Biennale de la Langue Française

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Les Actes
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Aleksandra LJALIKOVA

Maître de conférences
Université de Tallinn, Estonie
Gerflint


Carrière académique vs Recherche francophone

en sciences humaines et sociales… hors de France.

Le cas de l’Estonie



Résumé: Dans les sciences exactes, il est commun de se référer aux revues internationales anglophones indexées, présentant les recherches les plus pointues. La situation est différente en sciences humaines et sociales. Dans le présent exposé, on parlera du mythe de la prééminence de l’anglais sur le français dans le monde académique des sciences dites „molles“, de la quête de langue commune d’expression scientifique et des tensions existantes aussi bien d’ordre linguistique que culturel, conceptuel, économique et politique.


Dans la présente communication, je me propose de vous faire part de réflexions et observations concernant l’emploi du français dans les sciences humaines et sociales hors de France, à l’exemple de l’Estonie.

Je voudrais rappeler qu’en 2007 une Biennale de la langue française s’est tenue à Dakar et a été consacrée à la diversité linguistique dans les sciences et les techniques. Les conclusions de ces rencontres nous amènent à reconsidérer la place du français, notamment dans les sciences dures, et surtout vis-à-vis de l’anglais, souvent considéré comme la langue des sciences. Ces travaux démontrent « l'inanité conceptuelle, pratique, culturelle et politique » (Synthèse, http://www.biennale-lf.org/b22/) de la volonté de réduire les moyens d’expression scientifique à une seule langue. Même si l’anglais reste une lingua franca, moyen bien limité mais apparemment opérationnel dans les sciences dites « dures », la variété linguistique garantit le développement de celles-ci (par exemple, la capacité à décrire le monde dans des langues différentes est extrêmement importante pour le développement des sciences). De même, la variété linguistique contribue à la promotion des valeurs démocratiques (idem).

Mon projet, ici, est de questionner la variété linguistique dans les sciences dites « molles ». Il est bien connu que les sciences humaines et sociales ont acquis le statut de Sciences de plein droit plus tardivement que les sciences exactes. Par exemple, les travaux de Durkheim, pionnier de la démarche positiviste en sociologie, suite à l’apport du précurseur de cette science, Auguste Comte, ont ouvert à cette nouvelle connaissance la voie vers le temple des sciences nobles, mais seulement à la fin du XIXe siècle. Si l’on compare l’écart avec les mathématiques ou la physique (dont certaines lois ont été formulées par Archimède de Syracuse dès le IIIe siècle avant J.C.) on constate sans surprise l’antériorité et la primauté des principes épistémologiques relevant des sciences dures et ultérieurement leur transfert dans les sciences humaines et sociales.



1. Considérons maintenant les étapes principales de la construction de sa carrière académique par un jeune chercheur.


Elle se réalise moyennant deux type de reconnaissances : institutionnelle (diplôme, grade, poste) et académique (publications, réseaux, colloque).

Pour ce qui concerne la reconnaissance des diplômes, le problème n’existe pas, car les principes de l’Europe unifiée favorisent la mobilité académique et supposent la reconnaissance mutuelle des diplômes.

Quant à la répartition des postes, la situation est plus complexe, car chaque pays, notamment, possède sa culture académique particulière et son propre système de gestion des établissements de l’éducation supérieure etc. Par exemple, un universitaire français, après avoir réussi à un concours bénéficie immédiatement d’un CDI, alors que son homologue estonien doit de nouveau affronter un nouveau concours au terme d’un CDD probatoire étalé sur 4 ou5 ans.

En Allemagne, il est déontologiquement exclu de poser sa candidature à un concours pour une promotion dans le département de l’établissement où l’on travaille. En Estonie, en revanche, on trouve maints exemples où toute la carrière universitaire d’un enseignant-chercheur, depuis le statut de lecteur jusqu’à celui de Professeur, se fait dans une seule université. Contrairement à l’Allemagne où l’on exclut toute forme de favoritisme local, la position estonienne se fonde plutôt sur des valeurs de fidélité et de stabilité.

Je ne cherche pas ici à analyser les raisons, causes et conséquences de ces phénomènes, mais je veux mettre en relief les différences des contextes nationaux. Malgré la portée internationale de la recherche, les modalités de son organisation relèvent du national.



2. Quid, donc, de la reconnaissance de la recherche francophone en SHS en Estonie ?


Abordons les publications scientifiques. Aujourd’hui, dans certaines universités européennes (Finlande, Danemark, Estonie etc.) sont introduits des critères d’évaluation des publications. Par exemple, le classement des critères en Estonie est présenté dans le ETIS – Le portail de la recherche estonienne.


Articles.

  • Les articles dans les périodiques scientifiques répertoriés dans l’index Thomson Reuters Web of Science (sauf Thomson Reuters ISI Proceedings) ou par European Reference Index of the Humanities (ERIH), classés dans les catégories INT1 et INT2.

  • Les articles dans les périodiques scientifiques internationaux ayant un code d’enregistrement, comité de rédaction international, système de peer-reviewing (double évaluation anonyme), diffusion internationale et ouverture à la coopération ; articles dans les périodiques répertoriés dans l’index ERIH, catégorie NAT.

  • Les articles dans les périodiques scientifiques estoniens ou d’autres pays ayant un comité de rédaction national, ou articles dans les revues importantes pour la culture estonienne Akadeemia, Looming et Vikerkaar.


Monographies.

2.1. Monographies de haut niveau (la liste des maisons d’éditions close, gérée par l’agence nationale de l’éducation supérieur Archimedes).

2.2. Autres monographies (la liste des maisons d’édition ouverte).

2.3. Dissertations.


Chapitres.

3.1. Articles/chapitres dans les recueils publiés par les maisons d’éditions suivantes (liste close, idem que 2.1, inclus ceux cités dans l’index Thomson Reuters ISI Proceedings)

3.2. Articles/chapitres dans les recueils non cités ci-dessus.

3.3. Parutions spécifiques (dictionnaire, recueil de lexique, atlas, etc.)

3.4. Articles/communications publiés dans les recueils non appartenant à la liste donnée pour 3.1.

3.5. Articles/communications publiés dans les actes de colloque locaux.


Les prémisses pour les postes universitaires constituent les publications relevant uniquement de quatre catégories : 1.1. 1.2. 2.1 et 3.1.


Donc il y a une liste de périodiques répertoriés dans l’index américain et dans un index européen mais essentiellement anglophone (liste quasi-close), et une liste des maisons d’éditions gérée par l’Agence nationale Archimedes (liste close).


Si nous étudions cette dernière, sur 433 maisons d’édition citées seulement cinq sont francophones (françaises) :

EDP Sciences (sciences dures)

Gauthier-Villars (sciences dures)

Gallimard (sciences humaines et sociales)

Presses Universitaires de France (sciences humaines et sociales)

Seuil (Paris) (sciences humaines et sociales)

https://www.etis.ee/otsingud/classification.aspx (consulté le 1 septembre 2011)


J’ai été incapable de trouver qui était responsable de ces listes et selon quels critères se faisait le choix.


Les critères.

Les critères donnent l’impression d’être objectifs car ils sont mesurables et observables, par ex. périodique « 1.2. Les articles dans les périodiques scientifiques internationaux ayant un code d’enregistrement, comité de rédaction international, système de peer-reviewing (double évaluation anonyme), diffusion internationale et ouverture à la coopération ».

Cependant ces critères peuvent être facilement corrompus ou dissimulés. Qu’est-ce que diffusion internationale veut dire ? Suffit-il que le titre de publication se trouve dans les bases de données des bibliothèques d’autres pays? Mais est-ce que la revue est lue ? Pour la réception de l’article, il y a, bien sûr, un système de repérage des citations et références (Digital object identifier DOI, littéralement « identifiant d'objet numérique »), mais ce système ne permet pas de différencier si l’article en question a été cité en termes positifs et constructifs (en référence aux travaux antérieurs, exemple intéressant, discussion etc.) ou, au contraire, a été critiqué pour son inconsistance (cas bien connu d’un auteur souvent cité et donc classé au top par le nombre de références à son article, alors que toutes les citations dénonçaient en réalité la sottise de l’article. Cet auteur, pourtant, a pu faire une carrière académique surprenante.). Cela pour dire que les critères quantitatifs purs ne sont pas suffisants pour évaluer la qualité du travail d’un chercheur.


Quid des critères qualitatifs ?


Pour faire évaluer la qualité d’une recherche et considérer son apport à la science il faut d’évidence être spécialiste du domaine (donc être soi-même chercheur) et comprendre la langue dans laquelle sont exprimées les idées. Or, en Estonie au moins, les spécialistes qui gèrent les listes et qui décident du classement des périodiques, ne sont ni chercheurs, ni francophones. Les critères dont ils se servent sont donc toujours les critères quantitatifs susmentionnés. En Estonie, la culture académique s’inspire en grande partie du modèle anglo-saxon.


En tant que rédactrice en chef d’une revue scientifique francophone, je me suis posé la question de déterminer si une revue en langue étrangère avait une chance d’être reconnue dans l’espace académique anglophone et dans le contexte estonien. J’ai cherché à étudier la variété linguistique dans la liste relativement close de Thomson Reuters Web of Science. Voici les résultats modestes de ma recherche qui sont, néanmoins, représentatifs :


Rubrique : Clinical medicine Thomson Reuters Web of Science

Lettre A sur 192 entrées : 4 en français, 4 en allemand, 1 en espagnol (= 4,7%).

En français :

ANNALES D’UROLOGIE

ANNALES DE DERMATOLOGIE ET DE VÉNÉREOLOGIE

ANNALES FRANCAISES D’ANESTHÉSIE ET DE RÉANIMATION

ARCHIVES DE PÉDIATRIE

En allemand:

AKTUELLE NEUROLOGIE

AKTUELLE UROLOGIE

ALLERGOLOGIE

ANASTHESIOLOGIE & INTENSIVMEDIZIN

En espagnol :

ARCHIVOS DE BRONCONEUMOLOGIA


En même temps, les publications en Belgique et Suisse sont toutes en anglais.

Quelques exemples :

ACTA CARDIOLOGICA

ACTA CHIRURGICA BELGICA

ACTA CLINICA BELGICA

ACTA GASTRO-ENTEROLOGICA BELGICA etc.


Lettre S sur 82 revues 1 est germanophone = 1,2%

STRAHLENTHERAPIE UND ONKOLOGIE Germany


Conclusion : en sciences « dures », la prééminence de l’anglais est évidente.


Quid des sciences « molles » ? Rubrique Arts and Humanities Thomson Reuters Web of Science


Lettre A sur 133 entrées, 12 en allemand, 5 en italien, 7 en espagnol, 5 en français et 10 plurilingues = 29, 3%


En allemand (12) :

AAA-ARBEITEN AUS ANGLISTIK UND AMERIKANISTIK, Germany

ACTA MOZARTIANA

AKZENTE-ZEITSCHRIFT FUR LITERATUR

ANGLIA-ZEITSCHRIFT FUR ENGLISCHE PHILOLOGIE

ANTIKE UND ABENDLAND

ARCHAOLOGISCHES KORRESPONDENZBLATT

ARCHAOLOGISCHES NACHRICHTENBLATT

ARCHITECTURA-ZEITSCHRIFT FUR GESCHICHTE DER BAUKUNST

ARCHIV FUR DAS STUDIUM DER NEUEREN SPRACHEN UND LITERATUREN

ARCHIV FUR GESCHICHTE DER PHILOSOPHIE

ARCHIV FUR MUSIKWISSENSCHAFT

ARCHIV FUR REFORMATIONSGESCHICHTE-ARCHIVE FOR REFORMATION HISTORY


En italien (7) :

ACTA PHILOSOPHICA

AEVUM-RASSEGNA DI SCIENZE STORICHE LINGUISTICHE E FILOLOGICHE

ARCHIVIO STORICO ITALIANO

ATENE E ROMA-NUOVA SERIE SECONDA

ATHENAEUM-STUDI PERIODICI DI LETTERATURA E STORIA DELL ANTICHITA


En espagnol (7) :

AL-QANTARA Espagne

ANALES DE LA LITERATURA ESPANOLA CONTEMPORANEA aux Etats-Unis !!!

ANALES DE LITERATURA CHILENA Chilie

ANUARIO FILOSOFICO Espagne

ARBOR-CIENCIA PENSAMIENTO Y CULTURA Espagne

ARCHIVO ESPANOL DE ARTE

ATALANTE-REVISTA DE ESTUDIOS CINEMATOGRAFICOS


En français (5) :

ANNALES DE BRETAGNE ET DES PAYS DE L’OUEST France

ANNALES HISTORIQUES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE France

ARCHIPEL-ÉTUDES INTERDISCIPLINAIRES SUR LE MONDE INSULINDIEN

ARCHIVES DE PHILOSOPHIE

AVANT- SCÈNE OPÉRA


Plurilingue (10) :

ACTA MUSICOLOGICA (italien, allemand, anglais) Suisse

ACTA POLONIAE HISTORICA (anglais, allemand, français) Pologne

ADALYA (anglais, allemand) Turkie

AKKADICA (anglais, français, allemand) Belgique

AL-SHAJARAH (anglais, arabe ?) Malaisie

ANNALES-ANALI ZA ISTRSKE IN MEDITERANSKE STUDIJE-SERIES HISTORIA ET SOCIOLOGIA (slovène, italien, anglais) Slovénie

ARCHAEOFAUNA (anglais, espagnol, français) Espagne

ARTIBUS ASIAE (anglais, français) Suisse

ARTIBUS ET HISTORIAE (anglais, français, italien, allemand...) Pologne



Conclusions.


Dans l’index le plus coté, qui est anglophone, Thomson Reuters Web of Science, les publications en sciences humaines ou sociales sont nettement plus ouvertes à la variété linguistique et au plurilinguisme que les sciences « dures » (29,3% contre 4,7%). Quant au français ses proportions sont respectivement 7,5% et 2%.

Pour Jean-Alain Hernandez : « On estime que dans les STIC, seuls 5 % des chercheurs, au niveau mondial bien sûr, lisent complètement des articles en français. Publier un article en français, c'est mécaniquement risquer que 95 % de la population concernée ne le lise pas et donc mécaniquement là aussi ne le cite pas. D'où une perte de notoriété pour le chercheur. » http://www.biennale-lf.org/b22/


Il s’avère que pour être classé dans le présent index, outre les critères concernant la scientificité, la pertinence et la régularité, un périodique en langue étrangère doit avoir une interface en anglais (site, titres des articles, résumés et mots-clés).


Pour conclure cette partie, nous dirons qu’il y a du travail à faire pour la diffusion du français comme langue internationale de recherche, mais que ce n’est pas un projet utopique. Depuis l’Antiquité la plus éloignée, on est à la recherche d’une langue parfaite (la langue poétique de Dante, par exemple, ou bien l’hébreu qui, pendant une longue période, fut considéré comme la parfaite parce que sacrée. cf. Umberto Ecco, 2007). D’autres cherchent une langue universelle (à ne pas confondre avec la précédente !), par exemple, une protolangue perdue (mythe de la tour de Babel ; recherche d’une grammaire universelle, des catégories universelles de la pensée etc.).

Il faut remarquer que la recherche de la langue universelle n’a jamais été idéologiquement neutre. Et cela depuis les tentatives de Raymond Lulle, un écrivain, théologien et philosophe catalan 1232-1316, dont la préoccupation principale était de convertir les musulmans au christianisme en leur présentant les fondements de la foi chrétienne dans une langue combinatoire (Ars Magna) qui soit accessible à tous (Ecco, 2007 :61-672). Il a perdu ce pari, fut maintes fois emprisonné, expulsé des pays musulmans et lapidé en Afrique noire.

A une époque de globalisation accélérée où les écrits, les concepts et les idées circulent plus que jamais, il est clair que les mondes académiques ne peuvent échapper au « brassage » contemporain. Prenons pour preuve le fait que les territoires académiques se déplacent dans le sens où tout un chacun est appelé à être « mobile » physiquement ou virtuellement dans le supérieur (chercheurs, enseignants, étudiants…). Ce qui signifie aussi que les objets, les idées, les théories, les méthodes de recherche, etc. se déplacent avec ces individus (Latour, 2010). Par conséquent, il se peut que parfois des collègues issus de pays et espaces différents partagent de nombreux points en commun alors que ce n’est pas forcément le cas avec des collègues du même pays. Tony Becher et Paul R. Trowler proposent la notion d’Academic Tribes (2001) pour définir les alliances et le phénomène de reproduction au sein de disciplines et entre disciplines au niveau national. Il semblerait que le même phénomène se reflète dans les travaux des chercheurs contemporains  à un niveau global où sont identifiables des influences supra-nationales dans des langues différentes.


Donc, la langue parfaite pour la science n’existe pas plus qu’il n’y a d’emblée une langue universelle. Tout dépend de l’usage que nous faisons de ces langues, et cet usage lui-même est régi par d’autres critères que linguistiques, notamment par des critères d’ordre idéologique, politique et économique.


Pour conclure, je vous invite à découvrir une ressource extrêmement riche, les revues Synergies Pays, éditées par Le GERFLINT, www.gerflint.eu. Une série de revues francophones qui se fixent l’objectif de correspondre aux critères scientifiques internationaux les plus exigeants, tout en gardant la langue française comme moyen d’expression privilégié.

Je voudrais profiter de l’occasion pour remercier l’Ambassade de France en Estonie et l’Institut français de Tallinn d’avoir soutenu depuis de nombreuses années la revue Synergies Pays riverains de la Baltique et je forme le vœu que cette coopération se pérennise.

Merci de votre attention !



Bibliographie :


Becher ,T. & Trowler, P. R. (2001) Academic Tribes and Territories. Intellectual enquiry and the culture of disciplines, 2nd ed. SRHE and Open University Press, p. 239


Ecco, U. (2007) Поиски совершенного языка в европейской культуре, trad. de l’italien La Ricerca della lingua perfetta nella cultura europea, 1993, Sankt-Peterburg, Alexandria, p.423


Latour, B. (2010) “Networks, Societies, Spheres: Reflections of an Actor-network Theorist”, conférence pour The International Seminar on Network Theory: Network Multidimensionality in the Digital Age19th February 2010, Annenberg School for Communication and Journalism

Los Angeles http://www.bruno-latour.fr/articles/article/121-CASTELLS.pdf


Sitographie :

Biennale de la langue française http://www.biennale-lf.org

Le portal de la recherche estonienne www.etis.ee

Les revues Synergies Pays www.gerflint.eu

Thomson Reuters Web of Science http://thomsonreuters.com


 


Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXIVe Biennale

Livre XXIV : La diversité linguistique et culturelle sur les réseaux sociaux de l’univers numérique. L’Estonie, l’Europe, la Francophonie. 2011


Sommaire

Comité d’honneur

Programme des travaux

Allocution d’ouverture de M. Roland Eluerd

Vœux de la XXIVe Biennale

Vœux de la XXIVe Biennale en estonien


Actes de la XXIVe Biennale, Tallinn, 16-17 septembre 2011

M. Thibault GROUAS

M. Ivan MOMTCHEV

Mme Cheryl TOMAN

Mme Line SOMMANT

Mme Claire-Anne MAGNÈS

Mme Kaï PATA

M. Serge PROULX

M. Alain VUILLEMIN

Mme Triinu TAMM

Mme Aleksandra LJALIKOVA


Actes du 5e Colloque international de la Biennale de la langue française, Paris, 30 mars 2012

Programme du colloque

Compte-rendu

M. Olivier SAGNA

M. Thibault GROUAS

Mme Adrienne ALIX


Livre XXIV : La diversité linguistique et culturelle sur les réseaux sociaux

de l’univers numérique. L’Estonie, l’Europe, la Francophonie.

2011




Les Actes de la XXIVe Biennale



Sommaire


Comité d’honneur

Programme des travaux

Allocution d’ouverture de M. Roland Eluerd

Vœux de la XXIVe Biennale

Vœux de la XXIVe Biennale en estonien


Actes de la XXIVe Biennale, Tallinn, 16-17 septembre 2011

M. Thibault GROUAS

M. Yvan MOMTCHEV

Mme Cheryl TOMAN

Mme Line SOMMANT

Mme Claire-Anne MAGNÈS

Mme Kaï PATA

M. Serge PROULX

M. Alain VUILLEMIN

Mme Triinu TAMM

Mme Aleksandra LJALIKOVA


Actes du 5e Colloque international de la Biennale de la langue française, Paris, 30 mars 2012

Programme du colloque

Compte-rendu

M. Olivier SAGNA

M. Thibault GROUAS

Mme Adrienne ALIX


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93