Biennale de la Langue Française

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Jean R. Guion

Président de l’Alliance Francophone

 

« L’identité francophone ».

 

Cher Président Eluerd,

Chers Amis,


J’aurais été très heureux d’être avec vous aujourd’hui pour de nombreuses raisons !

Hélas, des obligations imprévues sont venues contrarier mes projets…

J’aurais été heureux d’être à vos côté par amitié, par fidélité, par solidarité, car nous avons partagé, nous partageons et nous partagerons les mêmes combats et les mêmes valeurs.

C’est aussi « à cause » d’Alain Guillermou, votre illustre Fondateur, dont je dévorais les chroniques et analyses, que je me suis engagé modestement, mais avec détermination, au service des valeurs de la Francophonie.

Les hasards de la vie ont fait que, plus tard, j’ai rencontré, grâce à Jean Bertho, sa famille et ses filles, et que tous sont devenus mes amis, ma famille de cœur !

Pierre Messmer, le regretté Président Fondateur de l’Alliance Francophone, était aussi très lié à Alain Guillermou et les deux grands hommes s’appréciaient hautement…

Décidément, le hasard n’existe pas !

Merci donc de me donner la parole pour vous parler de l’identité francophone !

Vaste programme aurait dit le Général de Gaulle…


Je commencerai donc par une citation qui, a elle seule, dépeint l’excellence de l’état de la Francophonie en Bulgarie.

Il s’agit d’une déclaration de Son Excellence Madame Irina Bokova, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Bulgarie en France, aujourd’hui brillante Directrice Générale de l’UNESCO, sur le site officiel de l’Ambassade de Bulgarie, dès la page d’accueil.

« Membre de plein droit de l’OIF depuis 1993, la Bulgarie a l’ambition de renforcer le rayonnement du français, en tant que langue, civilisation, culture et savoir, mais aussi comme véhicule des valeurs démocratiques partagées par les pays francophones. Avec l’appui de la famille francophone, la Bulgarie apporte son histoire et son identité à la diversité culturelle en Europe et dans le monde, telle qu’elle est défendue par la Convention de l’Unesco sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, dont mon pays est parmi les promoteurs et les signataires ».


Lors d’un de mes récents déplacements pour l’Alliance Francophone en Suisse, j’ai rencontré une étudiante en français, Tsveta, prénom qui, je crois, signifie fleur?

Cette jeune fille m’a expliqué qu’elle était loin d’être une pionnière et qu’étudier le français en Bulgarie relevait de la tradition. Et de me citer l’exemple d'un Bulgare qui a obtenu son diplôme à l'Université de Lausanne en 1910 et tant d’autres qui ont fréquenté les universités de Nantes, de Grenoble ou de Montpelier, ou Paris.

Pour Tsveta, la langue de Voltaire est riche, subtile, toute en nuances, la culture francophone est vaste et la maîtrise de cette langue est un atout non négligeable car, combinée à l'anglais, elle ouvre de nombreuses portes en Bulgarie. 

C’est cela aussi une des identités du français, promouvoir et respecter la diversité !


Alors « merci » à Tsveta, blagodaria et « merci » puisqu’on m’a dit qu’ici on utilisait toujours ce joli mot de la langue française dans la langue de tous les jours.

On m’a dit aussi que les Bulgares étaient directs, preuve de cordialité envers les autres, mais que, comme les Français, ils étaient un peu… chauvins ?

On me parlerait donc d’un patrimoine bulgare unique, d’un folklore bulgare unique, de chansons bulgares uniques, de beautés uniques…

Le chauvinisme serait-il alors une des identités de la Francophonie qui, jusqu’alors, m’aurait échappé ?

 

Plus sérieusement, lors d’un fameux petit déjeuner en 1991, à l'Ambassade de France, entre François Mitterrand et le Président bulgare de l’époque, le très francophone Jelio Jélev, a mis la Bulgarie sur le chemin du club des pays francophones.

Cela allait de soi car la Bulgarie est un pays où la Francophonie s’appuie sur une réalité historique. En effet la présence de la langue française remonte au milieu du XIXe siècle dans les enseignements dispensés par les congrégations catholiques.

Cela allait de soi lorsque l’on sait qu’après la libération du joug ottoman, le jeune Etat bulgare a emprunté à la France et à la Belgique, pour sa première Constitution et ses systèmes législatif et éducatif, « des modèles universels » d’Etats modernes.

Cela allait de soi lorsque l’on sait que dans les premières années de l’indépendance, et jusqu’à l’instauration en 1880 du lev, le franc français était la monnaie officielle de la Principauté de Bulgarie.

Vous voyez que moi aussi je peux être chauvin !!!

D’autant plus que je crois savoir que notre compatriote Dominique Perrault, architecte de la Bibliothèque nationale de France et du quartier ONU de Vienne, sera le responsable du futur complexe gouvernemental que les Bulgares veulent installer en banlieue de Sofia.

 

Plus sérieusement, la Francophonie, nous le savons tous ici, œuvre au service de la paix, de la coopération, de la solidarité et du développement durable.

Sous l’impulsion de trois chefs d’État africains, (Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger) et d’un quatrième, trop souvent oublié, le Roi Norodon Sihanouk du Cambodge, le projet francophone a considérablement évolué.



Fondée autour du partage d’une langue commune, La Francophonie a pris, peu à peu, une dimension politique !

Depuis 1986, les Sommets des chefs d’État et de gouvernement des pays ayant le français en partage impulsent une dynamique et orientent l’action des opérateurs de la coopération francophone vers des enjeux identifiés comme prioritaires pour l’avenir de la Communauté francophone, avec le souci permanent d’en faire aussi l’expression d’une nouvelle solidarité ainsi qu’un facteur supplémentaire de rapprochement des peuples par le dialogue permanent des civilisations.

Au delà de cette Francophonie institutionnelle, il y a une francophonie vivante, une Francophonie des Hommes et des Peuples, constituée de personnes qui partagent non seulement une langue, mais aussi et surtout des valeurs spirituelles communes.

« La langue est un lien remarquable de parenté qui dépasse en force le lien de l`idéologie (...). La langue française constitue l`appoint à notre patrimoine culturel, enrichit notre pensée, exprime notre action, contribue à forger notre destin intellectuel et à faire de nous des hommes à part entière » disait Habib Bourguiba dès 1965.

« La Francophonie, c’est cet humanisme intégral qui se tisse autour de la Terre ; cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire », renchérissait Léopold Sédar Senghor, en 1962.


Notre combat pour la promotion des valeurs d’humanisme et de solidarité veut enrichir et instruire. Il fait de la diversité des cultures une bibliothèque formidable pour la connaissance, une plateforme unique d’échanges et de partages.

Notre combat n’exclut pas, ne condamne pas, ni n’enlève rien à personne, il associe et conjugue, consacre les libertés publiques, celles de penser, de s’exprimer, et le respect universel de l’Autre, dans la foi en l’Homme.

Souvenons nous que, à travers la philosophie des Lumières, c’est la langue française qui, a incontestablement, affiné les pensées et les idées qui mèneront à l’Humanisme, et qui lui a donné ses caractères et ses attributs fondamentaux.

L’important pour nous c’est le dialogue des cultures, le respect des peuples et des individus, de leurs identités, de leurs richesses, de leurs âmes.

L'important, c’est le partage et l’échange, une sagesse commune à toutes les cultures qui par delà les frontières et le temps, font des hommes des frères.


La Francophonie fait de l’Homme la pierre angulaire de toutes les cultures et de la civilisation.

Elle est une invitation à l’excellence.

Au sein de l’Alliance francophone, tous cultivent cet esprit, et tous le déclinent vers l’autre pour contrer tout ce qui malmène notre belle Langue et les valeurs qu’elle induit, car l’image de la francophonie, aussi prestigieuse soit-elle, avouons-le hélas, subit une légère érosion.

L’esprit de solidarité, la culture, l’humanisme, qui constituent la base des valeurs francophones, sont aujourd’hui inégalement valorisés.

Ceux qui prêchent pour le repli de la Francophonie sur elle-même, ceux qui appellent au repli des Etats « riches » sur eux-mêmes condamnent notre langue et ses valeurs à une stérilisation culturelle, à « un chacun chez soi autodestructeur » disait le philosophe Yves Michaud.

L’avenir de la Francophonie sera politique, en ce sens qu’elle devra défendre les siens de toutes les agressions !


Cet avenir sera « l’humanisme intégral » de Senghor, il sera dialogue et solidarité dans un espace qui en manque cruellement.

Ou il ne sera pas !

Nous pensons, pour l’avenir de notre communauté, qu’il faut tout simplement insuffler un peu plus de démocratie et surtout un peu plus des trois valeurs fondamentales véhiculées par notre langue : la Liberté, l’Egalité et la Fraternité !


En effet la Francophonie, partage d’une langue commune et de ses valeurs, est fondée non pas sur le partage d’intérêts, mais sur l’intérêt qu’il y a à partager.

Fondée sur le dialogue et la solidarité  La Francophonie fait fi des frontières, des puissances militaires et économiques, des cultures, des confessions.

La diversité des pays membres de la Francophonie le démontre aisément.

La solidarité francophone n’est ni géographique, ni sectorielle, ni fondée sur un critère de puissance ou des dispositifs communs sécuritaires, religieux ou partisans…


La Francophonie se distingue des autres communautés de pays qui se forment, elles, en fonction de critères géographique, sectoriel, de puissance, ou en référence à la mise en commun d’un dispositif de sécurité, à une confession religieuse ou à une sensibilité partisane.

La philosophie de la Francophonie n’est pas celle de l’Union Européenne, ni celle de l’OTAN, ni celle des G 8 ou 20, ou encore de l’OPEP…

D’autres solidarités existent bien sûr !

Mais trop ponctuelles, ou instrumentalisées.

La Francophonie, communauté transversale, regroupe des peuples qui vivent des réalités diverses, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, des peuples cimenté par le partage du Français et les valeurs humanistes qu’il sous-tend.

Ces caractéristiques donnent à la Francophonie une place à part dans le concert des organisations de pays.


En cela la Francophonie est une alternative aux extrémismes de tous bords, une alternative au désarroi et aux crispations identitaires…

Cependant, la préservation de la langue française ne doit pas être perçue comme un repli, comme une crispation, car c’est le principe de diversité qui est menacé, attaqué par un matérialisme et une notion de l’utilitaire détournés vers des objectifs de domination.

Il convient de mettre en garde toutes tendances avançant la supériorité d’une civilisation sur une autre.

Le Français bien plus qu’un témoin de résistance à cette regrettable pente à l’uniformisation, est une véritable alternative exemplaire à ce qu’il convient, en réalité, d’appeler le « Choc des Ignorances ».


L’état du Français concerne le monde parce que la Francophonie conçoit le respect des Droits de l’Homme et l’affirmation de la Démocratie dans la diversité, pas dans l’uniformisation.

A l’heure des grands ensembles, des prétendues civilisations mondiales, il n’est pas inutile de rappeler que la Francophonie se donne les moyens de poursuivre ces objectifs : aider à la prévention des conflits, favoriser l’instauration et le développement de la Démocratie, soutenir l’Etat de Droit et les Droits de l’Homme, encourager le retour au respect du Droit international qui codifie des valeurs communes aux pays et aux peuples de toutes cultures.


Louis Michel, alors ministre des Affaires étrangères belge, disait : « La Francophonie ne doit pas craindre d’afficher ses objectifs politiques, en particulier dans le domaine de la prévention des conflits et du maintien de la paix (…) Car la Francophonie n’est pas seulement une réalité humaine et culturelle fondée sur une langue. Elle doit devenir un véritable concept politique au service de la paix, du développement et des droits humains. Elle doit se positionner vis-à-vis de grandes questions économiques, sociales ou politiques. Il faudra une stratégie et des moyens, afin de donner à notre réalité une fonction d’acteur global, influent, critique et efficace ».


Cet engagement politique de la Francophonie doit donc être parfaitement indépendant et servir les valeurs que l’usage du Français véhicule avec tout ce que cette indépendance implique : celles qui contribuent à l’affirmation des Droits de l’Homme, de la Démocratie, celles qui assurent le respect de la diversité et de la rencontre des cultures.

Il ne faut jamais oublier, dans ce projet, que la Francophonie tire sa force et sa pertinence de la diversité de ses membres et de ses acteurs.

Si la Francophonie offre aujourd’hui une proposition palpable de coexistence et d’enrichissement mutuel, c’est parce qu’elle regroupe des peuples de confessions diverses, du Nord et du Sud, et que ces peuples partagent une langue et les valeurs humanistes qu’elle véhicule.

La langue française a été, et demeure, le vecteur de cet humanisme.


Notre francophonie ne doit pas être une forteresse assiégée où l’on constaterait avec affliction des brèches dans ses remparts.

Notre francophonie doit être un espace ouvert sur le monde.

La conception qu’en a, et que veut en faire partager l’Alliance Francophone, est celle d’un « savoir être » projeté dans le 21e siècle si riche en défis exaltants.

Ceux qui dans le monde se réclament des valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité, utilisent souvent notre langue pour rester les artisans convaincus de la compréhension, de la tolérance et de la générosité.

C’est cette francophonie qu’entend servir l’Alliance Francophone.


Si l’usage du Français périclitait, toute une solidarité périrait, cette solidarité désintéressée, ce sentiment d’appartenance commune à une même humanité qui procède, tout simplement, de l’Humanisme.

Si l’usage du Français s'épuisait, un nouveau cloisonnement s’installerait avec comme seules ouvertures celles qui laissent passer les marchandises, du Nord vers le Sud.

Notre monde est concerné enfin par notre langue qui abrite et diffuse un patrimoine littéraire, scientifique et technique absolument merveilleux et indispensable.

Sans mémoire et sans langage, plus de transmission des patrimoines, plus de transmission des savoirs, avec cette conséquence terrible et immédiate : un fatal et dramatique appauvrissement général.

Loin d'être une simple base de données, ce patrimoine alimente les âmes et leurs expressions et, vous le savez, rien ne se fait sans âme ni expression. A l'image du patrimoine génétique, si notre patrimoine linguistique disparaît, alors une somme incommensurable de possibilités serait soustraite au devenir de l’Homme.

Des réflexions, des sentiments et des approches ne trouveront plus d’expression, et des interrogations, des recherches n’auront plus lieu. Alors un langage commun et exclusif engagerait le monde vers une communauté d’esprit figée. Finie la mémoire, finies les nuances, finis les concepts, finie l’identité, finie la vérité.


Sans respect de la diversité, sans solidarité des hommes et des peuples et sans le souvenir de chacun de ce qu’il est, le monde n'ira nulle part.

Ce qui est fondamental, c’est de pouvoir donner aux générations qui nous suivent ou qui nous poussent les moyens de comprendre leurs interdépendances et la nécessité de leur solidarité.

Les prochaines années nous donneront, j’en suis convaincu, raison… pour peu toutefois que nous soyons parvenus, tous ensemble, à donner à notre Francophonie une visibilité, une popularité, une proximité…


Pour conclure, permettez-moi de paraphraser Gandhi: « Notre travail, de défenseurs de notre langue et des valeurs qu’elle véhicule, s'achèvera le jour où nous parviendrons à convaincre la famille humaine que chaque homme ou chaque femme, est le gardien du respect de soi et de sa liberté, et que cette défense prévaut même si le monde s'oppose à l'individu qui résiste…».

L’enjeu du Français, c’est donc l’homme.

Simplement l’homme, la seule cause qui vaille disait le Général de Gaulle !


Pour revenir à la Bulgarie, culturellement et spirituellement, des générations de Bulgares ont considéré le Français comme une des voies essentielles vers les valeurs et les idéaux humains universels. Dans un paysage linguistique où la langue française perd du terrain au profit de l'anglais et de l'espagnol‚ la francophonie bulgare a réalisé des progrès notables.

Ces progrès témoignent de la volonté des Bulgares, qui n’ont cessé de lutter pour sauvegarder leurs cultures nationales face aux empires germanique, ottoman, russe, soviétique, afin d’édifier leur société, leur droit et leur Etat démocratique sur la base de ces valeurs universelles et dans le respect de la souveraineté des États et des valeurs de liberté et de tolérance.


 

Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXIIIe Biennale

Sommaire

Remerciements

Allocutions et messages

M. le Président Gueorgui Parvanov

M. Alain Joyandet

L'Honorable James Moore

M. Roland Eluerd

Vœux de la 23e Biennale et Voeux en bulgare

Synthèse des travaux, rédigée par Roland Eluerd

Actes du colloque en Sorbonne, samedi 29 novembre 2008

M. Radu Ciobotea

M. Antony Todorov

Gueorgui Jetchev

René Meissel


Actes de la XXIIIe Biennale, Sofia, 29 octobre-1er novembre 2009

Vendredi 30 octobre

Présidents de séances : M. Vincent Henry, directeur délégué aux programmes, Agence universitaire de la Francophonie, Bureau Europe centrale et orientale. Mme Anna Krasteva, professeur de sciences politiques à la Nouvelle Université Bulgare. M. Alain Vuillemin, professeur à l'Université d'Artois. Mme Raya Zaïmova, Institut d'études balkaniques de l'Académie bulgare des sciences.

Mme Andromaqui Haloçi

Mme Cheryl Toman

Mme Mariana Perisanu

Mme Irina Babamova

M. Jean R. Guion

Mme Monique Cormier

M. Erich Weider

M. Stoyan Atanassov

Mme Roumiana L. Stancheva

Mme Rennie Yotova

Mme Mihaela Chapelan

M. Stéphane Gurov


Samedi 31 octobre.

Présidents de séance : M. Richard Lescure, maître de conférence des universités, attaché de coopération éducative au Centre culturel français de Sofia. Mme Line Sommant, docteur en linguistique, professeur associé à l'Université de Paris III, vice-présidente de la Biennale de la langue française. M. Abderrahmane Rida, directeur de l'Institut de la Francophonie pour l'administration et la gestion (IFAG), Sofia. M. Roland Eluerd, docteur d'État ès lettres, président de la Biennale de la langue française.


M. Stéphane Lopez

M. Gueorgui Jetchev

Mme Claire-Anne Magnès

M. Mohamed Taïfi

Mme Stephka Boeva

M. Simeon Anguelov

Mme Odile Canale

M. Jean-Alain Hernandez

M. Richard Lescure

M. Moustapha Tambadou

M. Amadou Lamine Sall

M. Andrey Manolov

M. Alain Vuillemin





A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93