale, Sofia, 29 octobre-1er novembre 2009

Vendredi 30 octobre

Présidents de séances : M. Vincent Henry, directeur délégué aux programmes, Agence universitaire de la Francophonie, Bureau Europe centrale et orientale. Mme Anna Krasteva, professeur de sciences politiques à la Nouvelle Université Bulgare. M. Alain Vuillemin, professeur à l'Université d'Artois. Mme Raya Zaïmova, Institut d'études balkaniques de l'Académie bulgare des sciences.

Mme Andromaqui Haloçi

Mme Cheryl Toman

Mme Mariana Perisanu

Mme Irina Babamova

M. Jean R. Guion

Mme Monique Cormier

M. Erich Weider

M. Stoyan Atanassov

Mme Roumiana L. Stancheva

Mme Rennie Yotova

Mme Mihaela Chapelan

M. Stéphane Gurov


Samedi 31 octobre.

Présidents de séance : M. Richard Lescure, maître de conférence des universités, attaché de coopération éducative au Centre culturel français de Sofia. Mme Line Sommant, docteur en linguistique, professeur associé à l'Université de Paris III, vice-présidente de la Biennale de la langue française. M. Abderrahmane Rida, directeur de l'Institut de la Francophonie pour l'administration et la gestion (IFAG), Sofia. M. Roland Eluerd, docteur d'État ès lettres, président de la Biennale de la langue française.


M. Stéphane Lopez

M. Gueorgui Jetchev

Mme Claire-Anne Magnès

M. Mohamed Taïfi

Mme Stephka Boeva

M. Simeon Anguelov

Mme Odile Canale

M. Jean-Alain Hernandez

M. Richard Lescure

M. Moustapha Tambadou

M. Amadou Lamine Sall

M. Andrey Manolov

M. Alain Vuillemin





A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93