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Allocution prononcée lors de la séance de clôture par
Cheryl Toman
présidente de la Biennale

Chers Biennalistes, chers Collègues, chers Amis,


Pendant si longtemps, nous avons attendu la réalisation de cette 29e Biennale et nous voilà à la fin de ces trois jours ensemble. Pendant ce temps, nous avons eu le plaisir de renouer avec des amis qui sont Biennalistes depuis longtemps, mais nous étions aussi ravis de voir de nouveaux visages. Je voudrais vous dire à toutes et à tous combien j’apprécie chaque Biennaliste et chaque contribution et je suis ravie d’avoir partagé ce moment dans l’histoire de notre association avec ce groupe en particulier et j’espère que vous comptez rester parmi nous au sein de l’association pour encore très longtemps. Je remercie profondément notre Conseil d’Administration d’avoir trouvé la ville parfaite, Berlin, qui nous a permis de sortir même symboliquement de cette pandémie et j’espère que vous n’aurez que de beaux souvenirs non seulement de Berlin mais aussi de cette Biennale avec son thème : « Interculturalité en action » et son sous-thème « Relations Franco-allemandes ».

Ensemble nous avons regardé une diversité de sujets et nous avons même questionné si nous devrions parler plutôt de « transculturalité » au lieu d’« interculturalité ». Pendant nos débats, nous avons bien considéré certains facteurs qui ont un impact sur la francophonie – la situation géopolitique, l’économie, le statut de langue française, l’enseignement dans les écoles, dans le secondaire, et dans les universités, le rôle que jouent des institutions comme les ambassades et les consulats, les instituts et les centres culturels, et puis nous ne pouvons pas ignorer les actualités – l’histoire non plus. Et nous avons constaté aussi que la littérature française et francophone est ponctuée de références sociétales et linguistiques et elle a enrichi nos débats sur le sujet.

Nous étions impressionnés par la qualité des propositions des linguistes, des littéraires et des chercheurs de plusieurs domaines et nous avons apprécié les analyses des dernières approches du FLE et du FOU. Il y a très peu de colloques où il est possible de réunir une telle diversité de spécialisations mais la Biennale arrive toujours à le faire.

Je tiens à remercier encore une fois tous nos soutiens, le Ministère de la Culture et de la Communication, la Délégation à la langue française et aux langues de France, l’Organisation Internationale de la Francophonie, l’Ambassade de France à Berlin, le Ministère Fédéral des Affaires Etrangères d’Allemagne, l’Institut Français de Berlin, le Consulat de France et le Consulat d’Allemagne à Atlanta, l’Université d’Alabama et surtout La Maison des Francophones et le Centre Français de Berlin. Merci infiniment une dernière fois à nos intervenants, à nos invités, et à tous nos présidents de séance.

Pour les années à venir, nous espérons travailler avec autant de pays que possible pour pouvoir considérer d’autres lieux non seulement pour la Biennale, mais aussi pour nos colloques et d’autres projets. La pandémie a changé tant de choses d’une façon définitive et l’Organisation Internationale de la Francophonie encourage les associations comme la nôtre, celles avec un statut consultatif surtout, d’explorer d’autres avenues pour atteindre nos objectifs. Nous préparons tout de suite la 30e Biennale à Namur pour 2023 et puis notre retour en Afrique sera pour 2025. Mais nous espérons continuer à établir d’autres partenariats et d’autres échanges. La Biennale, il ne s’agit jamais d’un simple colloque et nous tenons à affirmer notre engagement en faveur d'une présence internationale francophone pour pouvoir promouvoir la paix et la liberté et le respect pour tous.

Comme vous avez bien remarqué pendant cette Biennale et ce n’est pas du tout un phénomène nouveau, la grande majorité des personnes absentes ne sont pas avec nous parce que leurs visas ne leur ont pas été accordés. Certains ont été refusés à la dernière minute après avoir tout fait pour partir. Nous ne sommes pas d’accord avec ces décisions mais nous sommes souvent mis au défi d'améliorer cette situation pour pouvoir travailler ensemble. Nous faisons de notre mieux pour contacter les consulats et les ambassades pour soutenir nos collègues. Les communications de ces collègues absents seront disponibles dans les actes du colloque pourtant. Nous lutterons pour et nous insistons sur une association sans frontières.

Au plaisir de vous retrouver tous ensemble déjà l’année prochaine à Namur pour fêter nos 60 ans d’existence et merci infiniment.