Biennale de la Langue Française

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Les Actes
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Militante pour une francophonie panafricaine : Werewere Liking et la Fondation Ki-Yi Mbock

Cheryl TOMAN

 

Professeure associée à la Case Western Reserve University, Cleveland, États-Unis.


 

Poète, dramaturge, romancière, peintre, musicienne et chorégraphe d’origine camerounaise, lauréate de plusieurs prix et distinctions, et fondatrice de la Fondation Panafricaine Ki-Yi Mbock à Abidjan, un centre qui s’occupe de la formation professionnelle des jeunes dans la création et dans le développement par la culture, Werewere Liking n’arrête pas de réaliser sa vision panafricaine et francophone à travers ses nombreux projets. Sa position philosophique basée sur la solidarité et la complémentarité homme / femme imprègne la manière dont elle façonne les concepts qu’elle introduit dans ses ouvrages littéraires où on trouve justement une réécriture des mythes africains pour un monde contemporain. La direction de sa fondation rappelle la structure et l’organisation typique d’un village africain et la solidarité de ses membres est l’aboutissement logique de la philosophie de leur fondatrice. Tous les deux ans, les membres doivent voter pour un chef, mais on considère Liking comme une des ‘Reines-mères’ du Village avec sa sœur, Nserel Njock. On comprend l’influence potentielle d’une reine sur sa société mais l’idée d’être « mère » dans la société africaine suggère un énorme pouvoir pour lequel on ne trouve pas l’équivalent exact dans les sociétés occidentales.

Avant la guerre civile en Côte-d’Ivoire, Liking ne travaillaient qu’avec des adultes à la Fondation. Mais après avoir observé le nombre d’enfants pauvres, abandonnés, et déscolarisés dans les rues d’Abidjan suite à l’agitation dans le pays, Liking a modifié sa mission : « Nous sommes un atout fondamental dans la réinsertion des jeunes » (Saydoo, 2008). La Fondation Ki-Yi Mbock n’est pas un simple projet humanitaire ; Liking et son équipe accepte des enfants de tout groupe ethnique et de toute nationalité, même des ex-enfants-soldats parfois, à qui on donne une formation artistique pour leur donner de l’espoir et la possibilité d’un avenir. Au Village, le français est la langue commune de tous. Malgré plusieurs périodes de troubles en Côte-d’Ivoire et une guerre civile en 2002, Liking n’a jamais fermé le Village. Ceci est possible, explique Liking, parce que son Village est protégé contre la violence du monde extérieur. Liking constate : « Même l’armée a beaucoup de respect pour le Village. Tout le monde le protège. Les enfants du Village sont la responsabilité de tous » (2004).


Parmi les nombreux auteurs africains mondialement connus, Liking, qui est née en 1950, reste un cas exceptionnel, ayant reçu uniquement une formation traditionnelle dans son village bassa (une ethnie du littoral au Cameroun) pendant son enfance et son adolescence sans être passée du tout par le système scolaire français déjà bien établi et très accessible au Cameroun à cette époque-là. Un talent multiple et autodidacte par excellence, Liking a appris le français ainsi que sa culture et sa littérature lors de nombreux voyages et séjours en France et dans le monde francophone. Pendant les années 70, Liking a également fait des recherches sur les traditions, les rituels, et la littérature orale dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale. Cette formation lui a donné une perspective unique qu’on ne trouve chez aucun auteur.

En 1977, le premier ouvrage de Liking a paru en France, un recueil de vingt poèmes qui s’intitule On ne raisonne pas le venin, une occasion pour ses lecteurs africains de renouer avec un passé glorieux en Afrique — ce temps qui précède le colonialisme et les échecs des gouvernements africains post-indépendance. Marie-Josée Hourantier, professeur et artiste française, a écrit dans sa préface pour le recueil : « La duplicité, la corruption, la haine, la trahison dilapident le patrimoine des ancêtres, et honteuse, humiliée, Werewere [Liking] clame son refus de ‘s’habituer’ à la servitude, à la médiocrité, à la passivité » (6-7). C’est sans surprise que le texte n’ait pas plu à Ahmadou Ahidjo, président du Cameroun à l’époque. Les rumeurs couraient quand le mari de Liking a fini par la contacter en France où elle voyageait pour lui dire de ne pas retourner tout de suite au Cameroun parce qu’on ne pouvait plus assurer sa sécurité. Liking a profité de cette période pourtant pour passer une année au Mali avec Hourantier, où elles ont lancé ensemble un mouvement théâtral expérimental encore très connu aujourd’hui, le théâtre-rituel (Mielly 31).

Deux ans plus tard, à l’âge de 29 ans, Liking s’est installée avec Hourantier en Côte-d’Ivoire pour fonder un département de théâtre à l’École Normale Supérieure d’Abidjan. Cette capitale africaine très animée soit bientôt devenue leur ville d’adoption mais malgré le succès de ce projet avec Hourantier, Liking a fini par s’en lasser ; la création artistique dans un milieu universitaire a ses limites et touche l’élite au lieu du grand public tandis que Liking envisageait son théâtre comme un outil favorisant le développement et la démocratie.


Liking a décidé finalement de faire des projets indépendants, et après une rupture professionnelle avec Hourantier, elle a fondé la compagnie de théâtre Ki-yi Mbock en 1980 et le centre artistique Villa Ki-yi par la suite en 1985. Le but initial du Villa Ki-yi, c’était d’accueillir des artistes débutants ainsi que des professionnels en Afrique, ceux qui avaient besoin d’un lieu pour travailler sérieusement avec le soutien de leurs pairs. Depuis le début, le but personnel de Liking, c’est de se battre contre l’injustice sociale à travers le militantisme et les arts. A son ouverture, le Villa Ki-yi comprenait une galerie et un théâtre où travaillaient 17 membres (Ndachi Tagne 196). En 2000, quinze ans après son ouverture, le Village logeait à peu près 80 artistes, y compris des comédiens, des chanteurs, des danseurs, des sculpteurs, et des peintres (d’Almeida 2000, xiv).

Pendant plusieurs années, Liking a réinventé le Villa Ki-yi et l’a agrandi pour avoir ce qu’on a aujourd’hui—c’est-à-dire le Village et Fondation Panafricaine Ki-yi Mbock dont le nom veut dire « connaissance ultime » en langue bassa. Liking continue à vivre, travailler, et créer avec d’autres artistes en résidence au Village. Le Village est toujours un espace intime compris dans un vaste espace urbain où les résidents travaillent ensemble pour satisfaire les besoins affectifs et économiques de tous. Le Village est autofinancé et à but non-lucratif. Les membres gagnent déjà des fonds grâce aux revenus de la vente des billets de théâtre sur place ainsi que des ventes de leur travail artistique : tableaux, sculpture, costumes, bijoux fantaisie de créateurs, etc. Liking ne s’attend pas à recevoir des subventions du gouvernement ivoirien. Pour des projets artistiques précis, Liking peut souvent compter sur le soutien de l’Ambassade de France en Côte-d’Ivoire. Le Centre Culturel Français d’Abidjan était également une ressource importante pour la Fondation mais tout a changé quand le Centre avait annoncé sa fermeture en 2003 en raison de la guerre en Côte-d’Ivoire, ayant cité l’insécurité dans le pays qui empêchait le fonctionnement normal du Centre. Donc, pendant une dizaine d’années, Liking était obligée de faire avec d’autres membres du Village de longues tournées en Europe et en Amérique du Nord pour ramasser les fonds nécessaires pour non seulement continuer leurs projets mais pour pouvoir accepter de plus en plus de jeunes qui avaient besoin d’aide. Malgré la crise politico-militaire en 2011, l’Institut Français arrivait à ouvrir ses portes à Abidjan dans la même année, prêt à offrir ses services et ses lieux aux membres de la Fondation. Liking sait pourtant que les troubles en Côte-d’Ivoire restent toujours une réalité. Elle n’arrête pas d’explorer d’autres avenues de collaboration. En juillet 2013, par exemple, Liking a participé au 23e Festival International de Poésie de Medellin en Colombie, une rencontre qui pose la poésie comme acte de résistance contre la drogue et la violence (Coulibaly, 2013).

En 2012, notamment, Liking se montrait solidaire avec ses collègues maliens. Quatre mois après le coup d’état du 21 mars, Liking a accepté l’invitation de son ami, Adama Traoré, à venir à Bamako dans le cadre de la formation des jeunes en costumes théâtrales à l’Association Culturelle Malienne pour la Sensibilisation l’Éducation, et la Promotion Théâtrale — également connue sous le nom d’Acte Sept, une association avec une mission similaire à celle du Village Ki-yi. Liking a trouvé un rapprochement entre ce que la Côte-d’Ivoire avait connu et ce qui se passait au Mali. Elle est venue à Bamako en principe pour encourager l’initiative de son homologue malien, mais elle s’est réjouie de « découvrir de nouvelles perspectives et ce débouchés » lors de ces rencontres (Njkam, 2012).


Dans le parcours de cette grande militante pour la francophonie, il y a un fil conducteur — dans tous ses projets, on constate une forte réussite grâce à la promotion du français mais avec une insistance sur une version africanisée — au niveau du vocabulaire surtout — qui ajoute à son authenticité et correspond mieux à une société africaine et plurielle. Le résultat, c’est la décolonisation de la langue et une communication authentique interculturelle. Les Africains qui regardent les performances de la Fondation Ki-Yi Mbock ou qui lisent les textes de Liking s’y identifient très profondément. Mais même le lecteur ou le spectateur francophone mais non africain profite de la création originale de cette artiste hors pair; l’évocation d’un monde très éloigné du sien permet une réflexion sur la réalité qui l’entoure. Le lecteur ou le spectateur de toute origine est fasciné des origines de ses ouvrages qui ne laissent personne indifférent.

Un ouvrage représentatif de Liking s’intitule, Un Touareg s’est marié à une Pygmée : Épopée m’vet pour une Afrique présente (1992). Poésie, théâtre, et performance à la fois, ce texte est inspiré de l’épopée traditionnelle Fang, un groupe ethnique principalement au Cameroun et au Gabon. La première mondiale de la pièce de théâtre a eu lieu le 15 septembre 1992 au Centre Culturel Français d’Abidjan. Dans le m’vet traditionnel sur lequel l’ouvrage est basé, il s’agit des épreuves de deux clans faisant la guerre. Dans la version de Liking pourtant, il s’agit de Firoun, fils de Hina Ina, ou la « Terre-Mère » qui part en « transafric-taxi-brousse » pour pouvoir mieux comprendre ce qui provoque les guerres et la corruption du continent. Pendant son voyage, Firoun rencontre Ngolobanza, une femme avec qui il peut vivre une complémentarité nécessaire. L’union entre cet homme du désert et de cette femme de la forêt établit symboliquement « un minimum d’équilibre » (38) dans un monde sinon profondément déséquilibré (5), celui qui était devenu en fait la source de la souffrance de sa mère ; évidemment, Liking fait ici allusion au continent entier et à son espoir pour la jeune génération. Dans ce petit texte de 40 pages, Liking arrive à mentionner 30 pays africains et le français est plein de néologismes inspirés d’une dizaine de langues africaines.


Le théâtre africain contemporain, comme la littérature africaine d’ailleurs, est un véritable patchwork de mythes qui sont les racines des religions indigènes, de l’imagerie populaire collective, et de la croyance en l’au-delà. Le mythe africain a une fonction initiatique et surtout éducatrice pour l’enfant en bas âge ainsi que pour l’adulte. La littérature francophone n’est peut-être pas accessible à tous en Afrique, mais le théâtre francophone tel que Liking l’envisage vise l’érudit ainsi que l’analphabète. Liking en tant que dramaturge réécrit de nombreux mythes dans son propre « laboratoire » — c’est-à-dire avec sa compagnie de théâtre Ki-yi Mbock — ce lieu où elle expérimente avec les anciennes valeurs qu’elle démantèle pour les remplacer par de nouveaux modèles souvent en gestation (Zupančič 56). En effet, Liking s’est souvent rendu compte qu’elle ne pourrait plus utiliser ces mythes tels qu’ils étaient et il faut qu’elle les actualise si elle veut que ses projets artistiques et littéraires réussissent. Les mythes régénèrent avec le temps et l’aboutissement de cette évolution est encore d’autres mythes. Pour certaines écrivaines, comme Werewere Liking, le recours au mythe est une sorte de revendication identitaire et une revalorisation de certains aspects positifs de la culture traditionnelle.

Dans un de ses chant-romans, Elle sera de jaspe et de corail (1983), il s’agit de la construction d’une nouvelle race, un monde de jaspe et de corail, coloré, nuancé et non d’un monde où on voit tout de façon binaire : noir/blanc, homme/femme, etc. La narratrice du chant-roman essaye de convaincre ses lecteurs du besoin de cette nouvelle race, l’idée issue de son analyse d’un village africain représentatif que Liking appelle « Lunaï, » là où l’homme et la femme ne sont que des « tsé-tsé » et acceptent la misère, la corruption, et l’oppression comme la norme. Liking explique dans son texte :

« Le soir à Lunaï on entend passer des mots comme amitié hospitalité solidarité

fraternité […] il a dû se passer un malheur un fléau pour que des hommes puissent ainsi réciter des mots sans en être entamés comme des robots…Pas un geste pas une attitude pas un acte ne reflètent le sens du mot… » (41).

Plus tard dans le texte, elle essaie d’expliquer comment la situation aurait pu évoluer ainsi :

« N’allez tout de même pas croire que tout cela est arrivé du jour au lendemain.

Cela aurait été trop et je crois que l’on aurait protesté. Non c’est arrivé insidieusement traitreusement comme un kyste comme une tumeur maligne ; on en prend conscience qu’au stade de non-retour… » (47).

La nouvelle race que Liking invente pour peupler Lunaï sortira de plusieurs mythes du passé, mais ce monde, même avec sa nouvelle race, ne sera pas forcément utopique. Liking souligne ceci : « Or ce n’est pas d’utopie qu’on a besoin à Lunaï mais de faits concrets et viables » (131). C’est avec un tel exemple que Liking démontre combien la pensée mythique avait de poids dans le passé et comment ces mythes doivent aujourd’hui jouer un rôle provocateur pour pouvoir changer la société.


En 2006, le prix Noma de publication en Afrique a été décerné à Werewere Liking pour son roman le plus récent, La mémoire amputée (2005), un titre qui fait allusion à cette notion présente dès la parution de son premier ouvrage ; les solutions qu’on cherche pour résoudre les problèmes en Afrique actuelle se trouvent dans un monde d’autrefois. C’est-à-dire, on en prend ce qui est positif en laissant derrière ce qui ne convient plus à un monde africain contemporain. Dans son étude de l’œuvre de Werewere Liking, Odile Cazenave confirme : « Dans sa manière de parler, d’inscrire l’histoire du village […], de sa famille, des femmes, Werewere Liking se fait ainsi griotte de la communauté Bassa et, par extension, des communautés camerounaises, et par-delà les frontières, du continent » (131).

Pour Liking, la réussite de la Fondation Ki-Yi Mbock ne devrait jamais être considérée comme une réussite individuelle mais plutôt collective, et c’est cette notion d’un travail collaboratif qu’elle a pour son continent. L’Afrique fait partie d’un monde global auquel elle a de quoi contribuer. Liking s’avoue « panafricaniste » en expliquant : « partout où je vais en Afrique, je me sens chez moi » (Njkam, 2012). À travers ses projets professionnels, Liking lutte contre la disparition de la mémoire et de la culture traditionnelle et reconnaît le français comme un des outils principaux de la communication en Afrique et au-delà de ses frontières bien qu’elle se méfie d’une acceptation aveugle des « systèmes occidentaux. » Elle explique : « Il serait mieux de faire un retour dans nos villages et voir que chacun peut faire avec ce qu’il a, mettre nos populations au travail avec leurs propres ressources, au lieu de nous entrainer dans des circuits que nous-mêmes ne maitrisons pas et qui à la fin nous conduisent dans le trouble comme ce que nous vivons aujourd’hui dans un bon nombre de pays africains » (Njkam, 2012).

Même les accomplissements les plus marquants de la carrière de Werwere Liking sont trop nombreux pour être énumérés dans cette étude qui a pour but plutôt de citer un exemple parmi d’autres de ce militantisme pour une francophonie panafricaine et plurielle ce qui assure, d’après Liking, un avenir plein d’espoir pour les jeunes du continent africain.




Bibliographie des ouvrages cités.

Cazenave, Odile. “La mémoire amputée, ou comment raconter les silences de l’Afrique. ” “The

Original Explosion that Created Worlds”: Essays on Werewere Liking’s Art and Writings, sous la direction de John Conteh-Morgan et Irène Assiba d’Almeida. New York: Rodopi, 2010, 123-135.

Conteh-Morgan, John et Irène Assiba d’Almeida, dir. “The Original Explosion that Created Worlds”: Essays on Werewere Liking’s Art and Writings. New York: Rodopi, 2010.

Coulibaly, Remi. “Côte-d’Ivoire : ARTs pluriels—Werewere Liking fait sensation en

Colombie. ” Fratmat.info. 12 juillet 2013. Web. 25 octobre 2013.

D’Almeida, Irène Assiba. Introduction. It Shall be of Jasper and Coral and Love-Across-A-Hundred-Lives de Werewere Liking. Marjolijn de Jager, trad. Charlottesville: University of Virginia Press, 2000. ix-xl.

Hourantier, Marie-Josée. Préface. On ne raisonne pas avec le venin de Werewere Liking. Paris:

Saint-Germain-des-Près, 1977. 5-7.

Liking, Werewere. Interview avec Cheryl Toman à Cleveland, Ohio. 19 March 2004.

La mémoire amputée. Abidjan: Nouvelles Éditions Ivoiriennes, 2004.

Un Touareg s’est marié à une Pygmée: épopée m’vet pour une Afrique présente. Carnières:

Lansman, 1992.

L’Amour-cent-vies. Paris: Publisud, 1988.

Elle sera de jaspe et de corail. Paris: L’Harmattan, 1983.

On ne raisonne pas avec le venin. Paris: Saint-Germain-des-Près, 1977.

Mielly, Michelle. “An Aesthetics of Necessity in the Age of Globalization: Village Ki-Yi as a

New Social Movement.” “The Original Explosion that Created Worlds”: Essays on

Werewere Liking’s Art and Writings, sous la direction de John Conteh-Morgan et Irène Assiba d’Almeida. New York: Rodopi, 2010, 29-52.

Ndachi Tagne, David. “Werewere Liking: créatrice, prolifique, et novatrice.” Notre Librairie 99 (1989) 194-196.

Njkam, Clarisse. “L’artiste ivoire-camerounaise, Werewere Liking à propos de la crise malienne.” L’indépendant. 3 July 2012. Web. 13 oct. 2012.

Saydoo, Koné. “Nous sommes un atout fondamental dans la réinsertion des jeunes. ”

L’intelligent d’Abidjan. 1335 (6 March 2008). 2 pages.

Zupančič, Metka. Les écrivaines contemporaines et les mythes: le remembrement au féminin.

Paris: Karthala, 2013.

 


Accréditation OING Francophonie

Sommaire des Actes de la XXVe Biennale

Sommaire des Actes de la XXVe Biennale

Livre XXV : Quels militants pour la francophonie au XXIe siècle?

Sommaire

Message de Alain Juppé

Ouverture des travaux par Roland ELUERD

Comité d'honneur (titre et patronages)

Programme des travaux



Actes de la XXVe Biennale, Bordeaux, 13 et 14 septembre 2013


Première séance de travail : Le numérique : une chance pour la Francophonie

Présidence de séance : Jean-Alain HERNANDEZ, ingénieur général des mines (H), président d’honneur de l’Association des informaticiens de langue française,
administrateur de la Biennale de la langue française


Adrienne CHARMET-ALIX

Vivre et promouvoir la francophonie au sein des projets Wikimédia.


Marcel DESVERGNE
L’écosystème numérique mondial, la chance de la Francophonie.


Thibault GROUAS
Encourager et accompagner les initiatives de la société civile en faveur de la langue.


Gaid EVENOU
Les approches plurielles d’apprentissage des langues.


Deuxième séance de travail : Enjeux culturels

Présidence de séance : Line SOMMANT, docteur en linguistique française,
chargée de mission à la Langue française au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA),
fondatrice des Dicos d’or, vice-présidente de la Biennale de la langue française.


Alain LANDRY
La langue française du 21e siècle : quelle langue française ?


Daniel SAUVAITRE
Francophonie et géographie amoureuse de la pomme et de la poire dans le monde.


Jean-Gervais Yoyo MOUTOUMÉ
La dyscommunication interculturelle.


Troisième séance de travail : Visages de militants

Présidence de séance : Alain VUILLEMIN, professeur émérite de littérature comparée, rattaché au laboratoire « Lettres, Idées, Savoirs » l’université de Paris-Est, membre du conseil d’administration de l’Amopa (Association des membres de l’Ordre des Palmes académiques).


Christophe TRAISNEL
Francophonie(s), francophonisme(s) ? Le militantisme face à la diversité des causes linguistiques.


Cheryl TOMAN
Militante pour une francophonie pan-africaine : Werewere Liking et la Fondation Ki-Yi Mbock.


Quatrième séance de travail : « Société civile » et Francophonie institutionnelle

Présidence de séance : Imma TOR FAUS, directrice de la langue française
et de la diversité linguistique à l’Organisation internationale de la Francophonie.


Fahrida Garga SIDDIKI
La Francophonie telle que vécue par les acteurs de la société civile.


Michèle CARTIER LE GUÉRINEL
Agir ensemble pour la langue française dans les milieux professionnels.


Ribio NZEZA BUNKETI BUSE
La place des militants de la société civile dans la francophonie du 21e siècle.


Cinquième séance de travail : Sud-Ouest en francophonie


Nicolas VAUZELLE
Du laboratoire des usages aux projets coopératifs.


Olivier CAUDRON
Des lieux « francophonissimes » : les bibliothèques


Anne MARBOT
Les vins de Bordeaux : un atout francophone millénaire.


Clotûre


A la Une

« La culture suppose l'enracinement, la profondeur et la perspective d’un épanouissement sans cesse en progrès. »

Jacqueline de ROMILLY

Présidente d’Honneur de la Biennale de la langue française (2002-2010)

Dans Le Trésor des savoirs oubliés, Éditions de Fallois, 1998, p. 93