Biennale de la Langue Française

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Irina Babamova

Département de langue et littérature françaises

Faculté de Philologie “Blaze Koneski”

Université “Sts Cyrille et Méthode” de Skopje



Le français en Macédoine : tradition, actualité, tendances et perspectives




La langue française, parlée aujourd’hui dans les cinq continents (langue officielle de 30 pays sur 200 que compte la planète, soit une “langue de 130 millions de francophones” dans la population mondiale), assure actuellement en Macédoine une mission cruciale. Cette compétence linguistique représente un des facteurs importants pour accéder à l’espace francophone multiculturel et ressentir sa riche diversité à travers la communication.

L’objectif à poursuivre dans notre travail est l’expérience révélatrice macédonienne vécue à travers le français et la Francophonie.

Nous nous proposons donc de porter ici un regard de synthèse embrassant trois aspects principaux : la présence de la langue française en Macédoine dans le cadre des relations entre les deux peuples, traditionnellement amicales et assez développées au cours du 19e et du 20e siècle, puis l’aspect de l’ouverture du pays vers la Francophonie et, finalement, l’aspect des tendances et perspectives actuelles relatives au français en Macédoine face aux enjeux du multilinguisme, de l’ éducation et du développement socio- culturel.



1. Un intérêt pour le français qui a ses racines dans l’histoire et dans la tradition macédoniennes


La langue française jouit d’un héritage prestigieux ayant ses racines dans le fil de l’histoire et de la tradition macédoniennes. Reconnue comme langue de la diplomatie et ayant un rôle de Lingua franca, le français suscitait un grand intérêt dans les pays des Balkans et en Macédoine au milieu du 19e siècle, surtout à l’époque de la renaissance nationale et culturelle. Cette langue était à la fois la culture française (toute une autre civilisation) qui s’incarnait non seulement dans les bonnes manières ou dans une architecture urbaine distinguée, mais aussi, et surtout, dans les raffinements de l’expression littéraire, classique ou moderne. Plus d’un intellectuel macédonien, y compris les cadres enseignants, les écrivains, les médecins, avocats ou étudiants en sciences naturelles, ont été initiés à l’étude de cette langue, soit à Paris (tel Partenija Zografski), soit à Constantinople, Athènes, Ioánnina ou Moscou, soit en Macédoine-même, auprès des précepteurs français de Bitola, les missionnaires-Lazaristes Lepavec et Faveryal, qui enseignaient aussi au lycée de Krushevo, puis à Kavadarci et à Negotino. Le français était enseigné par les maîtres d’école d’Ohrid, Dimitar Miladinov et Grigor Prlicev, et par Goce Delcev, à Kukus et à Stip. Le premier vice-consul de France, Belin de Bughas, dès son arrivée à Bitola, le 23 août 1854, a ouvert deux écoles (pour 50 élèves, jeunes-filles et garçons) où, outre le français, on enseignait aussi le grec, l’italien et le turc. On lisait surtout les auteurs français classiques comme Pascal, Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, La Rochefoucauld ou Fénelon, dont le roman Les Aventures de Télémaque, était traduit à l’école de D. Miladinov1.

C’était déjà une bonne base pour inaugurer simultanément, et surtout après la première guerre mondiale, une Ecole française à Bitola et une autre à Skopje, ainsi que pour fonder un premier « Cercle des Amis de la France ». Rappelons qu’en 1917, en pleine guerre, était déjà apparu le premier numéro de la Revue franco-macédonienne qui annonçait un bel avenir pour l’enseignement du français en Macédoine et du macédonien en France. Et nous sommes heureux de constater qu’il existe, depuis longtemps (depuis 1946) une Chaire de langue et littérature françaises à l’Université de Skopje et également une Chaire de langue et littérature macédoniennes à l’INALCO à Paris (depuis 1961 comme Lectorat devenu Chaire en 1981). L’étude donc du français et du macédonien est assurée aujourd’hui pour servir d’élément constitutif favorable à la connaissance réciproque dans le cadre de la Francophonie.

Depuis cette étape, la lecture du livre français est devenue une tradition incontestable. La traduction des œuvres littéraires s’intensifie aussitôt après la codification de la langue macédonienne qui, vue les circonstances historiques défavorables, ne se réalisa qu’en 1945 après la deuxième guerre mondiale et la libération de la Macédoine.



2. Ouverture de la Macédoine vers la Francophonie


Lors du 11e Sommet des chefs d’Etats et de Gouvernements des pays francophones tenu à Bucarest le 28 septembre 2006, la Macédoine acquiert le statut de membre à part entière de l’Organisation Internationale de la Francophonie, après avoir bénéficié de celui de membre associé, en 1997 à Hanoï. Elle appartient au type de pays francophones où la langue française est utilisée à un degré considérable comme langue de communication internationale ou comme langue de culture.

L’aspect de l’ouverture de la Macédoine vers la Francophonie traduit de façon explicite son approbation d’assurer le maintien et l’animation de l’esprit de coopération du pays, afin de renforcer les liens existants et de nouer des relations nouvelles avec les pays de l’espace francophone. Cela exprime aussi la bonne volonté du pays de travailler à une relance importante du français en Macédoine qui est une condition sine qua non pour la coopération culturelle, scientifique, technique, économique entre les pays de la Francophonie. L’ouverture vers la Francophonie apporte une contribution importante à l’avancement de l’ensemble des rapports directs et permet de trouver sa place dans la mise en œuvre du rapprochement des valeurs des Autres ainsi que de sa propre présentation aux autres. Nous pourrions dire que l’état actuel de l’enseignement du français est en bonne position dans le système scolaire, bien que quelque peu fragile dans certaines régions.


Selon les statistiques de date récente, 20 008 élèves à l’âge de 10 ans ont choisi l’anglais comme première langue obligatoire, 1729 ont choisi le français, 142 élèves ont choisi l’allemand et 108 le russe.

La politique linguistique de la Macédoine concernant l’apprentissage des langues étrangères tend à suivre les pistes tracées par le Conseil de l’Europe qui à travers ses activités de promotion du plurilinguisme, de la diversité linguistique et de l’apprentissage des langues met l’accent sur le développement des compétences en langue étrangère des citoyens de l’Europe. C’est ainsi que dans les années 90, l’apprentissage de deux langues étrangères est devenu obligatoire au niveau de l’enseignement primaire et secondaire en Macédoine. Selon les réformes initiées à cette époque par le Ministère de l’enseignement, l’apprentissage de la première langue étrangère commence à l’âge de 10 ans et celui de la deuxième langue étrangère à l’âge de 12 ans.

Dans le programme national de développement de l’enseignement pour l’exercice 2005-2015, l’apprentissage de deux langues étrangères reste obligatoire au niveau des collèges. On fait un pas en avant en recommandant que le premier contact avec la langue étrangère se noue dans le cadre de l’enseignement précoce. C’est un fait qu’aujourd’hui les enfants peuvent se mettre à l’étude du français (non pas en règle générale) dans les Jardins d’enfants, à l’âge de 3-5 ans.

Grâce au large soutien de l’Ambassade de France et de son service culturel en Macédoine ainsi qu’à leur bonne coopération avec les institutions macédoniennes chargées de l’enseignement national, on a réussi à mettre en place un réseau de sections d'enseignement bilingue dans le système éducatif macédonien. Ce réseau comprend des jardins d'enfants francophones, plusieurs sections bilingues dans les écoles primaires et secondaires en cinq villes du pays (Bitola, Kumanovo, Negotino, Skopje et Tetovo). On y range également les sections des écoles où l’enseignement se réalise en albanais ou en turc. Lors du passage vers un niveau supérieur d’enseignement, le système éducatif macédonien tient à assurer un enseignement continu du français, visant ainsi une bonne maîtrise de cette langue étrangère, conforme aux descriptifs du Cadre européen commun de référence pour les langues. A ce réseau s’ajoute l’enseignement du français au niveau universitaire, notamment aux Départements de Langue et Littérature françaises de l’Université de Skopje, de Bitola et de Tetovo, y compris les Facultés où cette langue est enseignée comme langue de spécialité : Faculté de médecine (Skopje), Faculté de l’économie (Prilep et Skopje), Faculté de droit (Skopje), Faculté du tourisme (Ohrid) etc. L’enseignement universitaire comprend aussi un Master, mis en place en partenariat avec l’Universités d’Orléans de France.

Ce sont surtout les écoles bilingues qui, dans la dernière décennie, deviennent un milieu favorable au développement des idées de la Francophonie et des projets d’échanges d’élèves et d’étudiants, aussi bien qu’à une promotion plus efficace du français en Macédoine.

Il faut souligner ici qu’une stratégie particulière d’enseignement du français fait partie intégrante des programmes universitaires ayant comme objectif la professionnalisation des futures traducteurs et interprètes du français ou vers le français, allant ainsi à la rencontre des défis de la communication de nos jours. Cette stratégie prévoit l’élaboration de curriculums interdisciplinaires afin d’aboutir à la formation de professionnels compétents.

Les activités relatives à la dynamisation de l’apprentissage du français et de l’ouverture de la Macédoine vers la Francophonie sont largement soutenues par plusieurs Associations, telles l’Association des professeurs de français de Macédoine, l’Association pour coopération culturelle Macédoine – France, l’Association de langue et culture françaises de Bitola, Salles de lecture francophones auprès des bibliothèques de plusieurs villes (Bitola, Prilep, Tetovo, Stip), les Alliances françaises (à Tetovo et à Bitola) etc.

Le domaine audiovisuel macédonien est enrichi par la diffusion de la Radio France Internationale (RFI) et par la chaîne câblée francophone TV5 Monde. Quand même, il serait souhaitable de profiter du fait que la plupart des films et des émissions de production étrangère passant à la télévision nationale, sont en version originale et sous-titrés en macédonien. Offrir une présence plus régulière de la production française dans les média audiovisuels nationaux, c’est inciter le grand public à accepter le français plus spontanément.

Aujourd’hui, le français reste en Macédoine la deuxième langue de communication internationale et dans l’enseignement des langues étrangères, choisie après l’anglais (malgré la forte concurrence de l’allemand).



3. Tendances actuelles et perspectives


La présence de longue date du français en Macédoine a servi de bonne base au développement non seulement des disciplines linguistiques, mais aussi des autres domaines scientifiques. L’usage du français en Macédoine surtout dans les cinq dernières décennies a renforcé le besoin d’outils de passage du français en macédonien, en imposant la nécessité de création de bons dictionnaires bilingues franco-macédonien et macédonien- français2.

Les activités de traduction, qui ne font que croître ces derniers temps, encouragent la collecte de données terminologiques et leur inscription dans le répertoire des dictionnaires spécialisés, en comblant, avec chaque nouvelle édition, une lacune terminologique d’un domaine scientifique ou technique particulier. Ces tendances lexicographiques se font sentir surtout dans le domaine des affaires3.

La traduction en tant que domaine privilégié du contact entre le français et le macédonien permet la réalisation d’une modalité particulière de « partenariat des langues ». Elle se réalise à travers des échanges au niveau du vocabulaire, lorsque les mots ou les expressions traduisent une spécificité culturelle, sociale, ethniques… Ce partenariat implique la volonté des partenaires de s’entraider afin d’assurer un enrichissement qui respecterait l’évolution naturelle de chacune des langues et qui serait en accord avec leurs normes. Ce sont surtout les traductions des œuvres littéraires qui offrent des exemples illustrant ce type de partenariat qui abouti a une convivialité linguistique créatrice. Par exemple, c’est à travers un mot macédonien, Techkoto, laissé en original dans la traduction en français du poème Techkoto4 de Blaze Koneski, que le lecteur francophone se rend compte d’un phénomène socioculturel macédonien où la danse folklorique accompagne le départ à l’étranger des « petchalbari » pour des raisons économiques. Voici encore un autre mot « intraduisible » en français dont le sens est transmis sans l’altération de l’authenticité de l’original et expliqué dans les dictionnaires par la paraphrase d’  « émigré économique ». Quant aux bénéfices du macédonien tirés du partenariat avec le français, elles se traduisent en quelques centaines de mots qui font partie du lexique macédonien.

Ce qui reflète la tendance du moment actuel, le souci de maintien et de développement de l’usage du français, c’est le choix du français comme langue d’expression écrite par certains auteurs d’origine macédonienne. Tel est le cas de l’écrivain Jordan Plevnes (né en 1953) dramaturge et auteur de scénarios, dont les œuvres, publiées pour la plupart chez Gallimard et présentées dans plus de 150 théâtres en France, lui ont valu la décoration française d’Officier de l’ordre de « Arts et Lettres ».

Il faut noter ici l’engagement continue des institutions françaises en Macédoine, telles le Centre culturel français de Skopje, ouvert en 1974 (aujourd’hui Centre français de coopération « Jean Monnet»), ainsi que celui de l’Ambassade de France en Macédoine qui en coopération avec plusieurs institutions macédoniennes, œuvrent pour le rapprochement de nos deux pays. Etant au service de notre dialogue culturel, ces institutions ont fait preuve à maintes reprises de leur volonté d’accepter et de répandre les principes de la Francophonie, tout en valorisant le patrimoine culturel et civilisateur de chaque pays. C’est une coopération de perspectives prometteuse.

L’attachement au français en Macédoine pourrait être considéré comme une porte ouverte vers tous les peuples dont les langues se sont croisées et métissées dans le cadre de la Francophonie et comme une expression de la volonté d’instaurer un dialogue direct avec eux. En réalité, c’est à travers le français que la Macédoine a établi des rapports avec plusieurs pays francophones de l’Afrique, par exemple, dans le domaine de la culture et de l’éducation, mais aussi dans celui de la coopération politique, économique et technique. Et c’est à travers le français que les grands poètes et écrivains africains, Camara Lay (le roman L’enfant noir, traduit en macédonien en 1962), le célèbre Léopold Sédar Senghor (prix «Couronne d’Or» en 1975 au Festival international Soirées poétiques de Struga) le jeune poète sénégalais Ousmane Sarr5, alias Sarrouss (prix «Pont de Struga 2009», instauré sous les auspices de l’UNESCO) se sont fait connaître par les lecteurs macédoniens.

Il faut souligner aussi que depuis 1994, les Littératures francophones sont enseignées à l’Université de Skopje au Département de langue et littératures romanes.

Il n’est pas à négliger non plus que depuis 1995, les étudiants de l’Université «Sts. Cyrille et Méthode» prennent part au Concours le « Mot d’Or» organisé par l’Association pour promouvoir le français des affaires et placé sous le patronage de l’Organisation internationale de la Francophonie.



Conclusion : une langue, des cultures


A travers cette vue de synthèse sur la présence du français dans la tradition et dans l’actualité macédoniennes il devient clair que le français est bien vivant dans le milieu macédonien. Sa dimension culturelle constitue un facteur important de motivation à son apprentissage. Cette langue a la faculté de redéfinir le sens de l’ensemble langue-culture en se présentant comme une langue correspondant à des cultures. Le français en Macédoine est un français qui sait s’imposer sans renier les valeurs des autres langues en assurant ainsi un multilinguisme réel. En effet, le français et la Francophonie s’impliquent aux problèmes prioritaires du développement de la Macédoine.



1. ПРЛИЧЕВ, Григор. Автобиографија, - Скопје: Мисла 1968.

2. АТАНАСОВ , Петар, ПОПОСКИ Алекса, ДИМОВСКА-КАЛАЈЛИЕВСКА, Љубица. Француско-македонски речник. Скопје, Македонска книга-Просветно дело, 1992; ПОПОСКИ, Алекса, АТАНАСОВ , Петар. Македонско-француски речник. Скопје: Просветно дело, 1998.; ПОПОСКИ, Алекса, АТАНАСОВ , Петар. Македонско-француски речник. - Скопје: Атанасов П., 2007.

3. ГЛАВИНЧЕВА, Милена. Француско-македонски деловен речник (право економија осигурување, царина, шпедиција) Dictionnaire d’affaires français-macédonien (droit, économie, assurance, douane, expédition). –Охрид: Факултет за туризам и угостителство, 2006.

4. Techkoto désigne une sorte de ronde sur un rythme lourd. Cf. La poésie macédonienne, Anthologie des origines de nos jours, Préface de J. Rousselot, Introduction, choix et notices par Milan Gjurcinov. –Paris : Les Editeurs français réunis, 1972, p. 100.

5. SARR, Ousmane. Le rythme des vagues. – Paris : Acoria , 2008.




1 ПРЛИЧЕВ, Григор. Автобиографија, - Скопје: Мисла 1968.

2 АТАНАСОВ , Петар, ПОПОСКИ Алекса, ДИМОВСКА-КАЛАЈЛИЕВСКА, Љубица. Француско-македонски речник. Скопје, Македонска книга-Просветно дело, 1992; ПОПОСКИ, Алекса, АТАНАСОВ , Петар. Македонско-француски речник. Скопје: Просветно дело, 1998.; ПОПОСКИ, Алекса, АТАНАСОВ , Петар. Македонско-француски речник. - Скопје: Атанасов П., 2007.

3 ГЛАВИНЧЕВА, Милена. Француско-македонски деловен речник (право економија осигурување, царина, шпедиција) Dictionnaire d’affaires français-macédonien (droit, économie, assurance, douane, expédition). –Охрид: Факултет за туризам и угостителство, 2006.

4 Techkoto désigne une sorte de ronde sur un rythme lourd. Cf. La poésie macédonienne, Anthologie des origines de nos jours, Préface de J. Rousselot, Introduction, choix et notices par Milan Gjurcinov. –Paris : Les Editeurs français réunis, 1972, p. 100.

5 SARR, Ousmane. Le rythme des vagues. – Paris : Acoria , 2008.

 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXIIIe Biennale

Sommaire

Remerciements

Allocutions et messages

M. le Président Gueorgui Parvanov

M. Alain Joyandet

L'Honorable James Moore

M. Roland Eluerd

Vœux de la 23e Biennale et Voeux en bulgare

Synthèse des travaux, rédigée par Roland Eluerd

Actes du colloque en Sorbonne, samedi 29 novembre 2008

M. Radu Ciobotea

M. Antony Todorov

Gueorgui Jetchev

René Meissel


Actes de la XXIIIe Biennale, Sofia, 29 octobre-1er novembre 2009

Vendredi 30 octobre

Présidents de séances : M. Vincent Henry, directeur délégué aux programmes, Agence universitaire de la Francophonie, Bureau Europe centrale et orientale. Mme Anna Krasteva, professeur de sciences politiques à la Nouvelle Université Bulgare. M. Alain Vuillemin, professeur à l'Université d'Artois. Mme Raya Zaïmova, Institut d'études balkaniques de l'Académie bulgare des sciences.

Mme Andromaqui Haloçi

Mme Cheryl Toman

Mme Mariana Perisanu

Mme Irina Babamova

M. Jean R. Guion

Mme Monique Cormier

M. Erich Weider

M. Stoyan Atanassov

Mme Roumiana L. Stancheva

Mme Rennie Yotova

Mme Mihaela Chapelan

M. Stéphane Gurov


Samedi 31 octobre.

Présidents de séance : M. Richard Lescure, maître de conférence des universités, attaché de coopération éducative au Centre culturel français de Sofia. Mme Line Sommant, docteur en linguistique, professeur associé à l'Université de Paris III, vice-présidente de la Biennale de la langue française. M. Abderrahmane Rida, directeur de l'Institut de la Francophonie pour l'administration et la gestion (IFAG), Sofia. M. Roland Eluerd, docteur d'État ès lettres, président de la Biennale de la langue française.


M. Stéphane Lopez

M. Gueorgui Jetchev

Mme Claire-Anne Magnès

M. Mohamed Taïfi

Mme Stephka Boeva

M. Simeon Anguelov

Mme Odile Canale

M. Jean-Alain Hernandez

M. Richard Lescure

M. Moustapha Tambadou

M. Amadou Lamine Sall

M. Andrey Manolov

M. Alain Vuillemin





A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93