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XXVIIe BIENNALE DE LA LANGUE FRANÇAISE

PARIS 14-16 SEPTEMBRE 2017

La formation à « compétences composées » des apprenants de français en milieu universitaire chinois

Renlei WANG, Doctorant en sciences du langage et linguistique, Université d’Orléans.




1. Introduction

La République française a été le premier pays d’Occident à établir des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine. Le 27 janvier 1964, la Chine et la France ont publié un communiqué conjoint sur l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. C’est à partir de ce moment-là que des coopérations fructueuses entre eux ne cessent de se développer dans les domaines politique, économique, culturel, scientifique, éducatif, etc. D’octobre 2003 à juillet 2005, la France et la Chine ont organisé ensemble les « Années croisées France-Chinei» avec un grand succès. En 2004, les deux pays ont établi un « partenariat stratégique globalii », ce qui a ouvert un nouveau chapitre de leurs relations bilatérales. Selon le rapport 2017 de Campus Franceiii, la Chine est derrière le Maroc à la deuxième place dans le classement des pays d’origine des étudiants étrangers en France (2015-2016), avec respectivement 28 043 et 36 768 étudiants. Dans le cadre de la coopération économique, d’après les statistiques du Ministère chinois des Affaires étrangères de la République populaire de Chine, « à la fin du mois de janvier 2017, la France est le quatrième partenaire commercial de la Chine dans l’Union européenne [… et] la Chine est le premier partenaire commercial de la France en Asie, le cinquième au niveau mondialiv ». Par ailleurs, on ne peut ignorer le fait que la croissance économique des pays francophones en Afrique crée davantage d’emplois en tant que traducteur pour les apprenants chinois de français. De ce fait, les demandes du marché du travail devraient avoir entrainé une évolution du mode de formation des apprenants de français en milieu universitaire chinois.

L’enseignement scolaire du français en Chine remonte loin dans son histoire. Considérée comme la première école à enseigner le français en Chine, Tong Wen Guan (École des Langues étrangères de la Capitale) a été créée par le gouvernement en 1862 dans le dessein de former des traducteurs (Zhang, 1991 : 1). Pendant longtemps, l’enseignement du français en Chine était basé sur la pédagogie traditionnelle qui mettait l’accent sur la formation linguistique. Avec le développement en profondeur dû à la politique de « Réforme et ouverturev», les besoins de la société contemporaine par rapport aux personnes compétentes en langues étrangères se sont diversifiés, ce qui constitue une source de défi pour les éducateurs et pour les enseignants en langues étrangères. Dans ce contexte, le Comité consultatif national d’Enseignement des Langues étrangères sous l’égide du Ministère de l’Éducation a publié un document d’orientation intitulé Opinions sur la réforme des programmes de premier cycle en langues étrangères, et élaboré par He, Yi, Huang et Liu (1999) en précisant que l’ancien mode de formation ne pouvait plus répondre aux besoins de la société contemporaine, et qu’il fallait passer de la « formation à compétences simples » à la « formation à compétences composées » (He et al., 1999 : 25).

2. La notion de formation à compétences composées

Littéralement, l’adjectif composé, qui est dérivé du verbe composer, signifie ce qui est « formé de plusieurs éléments » (Le petit Robert, 2007 : 490) ou de parties diverses. Principalement, la formation à compétences composées a pour objectif de former de nouveaux talents maitrisant un système complet de connaissances et les capacités techniques de plusieurs spécialités.

Dans le cadre de l’enseignement-apprentissage du français en Chine, concernant les connaissances acquises, « les étudiants restent avant tout spécialistes de langue, mais ils possèdent également une base de savoir et savoir-faire liés à une spécialité professionnelle afin qu’ils soient davantage performants, flexibles et opérationnels une fois en poste dans le monde du travail » (Fu, 2005 : 30).

3. Modes de formation à compétences composées dans l’enseignement du français à l’université

Actuellement, pour l’enseignement de la langue française en milieu universitaire chinois, il existe quatre principaux modes de formation à compétences composées (Fu, 2005 : 31) :

3.1. Cursus bilingue français/anglais

Les bacheliers suivent un enseignement bilingue français-anglais. À la sortie, ils sont censés maitriser le français aussi bien que l’anglais en toutes circonstances.

3.2. Spécialité à orientation professionnelle

Le parcours à orientation professionnelle est composé de cours de langue française et de cours de français à visée professionnelle. Les étudiants travaillent en parallèle leurs compétences en français dans divers domaines professionnels selon les cursus (affaires, commerce, presse, management, droit, secrétariat extérieur, etc.).

3.3. Spécialité majeure avec spécialité mineure

À l’interface entre deux disciplines, ce parcours bidisciplinaire propose l’apprentissage fondamental du français et d’une seconde spécialité disciplinaire. L’objectif est de former les personnes compétentes en français ayant une partie des connaissances fondamentales d’une autre discipline, par exemple, le journalisme, le management de markéting, etc.

3.4. Spécialité avec langue étrangère

Dans le cadre du dernier mode de formation, les étudiants peuvent non seulement acquérir des compétences dans leur spécialité, mais également gagner des compétences en français.

Après la fin de leurs études, les étudiants disposent des quatre compétences de base (écouter, parler, lire et écrire) pour apprendre la langue française et d’un bagage supplémentaire afin de s’insérer sur le marché du travail.

4. La comparaison des modes de formationvi

Afin de mieux connaitre les écarts entre les types de formations dans différentes universités, nous allons comparer les programmes de formations des apprenants de français de premier cycle, ainsi que les choix de carrière des étudiants sortis des deux universités suivantes : une université pluridisciplinaire (Université de Nankaivii) et une université spécifique en langues étrangères (Université des Langues et des Cultures de Pékinviii).

Université de Nankai

Former les personnes spécialisées comme traducteur, enseignant et chercheur pour les affaires étrangères, le commerce extérieur, les recherches, l’enseignement, former les traducteurs et les personnels pour les sociétés ou institutions chinoises en France et dans les pays francophonesix.

Université des Langues et des Cultures de Pékin

Former les étudiants compétents en français ayant une base solide de compétences linguistiques, un large éventail de connaissances scientifiques et culturelles, et pouvant travailler en tant que traducteur, chercheur, enseignant, gestionnaire, etc. dans divers domaines tels que les affaires étrangères, le commerce, la culture, l’éducation, la bibliothèque, l’édition, le tourisme, etc.x

Tableau 1 : La comparaison des objectifs de formation des étudiants de français langue étrangère (FLE)

En Chine, le Programme d’enseignement du français langue vivante 1 pour les étudiants de 3e et 4e années dans l’enseignement supérieur (1997) « demande d’une part aux apprenants d’atteindre un niveau plus élevé concernant les compétences linguistiques et surtout d’acquérir une capacité à appliquer la langue ; d’autre part d’enrichir leurs connaissances linguistiques et culturelles afin de développer une capacité d’autonomie, ce qui leur permettra d’exercer indépendamment un métier tel [qu’interprète] ou enseignant » (MCEN, 1997 : 4, traduit par Martin, 2007 : 283). De fait, l’Université de Nankai et l’Université des Langues et des Cultures de Pékin ont fixé leurs objectifs de formation des étudiants de français à partir des compétences linguistiques, des connaissances socioculturelles et des qualités personnelles, ce qui correspond bien aux demandes du programme 1997.

Force est de constater que dans le prolongement de l’objectif fixé par le Ministère de l’Éducation, à destination des étudiants en français de spécialité, ces deux universités ont toutes intégré dans leurs objectifs la formation à compétences composées en réponse aux besoins de la société contemporaine.

Filières spécialisées

Université de Nankai

Cours obligatoire

Français intensif, audiovisuel, production écrite, traduction, interprétariat, lecture des journaux en français, littérature française

Cours à option

Anglais, aperçu de la France, francophonie, culture européenne, communication de la culture sino-européenne, commerce, tourisme, histoire et culture de France, production orale, expression écrite, grammaire, introduction à la linguistique générale, etc.

Université des Langues et des Cultures de Pékin

Cours obligatoires

Anglais, français intensif, production orale, expression orale, audiovisuel, lecture extensive, francophonie, production écrite, traduction, interprétariat, français pratique, histoire de la littérature européenne, grammaire, lecture des journaux, lecture des œuvres de la littérature française, introduction à la linguistique

Tableau 2 : La comparaison des programmes d’études du FLE

Le tableau ci-dessus permet de connaitre les programmes d’études élaborés par les deux universités. Il apparait que nous pouvons distinguer trois types de compétences développées dans les différentes filières :

(1) Compétences professionnelles en français : français intensif, expression orale/écrite, production orale/écrite, traduction/interprétariat, etc. ;

(2) Connaissances professionnelles du français : connaissances linguistique, littéraire et culturelle ;

(3) Autres connaissances concernées : Français sur Objectifs Spécifiques (FOS), etc.

De ce qui précède, nous pouvons voir que l’activité d’enseignement tourne principalement autour de la formation des étudiants en langue et littérature française, à laquelle s’ajoutent deux modes de formation : enseignement bilingue et spécialité à orientation professionnelle. Cet ensemble de modes de formation s’inscrit bien dans la formation à compétences composées. Concernant la spécialité à orientation professionnelle, l’Université de Nankai met l’accent sur la culture, la politique et l’économie de l’Union européenne, alors que l’Université des Langues et Cultures de Pékin se concentre sur l’enseignement du français axé sur un domaine bien particulier (français pratique), par exemple le tourisme. Par rapport à l’Université des Langues et Cultures de Pékin, qui est spécialisée en langues étrangères, l’Université de Nankai, qui associe diverses disciplines ou domaines d’étude, possèderait plusieurs propres particularités : diversité des types d’enseignement, pluralité des disciplines, en particulier l’intersection entre arts et sciences. Selon nous, ces particularités permettent d’élargir les horizons et d’améliorer des capacités d’ensemble des étudiants. D’ailleurs, l’atmosphère intense des recherches scientifiques au sein de l’Université de Nankai serait plus favorable à développer des aptitudes de leurs étudiants à la recherche. Par contre, durant les quatre années d’études, les étudiants n’ont qu’un seul stage professionnel obligatoire à accomplir à l’Université de Nankai comme à l’Université des Langues et Cultures de Pékin, cela diminue donc leurs chances d’accès direct au travail en raison du manque d’expérience professionnelle.

Selon les statistiques du rapport Statut et perspectives sur le français de spécialité à Beijing et à Tianjing (Fu & Xu, 2011), les situations des étudiants après l’obtention de leur diplôme dans ces universités semblent identiques, comme nous pouvons le voir dans les graphiques suivants.

Graphiques 1 et 2

Graphiques 1et 2 : La comparaison des métiers et de l’insertion après la licence d’après les données chiffrées indiquées par Fu et Xu (2011 : 82)

Les graphiques montrent qu’à la sortie de l’université, les opportunités professionnelles se révèlent diverses, mais elles sont principalement réparties dans les institutions gouvernementales, les sociétés chinoises et étrangères. L’intérêt est de constater qu’après la licence, la moitié environ des étudiants ont choisi de poursuivre leurs études en Chine ou à l’étranger plutôt que de se lancer directement dans la vie active. Un tel phénomène pourrait être expliqué par une recherche de postes plus qualifiés sur le marché du travail. D’ailleurs, un autre fait est que les poursuites d’études en thèse de doctorat en sciences du langage sont en progression vu qu’un fort accroissement du nombre de départements de français a posé la question de la pénurie d’enseignants de FLE. En outre, 98 % des diplômés à l’Université des Langues et des Cultures de Pékin utilisent le français dans leur travail ou futures études, alors que l’on en compte 100 % à l’Université de Nankai (Fu & Xu, 2011 : 82). Globalement, cela correspond à la réalisation des objectifs de la formation.

Bref, on ne voit pas de grandes différences en matière de modes de formation entre l’Université de Nankai et l’Université des Langues et des Cultures de Pékin, même si chacune possède ses propres caractéristiques.

5. L’analyse SWOT de la formation à compétences composées

L’analyse SWOTxii(Strengths/Weaknesses/Opportunities/Threats) est un outil d’analyse stratégique, qui « combine l’étude des forces et des faiblesses d’une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. avec celle des opportunités et des menaces de son environnement, afin d’aider à la définition d’une stratégie de développement » (Géraud & Joubert, 2015 : 69). Autrement dit, elle permet d’étudier la pertinence et la cohérence d’une stratégie. En nous fondant sur la comparaison des modes de formation à l’Université de Nankai et à l’Université des Langues et des Cultures de Pékin, nous nous servons de l’outil SWOT pour mieux cerner la formation à compétences composées. Pour ce faire, l’analyse consiste en deux diagnostics :

(1) un diagnostic interne qui repère les forces et faiblesses de l’université concernant la mise en place du mode de formation à compétences composées ;

(2) un diagnostic externe qui repère les opportunités et les menaces présentes dans l’environnement.

Comme l’indique la figure ci-dessous établie à partir de la matrice SWOT, grâce au développement économique et commercial, notamment au développement international des entreprises chinoises, la demande des personnes à compétences composées s’accroit, la formation des étudiants en langues étrangères à compétences composées est le résultat inévitable de cette tendance. En plus, une attention particulière accordée par l’université à la discipline de l’enseignement du français permet à celle-ci de se développer sans cesse. Néanmoins, un fort accroissement du nombre de départements de français conduit à une vive concurrence entre étudiants sur le marché du travail et au manque d’enseignants qualifiés, puisque de nombreux jeunes enseignants embauchés manquent d’expérience pédagogique.

Figure SWOT

Figure : L’analyse de la formation à compétences composées à partir de la matrice SWOT

Dès lors, l’université devrait organiser la formation continue à l’intention des enseignants afin d’améliorer la qualité de leur travail, et former les étudiants avec les caractéristiques propres aux universités dans le but d’améliorer leur employabilité et compétitivité sur le marché de l’emploi.

6. Conclusion

La formation à compétences composées, qui met l’accent sur la coopération entre les disciplines, consiste à améliorer la qualité de l’enseignement et le rendement global des élèves pour que ces derniers puissent mieux s’adapter au marché du travail et aux besoins des différents secteurs. Pour ce faire, il faut d’une part changer, par le biais de l’utilisation de diverses méthodes d’enseignement, le mode traditionnel d’enseignement du FLE, qui prédomine encore dans de nombreuses universités en Chine, et d’autre part former les étudiants en fonction de leurs aptitudes et de leurs gouts, améliorer leurs compétences linguistiques, pragmatiques, socioculturelles, et. En outre, la mondialisation et le progrès du développement social créent de nouvelles exigences basées sur le mouvement permanent, de sorte que le concept et les caractéristiques de la formation à compétences composées ne doivent pas être figés, mais au contraire, être en évolution constante. Chaque université doit donc être réaliste et réactive, s’adapter en appliquant des méthodes ou des mesures flexibles dans la pratique concrète du mode de formation à compétences composées.

ihttp://www.cctv.com/francais/special/C14595/01/index.shtml, consulté le 18/10/2017.

ii“La France et la Chine” : article publié sur le site de l’Ambassade de France à Pékin (https://cn.ambafrance.org/La-France-et-la-Chine, consulté le 19/10/2017).

iii“Les chiffres clés Février 2017” : un rapport 2017 de Campus France

(http://101.96.10.64/ressources.campusfrance.org/publi_institu/etude_prospect/chiffres_cles/fr/chiffres_cles.pdf, consulté le 24/08/2017).

ivTraduit du chinois : 截止2017 年1 月,法国是中国在欧盟内第四大贸易伙伴 […] 中国是法国亚洲第一大、全球第五大贸易伙伴. (http://www.fmprc.gov.cn/web/gjhdq_676201/gj_676203/oz_678770/1206_679134/sbgx_679138/, consulté le 24/08/2017).

v« Réforme et ouverture » sont les termes que l’on emploie souvent pour désigner la politique des réformes économiques et de l’ouverture vers l’extérieur menée depuis les années 1980 en Chine.

viPour cette comparaison, nous nous référons à des informations diffusées sur les sites officiels du Département de français de l’Université de Nankai, de l’Université des Langues et des Cultures de Pékin, et à deux rapports sur le développement de l’enseignement supérieur spécialisé du français en Chine (Fu & Xu, 2011 ; Wang, 2011) afin de recueillir les données à partir desquelles nous réalisons les tableaux, les graphiques et la figure ci-après.

viiFondée en 1919, l’Université de Nankai est « a key multidisciplinary and research-oriented university directly under the jurisdiction of the Ministry of Education » (http://nankai.en.school.cucas.cn, consulté le 18/10/2017).

viiiDepuis sa fondation en 1962, l’Université des Langues et des Cultures de Pékin « has been an important academic base for language and cultural research and the cradle for advanced international talents in China » (http://english.blcu.edu.cn/col/col9122/index.html, consulté le 18/10/2017).

ixTraduit par l’auteur de cet article ; texte d’origine en chinois : 本专业本科生的培养目标是为外事、外贸、科研、教学培养从事翻译、教学、科研工作的专门人才,以及为法国与说法语的国家在华企业或机构培养翻译和工作人员 (http://fcollege.nankai.edu.cn/fyx_6293/list.htm, consulté le 30/09/2017).

xTraduit par l’auteur de cet article ; texte en chinois : 法语专业主要培养具有扎实的法语语言基础和比较广泛的科学文化知识,能在外事、企业事务、文化、教育、图书资料、新闻出版、旅游等部门从事翻译、调研、教学、管理等工作的法语专门人才 (Fu & Xu, 2011 : 85).

xiConcernant la conception du programme d’études de l’Université de Nankai, nous nous référons à celle diffusée sur son site officiel (http://fcollege.nankai.edu.cn/fyx_6293/list.htm, consulté le 30/09/2017), alors que concernant la conception du programme d’études de l’Université des Langues et Cultures de Pékin, nous nous référons à Wang (2011).

xiiLe modèle SWOT est créé par Albert Humphrey, qui travaillait un projet de recherche à l’Université de Stanford dans les années 1960, pour analyser les causes de l’échec de la planification de l’entreprise. Cet outil, qui s’appelle initialement SOFT (What is good in the present is Satisfactory, good in the future is an Opportunity ; bad in the present is a Fault and bad in the future is a Threat), est renommé comme SWOT par Urick et Orr dans une conférence en 1964 (https://rapidbi.com/swotanalysis/, consulté 19/10/2017).


Références bibliographiques

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