Biennale de la Langue Française

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Les Actes
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Violence symbolique du français de norme sur le francais du “tiéquar”

dans le film Entre les Murs (2008)

Eimma CHEBINOU


Dans cette communication, nous proposons d’analyser le film Entre les Murs (2008) par Laurent Cantet. Le film met en scène un match verbal entre un professeur de français de 4ème, Monsieur Marin et sa classe plurilingue et multiculturelle. La discipline menée en classe, amène plusieurs divagations empêchant l’enseignement mais ouvrant des débats sur l’identité, l’intégration et les enjeux des normes à adopter du «bon français».

Dans un souci de comprendre le film, des questions émergent: En quoi la langue du professeur fait obstacle à la communication avec les élèves qui ne s’identifient pas à la langue officielle? Comment une classe de français devient un espace de réflexion sur la représentation de la langue, la culture et l’identité?

Notre argument est de montrer que le statut de la langue officielle perd son pouvoir dans un espace où le parlé jeune domine à travers le verlan mais surtout dans les empreints langagiers de leurs langues maternelles à savoir l’arabe, le bambara, le créole etc. Les remarques engendrées par les élèves basculent le statut de la langue dont ils ne peuvent s’identifier et devient donc inaccessible. L’incommunicabilité naît et l’enseignement ne peut se produire. La formation de l’élève ne se base pas seulement sur l’apprentissage mais sur l’identification à la langue et à la république française. Cet apprentissage participe à la formation de sa citoyenneté où l’instituteur doit prendre en compte la diversité de chacun. Une chaîne s’établit: sans comprendre la langue, l’élève ne peut apprendre, sans la maitriser, l’élève ne peut se sentir intégré ni exister. La dimension existentialiste prend en effet toute son importance dans la société française dans laquelle la diversité est liée au problème d’intégration. Nous montrerons ainsi que le double rapport au langage en classe doit se fier à sa devise républicaine: liberté, égalité et fraternité des langues.


Emma Chebinou is a current PhD student at Florida State University and instructor of French. Her interests are francophone literature more specifically literature of immigration and the question of the second generation of immigrants’ identity in the recent French cinema, literature, stand up comedy and hip hop engagé. For her thesis, she is working on space and affect in banlieue cinema, novels and entertainment.

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Dans cette communication, je propose d’analyser le film Entre les Murs (2008) produit par Laurent Cantet. Le film met en scène un match verbal entre un professeur de français de 4ème Marin et sa classe dans le collège Françoise Dolto à Belleville, Paris 19ème. La discipline menée en classe, amène plusieurs divagations empêchant un enseignement efficace mais ouvrant des débats sur l’identité, l’intégration et les enjeux des normes à adopter du bon français. Dans un souci de comprendre le film, quelques questions émergent, qui méritent une attention particulière: En quoi la langue du professeur fait obstacle à la communication avec les élèves qui ne s’identifient pas à la langue officielle? Comment une classe de français devient un espace de réflexion sur la représentation de la langue, la culture et l’identité?

Notre argument est de montrer que le statut de la langue officielle perd son pouvoir dans un espace où le parlé jeune domine à travers le verlan mais aussi dans les emprunts langagiers de leurs langues maternelles à savoir l’arabe, le bambara etc. Les remarques engendrées par les élèves basculent le statut de la langue avec laquelle ne peuvent s’identifier et qui leur est inaccessible. La formation de l’élève ne se base pas seulement sur l’apprentissage mais sur l’identification à la langue et à la république française. Cet apprentissage participe à la formation de sa citoyenneté. Une chaîne s’établit: sans comprendre la langue, l’élève ne peut apprendre: sans la maitriser, l’élève ne peut se sentir intégré ni exister et il se retrouve exclus. La dimension existentialiste prend en effet toute son importance dans la société française dans laquelle la diversité est liée au problème d’intégration. Nous montrerons que le double rapport au langage en classe doit se fier à sa devise républicaine: liberté, égalité et fraternité des langages et cultures. Par ailleurs, le clash entre les parlés et les discours entrainent aussi une violence symbolique résistée et renversée. La seconde génération de la nouvelle république l’utilise envers l’éducation à travers le langage verbal et non verbal pour montrer leur domination sur l’éducation, qui est seulement temporaire.

La question sur l’identité nationale a toujours été au centre des débats en relation à l’insécurité fortement amalgamée à l’immigration ou aux habitants de banlieue qualifiés comme des parias de la société républicaine. Tandis que l’attention des medias se porte vers les cités à proprement parler, peu de discours se penchent sur la jeune population qui y habite et leur statut d’élèves marginalisés dans l’éducation. Dans cette optique, j’adresse la source de ce problème dans l’incommunicabilité entre le professeur et sa classe de seconde génération. Cette incommunicabilité créé un fossé entre deux camps: l’élève et le professeur. Malgré une nationalité qu’ils partagent, la non identification des principes enseignés entraine le questionnement de l’identité française.

Selon Pierre Bourdieu, la violence symbolique est le pouvoir d'imposer un système de pensée comme légitime à une population dominée, par le biais de l'éducation et des médias. Dans notre cas, la violence vient autant du système éducatif que de l’élève qui tente d’y résister jugeant la hiérarchie illégitime. C’est une façon pour la classe de disposer de leur propre mode de pensée et de regagner leur identité jugée volée par la France.

Carrie Tarr est aussi utile pour comprendre l’enjeu de l’intégration dans la classe. Dans son article «Education, Gender and Integratrion in Recent French Cinema», elle attire l’attention sur la perception que l’on fait des élèves issus d’immigration mais aussi sur la manière dont

the representation of the state school needs to be seen in the light of the ideals of French republican universalism , according to which France is supposedly secular education system that is expected to integrate the nation through the universal forms of human knowledge and values exemplified by French language and culture”. (128, Durmelat Screening Integration)

Laurent Cantet, le directeur du film, insiste sur le fait que l’école est un “lieu d’apprentissage” mais surtout doit être un

lieu où on apprend à réfléchir, à discuter. On réfléchit aussi à son appartenance au groupe. Ca doit être une école de la démocratie. Les tensions sont là, mais elles sont nécessaires à l’apprentissage. L’école n’est pas un sanctuaire mais une caisse de résonance, si un prof ne prend pas ca en compte il n’arrivera jamais à communiquer. 1

En m’appuyant sur ces remarques, il me semble que la communication doit en effet exister pour prendre conscience de soi et des autres tout en étant conscient des différences. L’éducation doit prendre en compte la culture et les codes sociaux de chacun. Qui dit culture, dit langue langage et parole. Ici, la communication se caractérise par deux camps qui ne parlent pas le même langage pour se comprendre dès lors survient une incommunicabilité. La chute du film se concentre tout autour d’un mot de trop et démontre le caractère dangereux de celui-ci.

La résistance commence dès la première scène ou Marin apparait pour la première fois en classe avec les élèves, le jour des présentations. Le film commence par un plan rapproché de Marin au café ce qui démontre la centralité du professeur donc de l’éducation. D’autre part, la caméra, façon documentaire, tremble sur le personnage mais aussi tout au long du film ce qui reflète déjà la fragilité du système éducatif et des personnages. Suivie d’une scène de la présentations des professeurs en salle des prof, les élèves avant d’être vus par l’audience, sont déjà identifiés comme «gentil/ pas gentil». La qualification des élèves caractérise la manière dont l’éducation les enferme dans une case comme des éléments muets et invisibles non comme des individus. La scène d’après renforce l’idée de l’élève sans voix, illustré le refus d’écrire leur nom le premier jour de la rentrée. Esmeralda une élève demande la raison: «J’écris pas si vous écrivez pas!» Sans voix, l’élève préfère résister.

Le fossé entre le professeur et la classe est d’ordre langagier et culturel déstabilisant l’autorité du professeur. Cette autorité est réclamée par la classe qui décide finalement du déroulement de la classe. La parole est ici mêlée à la langue. Par exemple, lorsque Marin dans une leçon de vocabulaire tente d’expliquer un mot inconnu succulent à la classe. Pour expliquer le mot, Marin le met dans une phrase avec le nm de Bill comme sujet de la phrase. Ce simple exemple amène un soulèvement en classe engendrée par Kumba qui demande pourquoi il y a que des bills dans les exemples. Esmeralda les appelle des noms bizarres, et dit que ces des noms de babtou, de français, de jambon beurre qui puent le fromage comme souligne Rabah. Marin lui rappelle sa nationalité mais elle le rejette: «J’suis française mais je ne suis pas fière de l’être.» La classe finit par proposer le nom d’origine subsaharienne, Aissata pur remplacer Bill de l’exemple. Cette scène définit clairement que la langue doit être conjointe à la culture de l’élève pour optimiser son intérêt. Ainsi, le refus d’écrire son nom, qui est aussi une illustration du rejet des codes de l’école, amène à plusieurs autres résistances tout au long du film.

L’environnement langagier constitue une barrière d’incompréhension. Le français est de toute évidence comme une langue morte pour les étudiants mais ce qui nous intéresse est la parole dans le film, qui a lien non seulement avec l’environnement culturel de l’élève mais aussi social. On le voit dans l’exemple de l’imparfait du subjonctif ou Esmeralda déclare ne jamais utiliser ce temps dans la vie quotidienne. Elle mimique:

Il fallait que je sois fusse. Ca se dit pas dans la vie! dit elle. C’est pas le langage de maintenant, même ma grand mère disait pas ca. C’est quand la dernière fois que vous avez entendu quelqu’un de “normal” qui dit ca?

La camera a des prises très rapides entre le professeur et les élèves. Marin ignore l’environnement social des élèves, et Esmeralda parle en leurs noms et dit que les autres ne sont pas «normaux». Pour eux, la langue de norme c’est la langue du quartier comme le verlan qu’ils emploient a plusieurs reprises dans le film. L’environnement social (donc le vécu de l’élève) entre dans les activités pédagogiques. Malgré la réticence des élèves qui disent que «leur vie est pas intéressante» et le collègue en colère «qu’ils restent dans leur quartiers pourris, j’irai pas les chercher», Marin s’intéresse de manière authentique même s’il doit faire face à l’insolence soudaine de Khoumba qui se retrouve dans un conflit langagier avec Marin. Tous deux ont une notion différente du respect. Marin engage l’étudiant à réfléchir sur les difficultés d’écrire sur soi, et sur ses sentiments. Un élève parle de honte de manger devant la mère de son ami. La honte dans sa culture ne signifie pas la même chose dans l’esprit du professeur et l’élève finit par dire que le professeur ne peut pas comprendre. L’autobiographie à la manière du journal d’Anne Frank écrite par une jeune fille qui, comme les élèves, est sujette aux différences au temps du nazisme permet à l’élève de s’identifier. Les élèves prennent plaisir à parler d’eux et même Souleymane (comme on dit l’élément le plus perturbateur de la classe) allie sa passion à la photographie quand il présente sa mère.

Le film montre comment un mot peut être interprété différemment chez le professeur et les élèves, le questionnement identitaire est donc lié au questionnement par dessus tout à celui de la langue. En valorisant Souleymane, Marin réussit à s’approprier la classe pour un court-moment. Cependant le renvoi de Souleymane change la donne, celui-ci entre en conflit avec Karl un antillais sur la question identitaire dans le football qui engendre des conflits noirs africains/noirs antillais. Malgré l’incident, Marin tente en vain de défendre Souleymane durant le conseil de classe en la présence des deux délégués dont Esmeralda qui porte un maillot Tunisie non anodin dans ce contexte de violence symbolique a laquelle elle résiste a travers son habit. En le défendant, Marin déclare que «peut être il a atteint ses limites» et tout bascule quand le mot de trop sort «scolairement limité». Les délégués répandent le mot dans la classe. Marin devient maintenant l’ennemi. Dans un plan séquence rapide entre professeur et élèves, quand on le confronte face à ses mots en pleine classe, Marin sur la défensive qualifie les déléguées de pétasse, Souleymane quitte la classe et blesse une élève non intentionnellement. Cela entraine encore un autre fossé entre lui et sa classe amenant un malentendu et une erreur de sens interprétée par la classe, il tente de s’expliquer sur le mot mais en vain la justification de la langue adoptée par le professeur n’est plus entendue car leur interprétation est différente de celle de Marin.

La guerre des mots est fortement représentée dans cette scène dans laquelle la langue de l’éducation est entourée par la langue de la jeune génération française. Marin confronte les élèves dans leur recréation, les deux mots interprétés différemment le mot pétasse et le sort de Souleymane sont au centre du débat. Ici, le professeur est comme un agneau dans une arène de lion, et la violence symbolique est renversée par les élèves. L’un d’entre eux dit : «Un professeur qui va se plaindre des élèves, nous aussi on peut aller se plaindre!» Marin tente de reprendre cette violence symbolique: «Non ça marche pas dans les deux sens!» La langue du parlé jeune domine et accuse la langue française (représentée par Marin) de les mettre dans un carcan langagier, de les qualifier de ce qu’ils ne sont pas. Esmeralda refuse de prendre le sens de Marin de l’avoir qualifie de pétasse et Carl refuse de faire croire que le système l’a adoucit, Carl dit «J’ai rien compris à vos conneries, et ceux qui croient qu’ils m’ont adoucit c’est des enculés» «Vous dites pétasse, nous on dit enculé!»Le professeur rétorque qu’il peut se permettre des écarts de langage mais pas l’élève. La violence résistée par les élèves entraine l’abandon de Marin qui quitte la cour et cela démontre la langue française imposée disparaît.

Dans les écarts de langue, entre aussi des lapsus entre le professeur et Koumba, on entend ici reloger. Là on voit que l’éducation est une représentation de la France qui a un contrôle sur la condition de vie des gens. On sait que Souleymane est d’origine malienne, le relogement des travailleurs migrants maliens à Paris vivant dans des conditions très précaires a été d’actualité, cet épisode trahit aussi que Souleymane n’est pas considéré comme un français mais un étranger de l’éducation. En effet, Koumba parle de l’exclusion au pays par le père de Souleymane si celui-ci se fait renvoyer de l’école. L’exclusion de l’école est le renvoi au pays comme un retour au colonialisme renversé.

Le statut étranger est encore renforcé dans la dernière scène du conseil de discipline là ou la violence symbolique est la plus intense dans le film. Le système éducatif choisit d’expulser un adversaire sans parole. En effet, la mère ni ne parle ni ne comprend la langue ce qui la place à un statut déjà inferieur. Dans le cadrage, on voit Souleymane et sa mère face au système éducatif comme dans une cour où les deux se font juger. Ici, l’identité et la culture du français de descendance immigrante sont jugées par la France et sont expulsées comme on expulse les sans papiers en France. La scène montre deux camps face a face: un même pays deux partis français mais qui ne parlent pas la même langue, ni le même langage. La mère de Souleymane, qui parle une langue du Mali, ne comprend pas ce que la France attend mais ne cesse de répéter que c’est un bon fils. Leur départ est filmé en plongée qui traduit une domination de l’éducation française (accentué par les immeubles bétonnés de l’école tout autour) sur le sort des élèves qui ont lâché le système dû à l’incompréhension.

La scène finale du match de foot entre le corps enseignant et les élèves parait clore le film avec un happy ending. Mais la réponse d’une des élèves à la question «Qu’as tu appris cette année?» Elle dit: «Je n’ai rien appris, je ne veux pas aller en professionnel» illustre les failles de l’éducation, la barrière des deux mondes culturels et langagiers et surtout la désorientation des élèves dit en difficulté dont leur futur est, dans bien des cas, raté à cause de jugements maladroits ou hâtifs de l’éducation. Nous avons démontré que le fossé est crée dans l’imposition d’un curriculum auquel l’élève ne peut s’identifier de là il ne peut pleinement exister. Cela est reflété dans l’exclusion de Souleymane, il disparait du film alors il n’existe plus. Les fautes de Marin dans ses écarts de langue sont la preuve métaphorique que les mots du système éducatif représentent des conséquences graves dans le devenir de la jeune génération. Cependant, nous témoignons de sa volonté d’aider ou de remettre en question, mais ses mots détruisent tous ses efforts. Le film présente réellement les contradictions d’un système basé a la fois sur l’apprentissage mais aussi sur le refus d’apprendre l’Autre en ignorant les valeurs républicaines de l’égalité qui contradictoirement efface les différences sans prendre en compte les laissez pour compte de l’éducation. Ceux-ci ne peuvent apprendre car ils ne peuvent s’identifier à une classe, à une école, à une France qui ne les entend pas et qui les exclut petit à petit. La dimension existentialiste prend en effet toute son importance dans la société française dans laquelle la diversité est liée au problème d’intégration. Nous avons vu ainsi que le double rapport au langage en classe doit se fier à la devise républicaine: liberté, égalité et fraternité des langages et des cultures de chacun sans avoir recours à la violence symbolique qui empêche d’aller au delà d’entre les murs.


NOTES

1 https://www.youtube.com/watch?v=RtDn3bqQqGs, Claire Shen, Erenlai.

 


Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXVIIIe Biennale

SOMMAIRE DES ACTES XXVIIIe BIENNALE

Livre XXVIII : Bilinguisme, plurilinguisme : mythes et réalités. Quels atouts pour la francophonie ?


Sommaire

Programme de la XXVIIIe Biennale

Discours de Guillaume LACROIX

Discours d'ouverture de Cheryl TOMAN

Discours de John IRELAND


Le bi ou plurilinguisme dans différents pays: état des lieux

Karen FERREIRA-MEYERS

Anida KISI

Mohand Ouali DJEBLI et Saliha AMGHAR

Françoise BOURDON et Saholy LETELLIER


Impact du plurilinguisme selon les contextes

Charles BRASART

Lionel CUILLÉ

Ousmane DIAO et Babacar FAYE

Anne-Laure BIALES


Quand la langue française se suffit à elle-même: ses diverses formes

Gossouhon SEKONGO

Douglas A. KIBBEE


Statut de la langue française et des langues officielles et idéologies

Bechir BESSAI

Eimma CHEBINOU

Cosme FANDY

Djamila HAMIMECHE et Meriem STAMBOULI

Yvon PANTALACCI


Supports, méthodes pour l’apprentissage de la langue française

Dalila ABADI

Mohammad ELMATALQAH

Jessica STURM

Juliette DUTHOIT et Clotilde LANDAIS


Apprentissages scolaire et universitaire de la langue française

Leila SASSI

Karima GOUAICH, Muriel ZOUGS et Fatima CHNANE-DAVIN

Reina SLEIMAN

Yves MONTENAY


Table ronde Le français professionnel

Clotilde LANDAIS

Fabienne PIZOT-HAYMORE

Charlotte SANPERE


Bi et plurilinguisme dans l’œuvre de certains auteurs

Lilas AL-DAKR

Anne-Laure RIGEADE

Julia DILIBERTI

Marcos EYMAR

Sarah KOUIDER RABAH

Fadoua ROH


Bi et plurilinguisme dans la littérature francophone

Mohamed TAIFI

Maribel PEÑALVER VICEA


Le bi ou plurilinguisme dans des lieux géographiques particuliers

Samantha COOK

Vicky BEAUDETTE

Cheryl TOMAN


La langue française et ses métissages linguistiques

Abdelaziz BERKAI

Maurice TETNE

Patrick OUADIABANTOU


Discours de clôture de Cheryl TOMAN



A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93