Biennale de la Langue Française

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Les Actes
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Erich Weider

Diversité et nouveaux « standards »: le grand écart !


« Please, follow these guidelines closely ».

Tenez-vous bien maintenant !

« Manuscripts should be in either British or American English consistently throughout ; if you are not a native speaker of English, please have your text checked by a native speaker before submission ».

Etant personnellement très sensible au terme submission / soumission, je me devais de réagir à ce choix qui me plongeait dans l’embarras :

« Dear Colleague !

In the guideline I’ve read that « manuscripts should be in either British or American English ». However I hope « should be » is not « must » or « have to », and what you mean is only a preference. Otherwise it is in contradiction to the title of the Congress which is in French too – the other official language of the Congrès International des Linguistes CIL – Unité et diversité des langues. That is the reason why I would like to know if it is possible to write my paper in French. What do you think about it ? »

Ce courriel ne reçut aucune réponse. Peut-être faut-il savoir que lorsque les Coréens sont irrités, ils préfèrent éluder le problème, dans ce cas ignorer la critique.


Entrons maintenant dans les détails : en juillet 2008, l’Université de Corée à Seoul avait organisé le 18e Congrès international des linguistes, ce que la presse locale avait appelé fièrement « jeux olympiques de la linguistique » (« language experts gather in Seoul for « Linguist Olympics » ») – c’était quelques semaines avant Pékin – avec comme langues de travail outre le français et l’anglais, l’allemand et l’espagnol. Ce dernier, nonobstant son statut de grande langue mondiale, a brillé par son absence – un Catalan de Barcelone préféra même le français au castillan, mais cela peut se comprendre. Un Japonais de l’Université d’Erfurt, qui avait annoncé sa communication en allemand, se rétracta au dernier moment, sur le conseil du président de séance allemand, lequel craignait que personne ne vienne. Finalement, seule une Allemande enseignant à Tokyo, fit honneur à la langue de Goethe. Toutefois, Madame Werner Angelika avait rédigé son résumé en anglais.

Quant au français, langue traditionnellement très présente lors de ces congrès – j’en ai pour preuves les actes de celui de 1962 à Cambridge (Massachussetts) avec entre autres la participation des « grands amis » Benveniste et Martinet – il y a entre-temps « perdu presque toutes ses plumes ».

Préférant parler de ce que je connais ou ai vécu personnellement, je repris par curiosité les actes du 15e CIL, auquel j’avais également participé, à savoir celui de Québec 1992 à l’Université Laval. Je constatai qu’à cette époque, il y avait encore 30 % de contributions en français, alors que l’année dernière le pourcentage était tombé à moins de 3 %.

Mais pour revenir à ma réaction agacée de septembre 2008, je n’ai donc pas reçu de réponse des organisateurs coréens et je dus finalement me résoudre à travestir ma « Systémique et géolinguistique » en « Systemics and Geolinguistics » afin de privilégier le contenu – mon amour du dialecte alsacien et de mon professeur récemment décédé étant plus fort que mes principes de diversité linguistique, choix presque cornélien.


Malgré tout, je dois avouer que je n’avais pas trop bonne conscience d’avoir cédé ainsi. Il faut dire que ce jour-là j’avais aussi fait une croix sur le prochain congrès CIL qui aura lieu en 2013 à San Francisco, lieu où la phrase « please have your text checked by a native speaker before submission » aura assurément pris tout son sens, la soumission linguistique la plus totale ne pouvant que s’imposer en Californie, ce qui scellera définitivement le destin de la diversité / diversity. Quels scélérats !


Les Coréens, dont la souplesse et l’habileté à faire le grand écart est légendaire, avaient tout simplement adopté les nouveaux standards, ceux de la « John Benjamins publishing company » (Amsterdam / Philadelphia), laquelle édite entre autres « Current Issues in Linguistic Theory » de Konrad Koerner (Zentrum für Allgemeine Sprachwissenschaft, Typologie und Universalienforschung, Berlin), une série de publications qui se dit offrir aux chercheurs « who not necessary accept the prevailing mode of thought in linguistic science ... an outlet for meaningful contributions to the current linguistic debate and furnishes the diversity of opinions which a healthy discipline must have ».

J’avais relevé ces nobles assertions dans un ouvrage recensé par mes soins pour le compte de la Société de Linguistique de Paris (SLP) en 2006, des actes qui rassemblaient une sélection d’exposés présentés à un congrès de linguistique historique (Copenhagen, 2003). Offusqué par ce double langage, je m’étais permis la remarque suivante : « Cette saine déclaration d’intention mérite d’être mentionnée. Toutefois, traiter la diversité dans une seule langue – langue dans notre cas d’une minorité de participants – me paraît tout, sauf sain. Car, accepter servilement le moule de l’expression unique fait manifestement diverger forme et contenu, signifiant et signifié. »


Grand écart ou « exercice de haute voltige », « Spagat » en allemand, de la famille du diminutif pluriel « spaghetti » (« strings » en anglais, mais « do the splits »), bonnes intentions (dont l’enfer est pavé), petits écarts, légères déviations, diversité tolérante et tolérée, il est temps maintenant de rappeler l’histoire des standards.


« Standard » ou plutôt [stænd∂rd] 1, 2 , eh oui, nous avons de nouveau affaire à un anglicisme. Mais quelle en est l’origine ? Vieux francique continental avant de devenir saxon insulaire (cf. ancien français « estandard »), c’était au Moyen Age un lieu de ralliement militaire, réduit plus tard à un étendard autour duquel se rassemblaient les guerriers. On le retrouve comme emprunt dans l’italien « stendardo » et l’espagnol « estandarte ».

En allemand, « Standarte » existe toujours, c’est une sorte de petit drapeau (cf. « Fahne », un parent du français francique « fanion »), et pour les chasseurs, il désigne la queue du renard ou du loup, autre variété de fanion.

Ce qui chez les germanophones évoque clairement « stand-hart » (moyen haut allemand « stable », « ferme ») fut par contre rapproché dans les langues romanes de « étendre » (français), « estendere » (italien).

Parler actuellement de « standard » pour caractériser un certain niveau de langue, un registre plus ou moins défini, est une habitude anglo-saxonne de sociolinguistes, laquelle ne satisfait personne et ne fait que remplacer un préjugé par un autre.

Même si « standard » signifie encore « flag » en anglais (cf. « Flagge » allemand), les acceptions modernes d’Outre-Manche et d’Outre-Atlantique plutôt statiques comme « point de repère », « panneau », « critère », « canon », «  type », «  modèle », «  étalon » ou « NORME » me semblent moins adaptées que le dynamique « étendard » qui lui, flotte au gré des modes et conventions, rappelant par là le caractère fluctuant, arbitraire et aléatoire des goûts et tendances diachroniques, diatopiques, diastratiques et diacratiques.

Mais ce n’est pas de standard linguistique dont j’aimerais vous entretenir aujourd’hui, quoique le fantôme de celui-ci soit omniprésent, la même idéologie restant sous-jacente.


Coorganisateur des 2e Assises européennes du plurilinguisme / 2. europäische Fachtagung für Mehrsprachigkeit qui se sont tenues à Berlin en juin dernier – après Paris 2005 – le Verein Deutsche Sprache, dont je suis également membre, est la plus grande association de défense et promotion d’une langue en Europe, son but étant entre autres de prévenir la pire des pandémies faisant rage actuellement, à savoir l’ « américanisite pentagonale généralisée ».

Fondée en 1997 par 7 citoyens exaspérés, cette « initiative populaire » (« Bürgerinitiative ») rassemble aujourd’hui près de 35000 adhérents. En comparaison, l’association suisse « Défense du français » que nous avons fondée en 2003 à Lausanne en compte un millier.

Cette association sort tous les 3 mois un journal d’une trentaine de pages intitulé « Sprachnachrichten ». Celui de septembre 2009 est consacré en partie à ce phénomène de standardisation forcenée que l’article de la première page décrie et décrit judicieusement : « Der grosse Bologna-Betrug » que je traduirais par « Bologne : l’énorme arnaque » - on pourrait aussi s’imaginer « les normes », substantif pluriel : « Les normes de l’arnaque bolognaise » - une infâme escroquerie ourdie il y a 10 ans dans un des foyers les plus prestigieux de l’humanisme européen.


Cette attaque « propre en ordre » de la diversité a entre-temps fait des ravages en Suisse comme en Allemagne, la France semblant mieux résister.

A la page 7 (« Bitte englische Zitate ! »), mon expérience coréenne, ainsi que les directives de l’éditeur Benjamin sont plus que confirmées – que ceux qui ont trop de tension artérielle se détendent ... Nous avons cette fois affaire à l’éditeur allemand d’une revue de médecine publiée en Allemagne, en anglais évidemment, qui demande à des auteurs allemands de supprimer une référence allemande de leur bibliographie, une référence mentionnant les recommandations de la « Deutsche Hochdruckliga zur Messung des Blutdrucks » : « References are permitted only from journals fully in the English language ».

Les auteurs ayant d’abord refusé de s’exécuter, l’éditeur les menaça de retirer leur article : « As you have insisted in not adhering to instructions ... I have no option than to withdraw your manuscript from system », tout en souhaitant bonne chance aux chercheurs récalcitrants : « I hope you find another journal which accepts references in a non-English language ».

Les sources allemandes relatives à la tension artérielle ne pouvant être citées, on leur conseilla de citer à la place les recommandations des sociétés britanniques ou américaines en espérant que « if the guidelines of the German hypertension Society are exactly the same as the European, British or American Societies, then simply cite them instead ! Is this possible ? I hope so ! »

Comme moi, ces deux Allemands finirent par obtempérer. L’instauration on ne peut plus arbitraire d’un standard unique dans le monde servile scientifique a donc désormais atteint les sommets.


Ce scandale aurait d’ailleurs pu alimenter le Colloque organisé à Genève en mars 2009, dont le thème était justement « La diversité linguistique dans les milieux scientifiques », auquel participa du reste Laurent Lafforgue, brillant esprit critique que la Biennale avait invité en décembre 2006 dans la salle des actes de la Sorbonne. Etaient également présents ce printemps dans la ville du bout du lac Robert Phillipson, notre précieux allié britannique, Charles Durand, François Grin et Odile Canale – malheureusement, je ne pus assister à ces conférences, pris que j’étais par la préparation d’un congrès de dialectologie bavaroise, autre expression de la diversité.


A la lumière de ces faits, vous m’accorderez que mon titre « Diversité et nouveaux « standards » : le grand écart ! » n’est pas exagéré. Car il ne s’agit plus de légers écarts, mais au minimum d’un grand écart, un grand écart tellement grand que nous pourrions presque dire écartèlement !

Bachelor, Master pour tout le monde, c’est-à-dire le monde entier, au risque d’étouffer la qualité, laquelle – le pronom « qualis » étant à l’origine de la « qualitas », calqués tous deux sur le grec – laquelle qualité, je le rappelle, n’a rien à voir avec l’évaluationite propagée par les managers de la quality, ce désolant nivellement par le bas, promoteur de la médiocrité standardisée – Je lisais encore cet été dans un journal autrichien : « Ein Jammer, wie Unterdurchschnitt zum Standard erhoben wird... »

Mais où est donc passé notre humour, notre dernière arme ?

En anglais, « bachelor » et « master » désignent, si je ne m’abuse, la personne ayant obtenu le diplôme, et non le diplôme. Pourtant nos étudiants francophones sont fiers de faire le bachelor.

Font-ils alors bacheliers (donnent-ils seulement l’impression ) ? Font-ils le bachelier (semblant d’être ) ? Ou s’agit-il de se faire un bachelier, célibataire ou pas ? Cela en devient scabreux ...

Quant aux germanophones, pourquoi ne reconnaissent-ils pas dans Bachelor « Bache-lor » [bax∂lo:r] die Bache la laie (francique à l’origine), c’est-à-dire la truie sauvage, la préférée d’Obelix, femelle du sanglier – du « Keiler » allemand – celle qui met bas des marcassins (« Frischlinge ») et se prénommerait en l’occurrence « Lore », Die BacheLore, Laure la laie ?

N’est-ce pas elle la cause de la vraie pandémie, « Schweinegrippe », grippe porcine ?

A quand le vaccin ?


Mais même « Master » ne nous fait pas quitter ce champ sémantique bien spécifique, ce que Greimas appelait « isotopie ». En effet, en allemand « Mast », c’est l’engraissement de l’animal : « Masthuhn », « Mastgans » ( gavée pour le foie gras), « Mastvieh », « Mastschwein », le verbe correspondant étant « mästen » : bétail engraissé, porc ou cochon, et nous voilà retombés dans les histoires cochonnes !

Non, quoi qu’on en dise, et peu importe comment on les prononce, « bachelor » (BA) et « master » (MA) - le calembour irlandais O’BAMA (à la ALA-BAMA) s’impose presque - ne sont pas des désignations anodines, car ces porcines pourrissent la vie de nos étudiants, ce sont des « spams » de l’Oncle S(p)am, des pourriels particulièrement virulents, porteurs d’une idéologie unique, destinée à asphyxier toute velléité de diversité – ma fille aussi n’a pas été épargnée : BA-MA, Master of Law depuis septembre, nous avions compris à la remise des diplômes « Master Floh », Maître puce, sauf que « Floh » en allemand n’a pas la mignonne connotation française de « ma puce », elle évoque plutôt les poux, mais cela n’a mis la puce à l’oreille de personne... Quand oserons-nous dire : « Yes we can ... say NO ? »


Dans mon avant-dernière chronique de l’Alouette (juin 2009) – organe de l’association suisse des journalistes de langue française – je m’élevais une nouvelle fois contre cette idéologie de mer...catique anglo-saxonne responsable en grande partie de la crise financière. Mon titre un brin provocateur « De l’utilité de ne pas savoir l’anglais » ne parodiait pas seulement le ministre de l’économie et des finances italien, Giulio Tremonti, qui malicieusement avait lâché que les banquiers de son pays étaient restés relativement raisonnables puisqu’ils ne savent pas l’anglais. Quant à moi, je rajoutais que si l’on voulait ne pas succomber aux sirènes angloricaines, il valait mieux ne pas les comprendre :

« Cessons un temps d’apprendre ce jargon de marchands impudents, laissons à leur tour ces derniers apprendre nos langues de culture. Ainsi ne pourront-ils plus débiter leurs inepties et seront-ils condamnés à chercher leurs mots, à parler lentement ou mieux à se ... taire ... »

Bien entendu, j’étais conscient que ma recommandation était un peu radicale. Donc, pour ne pas paraître trop fanatique et trop négatif, je proposais une alternative plus exigeante, rappelant benoîtement Jacques Chirac : « Apprenez très bien l’anglais, étudiez minutieusement ce que font nos chers rustauds du Nouveau Monde, puis faites allègrement ... le contraire ... »

Cela signifie qu’il faut oser remettre en question tout ce qui nous vient d’Outre-Atlantique – et la crise est une occasion rêvée – afin de recouvrer notre liberté linguistique, garante de la diversité, source de nos richesses culturelles et profiter de ce que nous sommes ici à Sofia pour nous remémorer que la Sagesse ne peut être imposée de l’extérieur, qu’elle ne se standardise pas.


Dans ce contexte, deux auteurs me viennent à l’esprit. D’abord Proust : « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même », et surtout Emile Chartier, plus connu sous le nom d’Alain, sage parmi les sages : « la liberté intellectuelle, ou Sagesse, c’est le doute » (cf. B. Brecht 3, H. Schmidt 4, De Diesbach 5 ).

Ce qui veut dire aussi que mes élucubrations bulgares n’expriment au fond que mes réflexions personnelles sur l’évolution de la société, mes certitudes parfois douteuses et mes questions. Car, comme l’écrivait un de mes maîtres, lui-même élève de Martin Heidegger, le dernier grand représentant de l’herméneutique, apôtre de la discussion argumentative, Hans-Georg Gadamer, sage également par l’âge – il est mort à 102 ans comme mon autre maître, le germaniste Jean Fourquet – ce qui importe, ce sont les questions et les interrogations, bien plus que les réponses ...

Je vous prierai donc de remplacer mon point d’exclamation initial ( suivant « le grand écart ! ») par un point d’interrogation !?



Notes 

  1. Weider Erich ( 2006 ), « Standard, sous-standard, néo-standard (en Suisse ) in Perspectives fonctionnelles : Emprunts, économie et variation dans les langues Montserrat Lopez Diaz et Maria Montes Lopez (éd.). Actes du XXVIIIe Colloque de la Société internationale de linguistique fonctionnelle (SILF). Universidade de Santiago de Compostela (2004), pp. 91-96. Axac Lugo.

  2. Weider Erich (2005 ), « La Suisse et ses « standards » ou à chaque Suisse son « standard / étendard » : Essai de description historico-linguistique d’un pays hors du commun » in Les langues étrangères en Biélorussie English Deutsch Français Espanol pp. 14-22, Minsk.

  3. Brecht Bertolt, Lob des Zweifels « Da sind die Unbedenklichen, die niemals zweifeln.

Ihre Verdauung ist glänzend, ihre Urteile unfehlbar.

Sie glauben nicht den Fakten, sie glauben nur sich. Im Notfall

Müssen die Fakten dran glauben. Ihre Geduld mit sich selber

Ist unbegrenzt. Auf Argumente

Hören sie mit dem Ohr eines Spitzels... »

  1. Schmidt Helmut « Das ist der ganze Jammer : Die Dummen sind so sicher in ihren Urteilen und die Gescheiten voller Zweifel » ( Basler Zeitung, 24. 10. 09).

  2. De Diesbach Roger (auteur de Presse futile, presse inutile, Fribourg, 2007 ) « Alors comme ça, tu veux devenir journaliste, petit. Tu doutes au moins... »

- Vallélian Patrick « Il m’a appris les ficelles de ce beau métier, à douter... » (L’Hebdo, Lausanne, 25.09.09).




 


Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXIIIe Biennale

Sommaire

Remerciements

Allocutions et messages

M. le Président Gueorgui Parvanov

M. Alain Joyandet

L'Honorable James Moore

M. Roland Eluerd

Vœux de la 23e Biennale et Voeux en bulgare

Synthèse des travaux, rédigée par Roland Eluerd

Actes du colloque en Sorbonne, samedi 29 novembre 2008

M. Radu Ciobotea

M. Antony Todorov

Gueorgui Jetchev

René Meissel


Actes de la XXIIIe Biennale, Sofia, 29 octobre-1er novembre 2009

Vendredi 30 octobre

Présidents de séances : M. Vincent Henry, directeur délégué aux programmes, Agence universitaire de la Francophonie, Bureau Europe centrale et orientale. Mme Anna Krasteva, professeur de sciences politiques à la Nouvelle Université Bulgare. M. Alain Vuillemin, professeur à l'Université d'Artois. Mme Raya Zaïmova, Institut d'études balkaniques de l'Académie bulgare des sciences.

Mme Andromaqui Haloçi

Mme Cheryl Toman

Mme Mariana Perisanu

Mme Irina Babamova

M. Jean R. Guion

Mme Monique Cormier

M. Erich Weider

M. Stoyan Atanassov

Mme Roumiana L. Stancheva

Mme Rennie Yotova

Mme Mihaela Chapelan

M. Stéphane Gurov


Samedi 31 octobre.

Présidents de séance : M. Richard Lescure, maître de conférence des universités, attaché de coopération éducative au Centre culturel français de Sofia. Mme Line Sommant, docteur en linguistique, professeur associé à l'Université de Paris III, vice-présidente de la Biennale de la langue française. M. Abderrahmane Rida, directeur de l'Institut de la Francophonie pour l'administration et la gestion (IFAG), Sofia. M. Roland Eluerd, docteur d'État ès lettres, président de la Biennale de la langue française.


M. Stéphane Lopez

M. Gueorgui Jetchev

Mme Claire-Anne Magnès

M. Mohamed Taïfi

Mme Stephka Boeva

M. Simeon Anguelov

Mme Odile Canale

M. Jean-Alain Hernandez

M. Richard Lescure

M. Moustapha Tambadou

M. Amadou Lamine Sall

M. Andrey Manolov

M. Alain Vuillemin





A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93